France : la presse écrite soutient la taxe sur les appareils connectés
Et espère bénéficier d'une partie des recettes
Le 2013-07-08 17:01:04, par Hinault Romaric, Responsable .NET
Mise à jour du 08/07/13
La presse écrite favorable à l’instauration d’une taxe sur les appareils connectés.
Le rapport de la commission Pierre Lescure sur « l'adaptation des politiques culturelles au numérique », préconisait l’instauration d’une taxe d’environ 1 % du prix de vente d’un appareil sur les terminaux connectés.
Cette proposition a retenu l’attention du gouvernement qui, via la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, avait annoncé que cette taxe pourrait entrer en vigueur avant la fin de cette année, dans le cadre du projet de la loi des finances pour 2014.
Les bénéficiaires de cette redevance qui s’ajoute à la copie privée n’ont pas encore été formellement définis. Pour la ministre, elle pourrait aider « les disquaires, la filière musicale, les photographes qui sont pillés par de grands sites. »
Les syndicats de la presse écrite, notamment le Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale (SPQN), le Syndicat des Éditeurs de la Presse Magazine (SEPM), le Syndicat de la Presse Quotidienne Régionale (SPQR) et l’Association de la Presse Gratuite d’Information (APGI) ont apporté leur soutien au projet, espèrent bénéficier de cette manne. « La presse soutient la proposition du rapport Lescure en faveur d’une redistribution de la valeur entre les industries culturelles et les fabricants de supports technologiques », peut-on lire dans le communiqué de presse.
« Il est incontestable que les producteurs de contenus contribuent à la valeur perçue des équipements technologiques. Il relève ainsi d’un enjeu de politique publique que d’instaurer des mécanismes de compensation du transfert de valeur, visant un objectif de rééquilibrage dans le cadre d’intérêts partagés. », défendent ceux-ci, qui estiment que la presse est particulièrement lésée par rapport aux autres acteurs culturels en France.
Cette taxe devrait rapporter près de 80 millions d’euros à l’État, qui a déclaré qu’elle sera indolore pour le consommateur.
Il faut noter que les éditeurs de presse en ligne avaient déjà obtenu en février dernier de Google un fonds de financement de 60 millions d’euros pour aider les journaux et les magazines dans leur transition numérique.
Source : Le Figaro
Et vous ?
Que pensez-vous du soutien de la presse écrite à ce projet ?
La presse écrite favorable à l’instauration d’une taxe sur les appareils connectés.
Le rapport de la commission Pierre Lescure sur « l'adaptation des politiques culturelles au numérique », préconisait l’instauration d’une taxe d’environ 1 % du prix de vente d’un appareil sur les terminaux connectés.
Cette proposition a retenu l’attention du gouvernement qui, via la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, avait annoncé que cette taxe pourrait entrer en vigueur avant la fin de cette année, dans le cadre du projet de la loi des finances pour 2014.
Les bénéficiaires de cette redevance qui s’ajoute à la copie privée n’ont pas encore été formellement définis. Pour la ministre, elle pourrait aider « les disquaires, la filière musicale, les photographes qui sont pillés par de grands sites. »
Les syndicats de la presse écrite, notamment le Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale (SPQN), le Syndicat des Éditeurs de la Presse Magazine (SEPM), le Syndicat de la Presse Quotidienne Régionale (SPQR) et l’Association de la Presse Gratuite d’Information (APGI) ont apporté leur soutien au projet, espèrent bénéficier de cette manne. « La presse soutient la proposition du rapport Lescure en faveur d’une redistribution de la valeur entre les industries culturelles et les fabricants de supports technologiques », peut-on lire dans le communiqué de presse.
« Il est incontestable que les producteurs de contenus contribuent à la valeur perçue des équipements technologiques. Il relève ainsi d’un enjeu de politique publique que d’instaurer des mécanismes de compensation du transfert de valeur, visant un objectif de rééquilibrage dans le cadre d’intérêts partagés. », défendent ceux-ci, qui estiment que la presse est particulièrement lésée par rapport aux autres acteurs culturels en France.
Cette taxe devrait rapporter près de 80 millions d’euros à l’État, qui a déclaré qu’elle sera indolore pour le consommateur.
Il faut noter que les éditeurs de presse en ligne avaient déjà obtenu en février dernier de Google un fonds de financement de 60 millions d’euros pour aider les journaux et les magazines dans leur transition numérique.
Source : Le Figaro
Et vous ?
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danmanMembre du ClubD'autant plus que si c'est le gouvernement qui se met à payer la presse avec l'argent du contribuable, elle peut ne pas être si neutre que ca.le 08/07/2013 à 20:54
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Mr_ExalMembre expertPour ou contre cette taxe ? Pourquoi ?L’État sait-il faire autre chose que taxer ?
le 08/07/2013 à 18:24 -
hn2k5Membre éclairéLe club des serpillières se réveille... L'odeur des subventions a dû les sortir de leur torpeur.
Une chose me tracasse tout de même :
« Ça aiderait les disquaires, la filière musicale, les photographes qui sont pillés par de grands sites. »
Quand la loi est enfreinte maintenant, on fait payer tout le monde ?? C'est quoi ? Une nouvelle vision de l'Etat de droit ??
Dans ce cas là, créons une taxe pour aider les supermarchés qui sont pillés par les voleurs à l'étalage, créons une taxe pour aider les banques qui se font braquer, créons une taxe pour aider les bijouteries qui se font dévaliser, créons une taxe pour aider les majors du disque qui se font piller par ceux qui téléchargent illégalement... Ah ! Merde, on me dit dans l'oreillette que c'est déjà fait...
Y a des lois bordel !! Qu'ils les fassent respecter ces gros nazes !!le 09/07/2013 à 11:42 -
CarhibouxExpert éminent séniorVenant des syndicats de la presse écrite, ce n'est guère surprenant. En effet, ils ne survivent déjà que grâce aux dividendes, généreuses, que l'état leur verse.
Ce qui nous conduit d'ailleurs à cette presse nationale aseptisée qui est aux ordres, qui d'un parti de droite, qui d'un parti de gauche, ...
Les analyses politiques sont donc biaisées par cette allégeance aveugle, et le reste de l'information n'est que repompage des dépêches AFP ou Reuters.
De ce fait, le nombre de vente diminue en chute libre, mais plutôt que de se remettre en question, ces mêmes syndicats préfèrent accuser Google (qui pourtant redirige sur leurs sites!) plutôt que de faire un travail de fond.
Ce n'est sans doute pas pour rien si le plus grand tirage en France est un quotidien régional!
Mais bon, tant que l’État sera un État providence pour tous ces marchands de papier, ils ne changeront pas. Laissons en un ou deux faire faillite, les autres s'enlèveront les doigts du c*l.le 09/07/2013 à 9:16 -
shkyoMembre expérimentéCe qui me fait bien rire (ou plutôt pleurer...) c'est la petite phrase: "Cette taxe sera indolore pour le consommateur"...
Quelle grosse blague! Comme si ce n'était pas à chaque fois les consommateurs qui se font plummer!
Mais bon, ils ont voulu la mondialisation? ok, je vais acheter tout mon matos à l'étranger et puis basta!!le 09/07/2013 à 11:20 -
r0dExpert éminentLe problème, à l'heure actuelle et dans l'état actuel des choses, si ce n'était pas le cas, les journaux seraient totalement dépendants de grands groupes privés. C'est déjà un peu le cas, mais moins en France que dans la plupart des autres pays. D'ailleurs, il est intéressant de se poser la question du pourquoi ces grands groupes privés financent des publications à perte? Le but d'une entreprise étant de faire des bénéfices, pourquoi donc ils sont prêt à perdre de l'argent dans les journaux?
Après, j'ai le sentiment que la presse devrait être considéré comme un des piliers d'une nation, un contre-pouvoir, et à ce titre, ne pas être considéré comme une marchandise comme les autres.le 09/07/2013 à 14:32 -
nirgal76Membre chevronnéExact. C'est comme le "culturel". Ca ne leur vient pas à l'idée que la baisse des revenus puisse être dû à une baisse de qualité. Dans les 2 cas (culture et presse), ils ne pensent pas à se remettre en cause, c'est forcément la faute d'Internet. C'est plus facile. On demande une taxe aux copains du gouvernement contre de gentils papiers et hop, marché conclu.
Une presse comme celle là, franchement elle peut disparaître car elle est inutile.le 09/07/2013 à 15:33 -
Model_T101Membre du Clubà une époque il y'avait une déontologie en lieu et place du copinage et du off.
à une époque il y'avait des enquêtes pour rapporter l'info en lieu et place des présentateurs vedettes qui font blala avec les présidents de l'observatoire expert en vent.
une taxe sur chaque pile pour tous les electriciens
une taxe sur chaque steak pour tous les bouchers
une taxe sur chaque livre pour les libraires...le 08/07/2013 à 19:31 -
BenoitMExpert confirméCa me semble aussi simpliste que les arguments de l'industrie...
Le piratage a un effet sur les ventes, part contre faire croire qu'un cd/film piraté = un cd/film qui aurait été acheté si il n'avait pas été piraté est de la débilité profonde.
Je pense que c'est surtout la diversification des loisirs et des choses à avoir (abonement internet, gsm, jeux...) qui fait qu'on a plus de choix et donc nous devons faire des priorités dans nos dépenses.le 10/07/2013 à 8:20 -
HelpmeMMMembre éprouvéQue pensez-vous du soutien de la presse écrite à ce projet ?
il serait temps qu'elle se remette en question et trouve un autre moyen de subsisté,les subventions et aide ce n'est pas bon quand cela s'inscrit dans la durée , une aide doit permettre d'aidé au départ d'un projet. elle ne doit pas soutenir quelque chose qui ne "marche" pas, plus.
alors oui c'est un moyen d'expression, c'est normal, complètement neutre, c'est bien d'avoir un contre pouvoir... mais un moment faut savoir arreter les frais je pense.le 08/07/2013 à 18:02