UE : l'adoption des solutions libres devrait entraîner une réduction des coûts de plus d'un milliard d'euros
Pour le secteur public européen
Le 2013-06-26 12:57:49, par Hinault Romaric, Responsable .NET
L’Europe estime que l’ouverture des entreprises européennes aux solutions libres peut entraîner d’énormes réductions des coûts.
La commission européenne met en garde les institutions publiques sur les dangers de trop compter sur un fournisseur unique des solutions d'informations, en particulier ceux proposant des produits « fermés ».
L’organisation a publié un guide dont le but est d’aider les pouvoirs publics à adopter davantage les standards ouverts. Selon le guide, ce virage pourrait réduire les coûts de 1,1 milliard d’euros pour le secteur public, en s’opposant au « lock-in » (enfermement des solutions propriétaires).
Pour Bruxelles, le simple fait de lancer des appels d’offres au-delà des fournisseurs de solutions propriétaires peut attirer un nombre important de candidats et des meilleures offres. « Doubler le nombre de soumissionnaires réduit généralement le montant des contrats de 9,1 % », fait savoir le guide.
Neelie Kroes, vice-présidente de la commission européenne, croit fermement que l’orientation vers les solutions libres devrait « créer la concurrence, conduire à l’innovation et entrainer des économies d’argent ». Elle estime que ce guide « aidera les autorités à saisir toutes les opportunités d’innovation et d’efficacité ».
Les freins pour l’adoption des solutions open source pour plusieurs organismes résident dans le manque d’expertise pour décider quelles normes sont pertinentes, ou la crainte que les coûts initiaux des changements soient trop coûteux et pourraient conduire à des pertes de données. Pour Bruxelles, la planification à long terme pourrait aider à remplacer les « systèmes fermés » par des normes ouvertes, ce qui devrait compenser l’augmentation des coûts initiaux lors des remplacements des systèmes.
Par ailleurs, la commission européenne estime qu’une plus grande adoption des solutions libres rend plus facile l’échange des données entre les systèmes publics : « cette pratique facilite également la fourniture transfrontalière de services administratifs en ligne nécessaires aux personnes et aux entreprises qui souhaitent voyager, travailler, étudier ou faire des affaires dans l'Union européenne. »
Télécharger le guide de l'UE
Source : rapport de l'UE
Et vous ?
Que pensez-vous de ce rapport ?
Pensez-vous que les institutions publiques devraient se tourner vers les solutions libres ?
La commission européenne met en garde les institutions publiques sur les dangers de trop compter sur un fournisseur unique des solutions d'informations, en particulier ceux proposant des produits « fermés ».
L’organisation a publié un guide dont le but est d’aider les pouvoirs publics à adopter davantage les standards ouverts. Selon le guide, ce virage pourrait réduire les coûts de 1,1 milliard d’euros pour le secteur public, en s’opposant au « lock-in » (enfermement des solutions propriétaires).
Pour Bruxelles, le simple fait de lancer des appels d’offres au-delà des fournisseurs de solutions propriétaires peut attirer un nombre important de candidats et des meilleures offres. « Doubler le nombre de soumissionnaires réduit généralement le montant des contrats de 9,1 % », fait savoir le guide.
Neelie Kroes, vice-présidente de la commission européenne, croit fermement que l’orientation vers les solutions libres devrait « créer la concurrence, conduire à l’innovation et entrainer des économies d’argent ». Elle estime que ce guide « aidera les autorités à saisir toutes les opportunités d’innovation et d’efficacité ».
Les freins pour l’adoption des solutions open source pour plusieurs organismes résident dans le manque d’expertise pour décider quelles normes sont pertinentes, ou la crainte que les coûts initiaux des changements soient trop coûteux et pourraient conduire à des pertes de données. Pour Bruxelles, la planification à long terme pourrait aider à remplacer les « systèmes fermés » par des normes ouvertes, ce qui devrait compenser l’augmentation des coûts initiaux lors des remplacements des systèmes.
Par ailleurs, la commission européenne estime qu’une plus grande adoption des solutions libres rend plus facile l’échange des données entre les systèmes publics : « cette pratique facilite également la fourniture transfrontalière de services administratifs en ligne nécessaires aux personnes et aux entreprises qui souhaitent voyager, travailler, étudier ou faire des affaires dans l'Union européenne. »
Source : rapport de l'UE
Et vous ?
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David_gMembre éclairéCela leur demande aussi (pas pour la secrétaire basique certes et encore des fois elles ont des besoin supra poussé) à refaire toutes les macros Excel, vérifier que toutes les formules et possibilités utilisés sont faisable sous open office et que se passe t"il si ce n'est pas faisable ?
Exemple : avant la version 3 de mémoire, Open Calc n'avait pas de solveur.
si tu as des outils nécessitant ce solveur tu fais quoi lors de ta migration ?
A un moment, plutôt que juste dire par idéologie : l'open source c'est bien et le propriétaire c'est mal; s'apercevoir qu'il peut y avoir des cas extrêmement différent et que oui des fois, passer à l'open source sera bien d'autre fois cela ne le sera pas.
Perso j'apprécie les deux suivant les besoins.le 26/06/2013 à 15:54 -
zoom61RédacteurOpen source ne veut pas dire tout gratuit, mais pas de prix de licence.
Tu auras toujours le coût de la prestation
@+.le 26/06/2013 à 13:36 -
NicamMembre confirméParce que le libre est souvent assimilé au gratuit (ce qui est faux), et que des qu'il est question de moins dépenser, on a souvent tendance à penser "libre".
Il ne faut pas se leurrer, le progiciel gratuit n'existe pas. Ce qu'on économise en licence, on le crame on intégration, consultating, etc ...
Je repose donc la question d'Erwanlb !
Plus ca va, et moins je gobe le bisounours-land tel qu'on nous le présente un peu trop facilement.
Une première étape à passer pour réduire les coûts est de remettre sur la table de quoi modéliser correctement les systèmes d'informations. En évitant les systèmes redondant et/ou complètement autiste, on fera déjà un grand pas en avant...le 26/06/2013 à 15:04 -
TheGzDMembre émériteCe qui est le plus marrant la-dedans c'est que l'UE arrive à la même conclusion que l’État français il y a quelques années.
Seul hic au tableau c'est qu'un grand nombre d'administrations françaises, qui était passées au tout libre à l'époque, ont déjà fait marche arrière face aux coût du libre qui explosent très rapidement en services d'intégration, maintenance, correctifs, ...
Dans les solutions dites propriétaires ces services qui sont majoritairement inclus dans le prix des licences, et réalisés avec plus d'efficacité vu que le suivi n'est pas assurée par un tiers non impliqué dans le développement du produit.
Et puis le libre c'est bien mais faudrait pas non plus croire que c'est la panacée : avez-vous vraiment envie qu'un certain nombre de services numériques publics, comme celui des impôts ou encore de la sécurité sociale, soit assurés par des logiciels dont les sources (et donc les failles) sont à la vue de tous sur la toile ?
Pourquoi devrait-il en être autrement pour des entreprises privés ?
Ces dernières peuvent-elles se permettre ce genre de failles de sécurité ?
Comme votre banque par exemple ? Les services de gestion de la circulation (feux tricolores, contrôles aériens, ...) ? Sérieusement ...le 26/06/2013 à 14:14 -
imikadoRédacteurEn novembre 2012, ils éconimisaient 11 millions d'euros
Envoyé par TheGzD Envoyé par TheGzD
Le libre permet de faciliter l'échange de données: si mon administration utilise la dernière version d'office, dois-je demander à un prestataire, ou administration dans une autre région d'acheter elle aussi la dernière version d'office(voir office tout court) pour pouvoir lire/modifier les fichiers que je lui ai envoyé ?
Et le cas où ce prestataire/adminstration utiliserait GNU/linux ? pas d'office sous linux
Si demain, tous les pdfs disponibles aux téléchargements étaient remplacés par un nouveaux format pdfx qui nécessiterait un logiciel payant pour le consulter, qu'en diriez-vous ?le 26/06/2013 à 14:44 -
erwanlbInactifÉconomiquement parlant et avec des chiffres et en évitant les discours de principe et la belle théorie sur le libre ou pas libre...on a quoi comme retours sur ce débat ?le 26/06/2013 à 14:05
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imikadoRédacteurL'argument de l'emploi tombe à l'eau dans le sens où autant pour libreoffice/openoffice, une société éditrice peut vendre une prestation de développement d'un plugin/fonctionnalité facilement, autant, il est difficile d'envisager la même chose pour un office
4
Autre exemple plus concret: Talend
Cette société utilise un logiciel libre: Eclipse sur lequel elle s'est appuyé pour développer sont ETL : Talend
Elle vie de la vente de services, support...
Ou encore mieux: Oracle
qui ne connait pas cette société qui engendre bien des bénéfices
Et pourtant: leur base de donnée est librement téléchargeable, ce qui est payant ce sont les mises à jour de sécurité et le support
Ou RedHat
qui dégageait un bénéfice net de 40,4 millions de dollars en vendant du services autour de sa version de GNU/linux redhat
Source: http://www.capital.fr/bourse/actuali...nsensus-852927le 26/06/2013 à 14:53 -
el_slapperExpert éminent séniorEnfin bref : le cout de la licence est faible par rapport au cout total d'utilisation.
Donc ils se focalisent sur un détail, sans regarder le principal(l'adéquation de l'outil avec la tache à accomplir). Pouah.le 26/06/2013 à 16:39 -
RayekModérateur5. Redévelopper toutes les applications existante utiliser dans la fonction publique (et la je pense que le coût ne sera pas moindre car cela ne se limite pas qu'à la suite bureautique microsoft)
6. Former tout le service hotline à linux et à l'assistance des utilisateurs à linux(Pas comme si 90% de la population a l'habitude de windows)
Sinon tu crois vraiment que les anti virus ne seront pas nécessaire par ce que les gens sont sur linux ? Doux rêve quand même sachant qu'une bonne partie des problèmes se trouvent entre la chaise et le clavier.
Désoler mais utilisant les deux, OpenOffice a encore pas mal de progrès à faire au niveau de l’ergonomie et des fonctionnalités.
Tu n'en as pas besoin, mais que sais tu du fonctionnement des administrations.
Connais tu un service qui fait à la fois : Boite mail/ Gestion des calendriers/planning de toutes une équipe non payant ? (Dans un seul et même logiciel). Je n'ai pas le souvenir que Thunderbird permette cela.
Et je pense qu'on ne pense pas non plus à d'autres contraintes qui augmenteraient le coût de la migration.le 26/06/2013 à 17:52 -
DarkzinusExpert éminent sénior[TROLL ON]
Et elle a coûté combien cette étude ?
[\TROLL OFF]le 26/06/2013 à 14:26