L'Europe veut réaliser une simulation informatique du cerveau humain
Et se donne 10 ans pour y parvenir
Le 2013-10-09 07:40:27, par Cedric Chevalier, Expert éminent sénior
Le cerveau humain : un organe biologique constitué de nombreuses cellules nerveuses interconnectées en réseau appelées neurones (dont on estime le nombre à 100 milliards pour un nombre total d’interconnexions de 100 trilliards) qui reste jusqu’à aujourd’hui une véritable énigme pour de nombreux chercheurs.
Des avancées ont certes été réalisées dans le cadre de son étude (les réseaux de neurones largement employés en informatique en sont d’ailleurs une application concrète), cependant beaucoup reste encore à faire. Ainsi, les prochaines années sont placées sous le signe d’études avancées pour la compréhension de la machine à penser du genre humain.
Les enjeux de ces études sont énormes. Elles provoqueraient des transformations dans divers domaines, notamment la médecine ou encore l’informatique.
L’Europe s’est investie dans la recherche sur le cerveau humain à travers le programme HBD (Human Brain Project), qui a pour ambitions de produire un modèle informatique fiable pouvant simuler correctement un cerveau en activité, et aussi de regrouper dans une base de données unique l’ensemble des connaissances de neurosciences acquises jusqu’à aujourd’hui.
Et même si les scientifiques impliqués dans le HBP sont d’accord sur le fait que les ordinateurs actuels soient incapables de simuler un organe aussi complexe que le cerveau, ils croient néanmoins que dans moins d'une décennie, les supercalculateurs devraient être suffisamment puissants pour le faire.
D’un autre côté, les États-Unis et la Chine, à travers des programmes similaires, Brain Project et China Brainnetome respectivement, poursuivent eux aussi le même objectif que leur homologue européen.
Une question se pose alors : pourquoi ne pas joindre ces forces puisque c’est le même objectif qui est poursuivi ? Peut-être une course à la connaissance du cerveau humain similaire à la conquête de l’espace ?
Source : BBC
Et vous ?
Des avancées ont certes été réalisées dans le cadre de son étude (les réseaux de neurones largement employés en informatique en sont d’ailleurs une application concrète), cependant beaucoup reste encore à faire. Ainsi, les prochaines années sont placées sous le signe d’études avancées pour la compréhension de la machine à penser du genre humain.
Les enjeux de ces études sont énormes. Elles provoqueraient des transformations dans divers domaines, notamment la médecine ou encore l’informatique.
L’Europe s’est investie dans la recherche sur le cerveau humain à travers le programme HBD (Human Brain Project), qui a pour ambitions de produire un modèle informatique fiable pouvant simuler correctement un cerveau en activité, et aussi de regrouper dans une base de données unique l’ensemble des connaissances de neurosciences acquises jusqu’à aujourd’hui.
Et même si les scientifiques impliqués dans le HBP sont d’accord sur le fait que les ordinateurs actuels soient incapables de simuler un organe aussi complexe que le cerveau, ils croient néanmoins que dans moins d'une décennie, les supercalculateurs devraient être suffisamment puissants pour le faire.
D’un autre côté, les États-Unis et la Chine, à travers des programmes similaires, Brain Project et China Brainnetome respectivement, poursuivent eux aussi le même objectif que leur homologue européen.
Une question se pose alors : pourquoi ne pas joindre ces forces puisque c’est le même objectif qui est poursuivi ? Peut-être une course à la connaissance du cerveau humain similaire à la conquête de l’espace ?
Source : BBC
Et vous ?
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herve4Membre habituébah ... si j' avais un peu de temps, je pourrais recycler mon vieux pentium II et simuler un cerveau de blonde ...le 10/10/2013 à 10:48
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Uranne-jimmyMembre expérimentéArgent, concurrence, compétition entre grandes puissances. Il ne faut pas penser que ce soit une si mauvaise chose, qu'ils se confronte ainsi, c'est dans des conditions comme celle-ci qu'on obtient des résultats rapides. Pensez a la guerre froide et les humains sur la lune.le 10/10/2013 à 10:56
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vanquishMembre chevronnéCe genre de projet me laisse toujours un peu perplexe.
Je comprend que l'on puisse s'inspirer du cerveau, mais le simuler ....
Il faudrait déjà savoir comment il fonctionne. Non ?
Malgré les énormes progrès fait par la science, et si on a compris nombre de mécanismes, c'est loin d'être le cas.
Par exemple, jusqu'à il y a peu, on avait totalement sous-estimé le rôle de la matière blanche ( les neurones étant quant à eux essentiellement présent dans la matière grise) et on continue de se poser beaucoup de question à son sujet et sur son rôle exact.le 10/10/2013 à 12:19 -
Uranne-jimmyMembre expérimentéFaux ! Il y a beaucoup de projets qui sont motivé par la concurrence, le génome humain n'aurait pas été séquencé si rapidement si un monsieur n'avait pas annoncé vouloir le faire seul et s'approprier à la uniquement les résultats. La lune n'aurait pas été un but aussi tôt si il n'y avait pas eu une gueguerre entre les états unis et l'urss. Après une entraide mène a pas mal de chose si on se fixe des objectifs en effet, mais on parle d'humains là, pas de saints.
Quant au rôle de la simulation : Centraliser l'information, la rendre accessible au plus grand nombre, rendre facile la mise à niveau de notre savoir afin de pouvoir mettre plus de monde sur la neuroscience. Si on simule un cerveau on peut également se permettre après de l'utiliser comme modèle pour des expérience, ça évite d'avoir à utiliser des "volontaires" primates ^^le 10/10/2013 à 12:25 -
hunykaFutur Membre du ClubBonjour,
Une question se pose alors : pourquoi ne pas joindre ces forces puisque c’est le même objectif qui est poursuivi ?
L'argent certainement, d'éventuel dépot de brevet.le 10/10/2013 à 10:39 -
SLiM_ViNCeMembre du ClubLeur objectif est le même que le projet Blue Brain ? Ou ils veulent le faire d'une autre manière ?
J'avais entendu parler du projet Blue Brain il y a super longtemps dans un Science et vie et ils en étaient à simuler un tout petit bout de cerveau de rat...
Je crois que la complexité ne venait d'ailleurs pas de l'informatique mais des connaissances nécessaires sur le fonctionnement du cerveau.le 10/10/2013 à 11:51 -
FooshiMembre avertiN'y a t'il pas d'autres sujets plus importantes, des choses bien plus prioritaires de dépenser l'argent comme (aller je donne un sujet au hasard ...) la survie d'espèce en voie de disparition, l'écologie ?le 10/10/2013 à 12:08
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Francis WalterExpert éminent séniorUne collaboration implique une jouissance partagée des résultats! Et nous savons tous que dans la concurrence, le mot partage n'existe pas!le 10/10/2013 à 12:37
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Francis WalterExpert éminent séniorCe n'est pas toujours vrai! Faudrait d'abord que toutes parties s'entendent sans quoi le travail ne va pas évoluer.le 10/10/2013 à 12:55
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nickylaMembre actifTiens, bizarrement, moi, qui suis le premier à trouver les projets de virtualisation complètement inutiles voire extrêmement nocifs pour les non-handicapés et la société de manière générale (projets de type google glass & co).
Ce projet en question m’intéresse sérieusement. Si tant est que le but est bien de pouvoir comprendre au moins un peu plus le cerveau humain.
Je rappelle juste que depuis que l'être humain est sur terre, il ne sait toujours pas ce qu'il y fout vraiment .. alors si ça peut aider à mieux comprendre pourquoi qu'on mange, qu'on fait caca, qu'on réfléchit, qu'on fait les bébés et plus si affinités, je suis plus preneur!le 10/10/2013 à 14:22