Azerbaïdjan : trahi par une application mobile ?
Les résultats de l'élection présidentielle auraient été divulgués avant même le début du scrutin
Le 2013-10-10 13:15:02, par Hinault Romaric, Responsable .NET
Ilham Aliev, le président sortant de l’Azerbaïdjan, est donné largement vainqueur mercredi soir aux élections avec plus de 80 % des suffrages.
Ayant succédé à son père en 2003, Ilham Aliev dirige le pays d’une main de fer. « Au cours des dix dernières années, le pays a vraiment reculé en termes de démocratie, en n'ayant aucun respect pour les droits humains. Toute voix dissidente est durement réprimée », notent des observateurs.
Pendant son mandat, le président aurait intensifié l’intimidation des opposants et des journalistes. Les élections devaient se dérouler sous contrôle du gouvernement. Juste avant le scrutin, la BBC titrait dans un reportage « élection en Azerbaïdjan : le président prédéterminé ».
Un titre qui s’avère prémonitoire, puisque le Washington Post va révéler dans un article que les résultats de l’élection ont été divulgués avant même le scrutin.
En effet, en marge des élections, le gouvernement avait décidé de mettre sur pied une application mobile pour permettre aux citoyens de suivre l’évolution du dépouillement des votes.
Environ 24 heures avant le début du dépouillement, les citoyens qui ont téléchargé l’application mobile gérée par la commission électorale centrale, ont appris qu’Ilham Aliev avait 72,76 % des voix, très loin devant l’opposant Jamil Hasanli avec 7,4 % des votes.
L’information a été relayée par la chaîne locale Meydan TV. La commission électorale s’est fendue d'excuses, arguant qu’il s’agissait des résultats de précédentes élections, dans une situation de test. Sauf que les candidats de la liste sont ceux de cette année et non ceux de 2008.
Source : Washington Post
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Ayant succédé à son père en 2003, Ilham Aliev dirige le pays d’une main de fer. « Au cours des dix dernières années, le pays a vraiment reculé en termes de démocratie, en n'ayant aucun respect pour les droits humains. Toute voix dissidente est durement réprimée », notent des observateurs.
Pendant son mandat, le président aurait intensifié l’intimidation des opposants et des journalistes. Les élections devaient se dérouler sous contrôle du gouvernement. Juste avant le scrutin, la BBC titrait dans un reportage « élection en Azerbaïdjan : le président prédéterminé ».
Un titre qui s’avère prémonitoire, puisque le Washington Post va révéler dans un article que les résultats de l’élection ont été divulgués avant même le scrutin.
En effet, en marge des élections, le gouvernement avait décidé de mettre sur pied une application mobile pour permettre aux citoyens de suivre l’évolution du dépouillement des votes.
Environ 24 heures avant le début du dépouillement, les citoyens qui ont téléchargé l’application mobile gérée par la commission électorale centrale, ont appris qu’Ilham Aliev avait 72,76 % des voix, très loin devant l’opposant Jamil Hasanli avec 7,4 % des votes.
L’information a été relayée par la chaîne locale Meydan TV. La commission électorale s’est fendue d'excuses, arguant qu’il s’agissait des résultats de précédentes élections, dans une situation de test. Sauf que les candidats de la liste sont ceux de cette année et non ceux de 2008.
Source : Washington Post
Et vous ?
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phili_bExpert éminentTiens ils font comme les démos statiques quand un projet est à la bourrele 10/10/2013 à 15:01
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IIyeiaFutur Membre du Clubhmmmm.... RIP a l'equipe de developpement....le 10/10/2013 à 14:58
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le 10/10/2013 à 13:24
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giragu03Membre confirméle 10/10/2013 à 14:04
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amezghalMembre habituéle 10/10/2013 à 15:48
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hn2k5Membre éclairéC'est sûr que dans le cas azerbaïdjanais, le nom du vainqueur est écrit en dur dans une variable statique...le 14/10/2013 à 10:25
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yimsonMembre éclairéExactement, on ressent là encore le problème primordial des pays qui n'ont pas encore compri que le pouvoir est donné au peuple.
Abraham Lincoln disait: "La démocratie est le gourvernement du peuple par le peuple et pour le peuple."
Publié par Hinault Romaric
Ayant succédé à son père en 2003, Ilham Aliev dirige le pays d’une main de fer. « Au cours des dix dernières années, le pays a vraiment reculé en termes de démocratie, en n'ayant aucun respect pour les droits humains. Toute voix dissidente est durement réprimée », notent des observateurs.le 10/10/2013 à 14:31 -
el_slapperExpert éminent séniorStaline était géorgien, pas azéri, mais je crois que c'est lui qui avait dit : "l'important, dans une election, n'est pas qui vote, mais qui compte".le 14/10/2013 à 15:40