PRISM : la NSA met sur pied de nouveaux systèmes de sécurité informatique
Pour surveiller les administrateurs système
Le 2013-06-25 13:35:26, par Stéphane le calme, Chroniqueur Actualités
Mise à jour du 25/06/2013
Pour éviter de nouvelles fuites à l'instar de la révélation du projet PRISM, le Général Keith B. Alexander, Directeur de la NSA, a annoncé la mise en place de nouvelles procédures de sécurité informatique.
« Nous mettons en place des actions qui nous donneront la capacité de surveiller nos administrateurs systèmes, ce qu'ils font, ce qu'ils prennent » explique le Général à la chaîne ABC précisant par la suite qu'ils avaient changé les mots de passe.
Par exemple, une « two-man rule » a été mise sur pied pour limiter la capacité pour chacun des 1 000 administrateurs systèmes d'avoir des accès non autorisés sur l'ensemble du système. S'inspirant de l'identification à double facteurs, cette règle nécessitera l'aval d'un employé de la NSA pour avoir accès a une information jugée sensible. La NSA voudrait ainsi tout faire pour renforcer l'accès à ses données et compte aussi sur le soutien de ses employés.
Précisons qu'Edward Snowden, l'homme par qui le scandale est arrivé, n'était pas un analyste à la solde de la NSA mais un administrateur système employé par l'entreprise privée Booz Allen Hamilton. À ce titre, il disposait d'un accès aux bases de données de la NSA, confie-t-il au quotidien britannique The Guardian.
Cette affaire prend désormais de gigantesques proportions. Le jeune homme qui s'est d'abord retrouvé à Honk Kong a mis du sable dans les relations diplomatiques entre Washington et Pékin parce que la Chine s'est refusée à l'interpeller. Désormais les États-Unis haussent le ton contre la Russie où Snowden se trouve actuellement.
Le secrétaire d'État américain John Kerry a menacé lundi la Chine et la Russie de conséquences sur leurs relations avec Washington en jugeant « très décevant » le fait que l'ancien consultant de la CIA ait pu voyager de Hong Kong vers Moscou.
Selon des analystes, il est probable que les Russes interroge Snowden, curieux d’en apprendre le plus possible sur ce qu’il savait à propos de l’espionnage électronique américain contre Moscou.
Source : NYT
Et vous ?
Au vu de la tournure des évènements, que pensez-vous des révélations de Snowden ? A-t-il fait le bon choix ?
Pour éviter de nouvelles fuites à l'instar de la révélation du projet PRISM, le Général Keith B. Alexander, Directeur de la NSA, a annoncé la mise en place de nouvelles procédures de sécurité informatique.
« Nous mettons en place des actions qui nous donneront la capacité de surveiller nos administrateurs systèmes, ce qu'ils font, ce qu'ils prennent » explique le Général à la chaîne ABC précisant par la suite qu'ils avaient changé les mots de passe.
Par exemple, une « two-man rule » a été mise sur pied pour limiter la capacité pour chacun des 1 000 administrateurs systèmes d'avoir des accès non autorisés sur l'ensemble du système. S'inspirant de l'identification à double facteurs, cette règle nécessitera l'aval d'un employé de la NSA pour avoir accès a une information jugée sensible. La NSA voudrait ainsi tout faire pour renforcer l'accès à ses données et compte aussi sur le soutien de ses employés.
Précisons qu'Edward Snowden, l'homme par qui le scandale est arrivé, n'était pas un analyste à la solde de la NSA mais un administrateur système employé par l'entreprise privée Booz Allen Hamilton. À ce titre, il disposait d'un accès aux bases de données de la NSA, confie-t-il au quotidien britannique The Guardian.
Cette affaire prend désormais de gigantesques proportions. Le jeune homme qui s'est d'abord retrouvé à Honk Kong a mis du sable dans les relations diplomatiques entre Washington et Pékin parce que la Chine s'est refusée à l'interpeller. Désormais les États-Unis haussent le ton contre la Russie où Snowden se trouve actuellement.
Le secrétaire d'État américain John Kerry a menacé lundi la Chine et la Russie de conséquences sur leurs relations avec Washington en jugeant « très décevant » le fait que l'ancien consultant de la CIA ait pu voyager de Hong Kong vers Moscou.
Selon des analystes, il est probable que les Russes interroge Snowden, curieux d’en apprendre le plus possible sur ce qu’il savait à propos de l’espionnage électronique américain contre Moscou.
Source : NYT
Et vous ?
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Traroth2Membre émériteNon, c'est exactement l'inverse. Dénoncer le comportement d'un gouvernement qui met en danger la liberté des citoyens est un acte de patriotisme. On ne le répétera jamais assez : Être un citoyen, ce n'est pas simplement fermer sa gueule !le 02/07/2013 à 11:18
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cahnoryMembre avertiOn ne peut appliquer le "secret défense" que si l'objet du secret est constitutionnel, révéler un acte anticonstitutionnel est du patriotisme/civisme.
Si le secret est anticonstitutionnel, le "secret défense" ne s'applique pas, il n'y a donc pas traitrise mais patriotisme/civisme.le 26/06/2013 à 14:06 -
calvaireExpert confirméDire que ce héros a été refusé partout dans les soi-disant pays démocratiques… qui sont en fait tous des vassaux de l’impérialisme américain et qui ont trop peur de la réaction de l’oncle Sam…
La Russie, qu’on aime ou pas, c’est souverain… Ce qui est loin d’être notre cas.le 27/09/2022 à 10:11 -
r0dExpert éminentDans cette histoire, tout le monde parle d'intérêt de pays. D'un état.
Il faut faire attention car d'une part, l'intérêt d'un pays ce n'est pas très clair. J'aurais tendance à dire que l'intérêt d'un pays, en vérité, c'est l'intérêt de la classe dominante dudit pays. Pensez-vous que les élites gouvernent dans l'intérêt du peuple ou selon ses propres intérêts?
D'autre part, l'intérêt d'un pays c'est bien beau, mais ne serait-il pas plus important de se préoccuper de l'intérêt de tout le monde, de tous les pays?le 09/07/2013 à 15:03 -
r0dExpert éminentJe suis internationaliste, et pourtant contre un gouvernement mondial. A vrai dire, je trouve que 60 millions de personnes c'est déjà trop pour un seul et unique gouvernement.
Le problème se situe dans la définition de gouvernement ainsi que dans l'échelle de grandeur (pas besoin de l'idée de nation dans mon raisonnement). La définition qui est la mienne est celle des lumières, et en particulier celle de Montesquieu: l'état est un outil qui applique les décisions prises par le peuple; l'état ne décide rien, il administre. Aujourd'hui c'est l'inverse, ona l'illusion qu'onchoisit des représentants qui prennent les décisions pour nous.
Or, pour que le peuple soit capable de prendre les décisions, il faut que:
1/ il soit parfaitement informé.
2/ l'échelle de l'état ne soit pas trop grande.
Car en effet, on ne peut pas trancher un problème dont on ne connait pas les tenants et les aboutissants. Et de même, à mon avis, on ne peut pas prendre une décision à 60 millions de personnes. Déjà que c'est difficile de se mettre d'accord quand on est deux...le 09/07/2013 à 16:27 -
NeckaraInactifDonc si mon gouvernement décide d'assassiner des journalistes dérangeants dans d'autres pays, je ne dis rien et je laisse couler, ce n'est pas à moi, simple citoyen du pays X, d'annoncer que mon gouvernement est responsable ?
Je dois donc me faire complice de ces meurtres ?
Ce type de raisonnement ne tient pas. De plus, si on le laisse faire, il continuera et le jour ou cela sera découvert, les tensions seront bien plus vives. C'est comme une épée de Damoclès qui grossirait et s'alourdirait au fils des années.
Puisque tu nous offre une comparaison avec un enfant de 5 ans, continuons alors :
J'ai 5 ans, mes parents enferment ma grande sœur dans une cage, la battent tout les jours et finissent par la tuer. Je ne dit rien, je ne vais tout de même pas dénoncer mes parents et finir à la rue.
Mes parents continuent alors avec ma petite sœur avec le même résultat.
Puis c'est finalement mon tour, mais il n'y a plus personne pour me sauver.
Si on laisse faire au gouvernement ce qu'il veut à l'étranger, on lui laisse une porte grande ouverte pour qu'il puisse faire ce qu'il veut dans son propre pays.
De plus, si on fait cela, les citoyen d'un autre pays peuvent également penser la même chose, ainsi on ouvre aussi une porte aux autres gouvernements à faire ce qu'ils veulent dans notre propre pays.le 10/07/2013 à 9:34 -
MuchosMembre expertJe suis fatigué de croire en mon action citoyenne et de dissuader mes proches de céder devant « le complot ». J'y crois encore, parce que je sais que le modèle actuel ne peut pas tenir, mais je suis fatigué…le 17/01/2014 à 18:42
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sevyc64ModérateurSi le langage est de plus en plus codé comme avec l'exemple du SMS, notre vocabulaire s’appauvrit de plus en plus. On utilise de moins en moins de mot différents dans la vie de tous les jours (la plus intéressante pour les espions).
J'ai entendu un linguiste dire, y a pas longtemps, qu'avec le langage sms, on n'utiliserait guère plus de 600 mots différents.
Avec l'appauvrissement du vocabulaire, il y a aussi l'appauvrissement des formules syntaxiques. On fait des phrases de plus en plus simple, de plus en plus courtes. Phénomène justement encore plus amplifié en sms.
Aussi paradoxal que ça puisse paraitre, si le sms est parfois difficile à comprendre pour nous humains, il serait au contraire bien plus facile à décoder et comprendre par des algorithmes que le langage naturel du fait même de sa pauvreté.le 18/01/2014 à 11:02 -
Ryu2000Membre extrêmement actifEdward Snowden et Julien Assange ont demandé à plusieurs pays de les accueillir, mais il n'y a que la Chine et la Russie qui ont eu le courage de le faire, les autres pays sont probablement terrorisé par les USA, donc ils n'ont pas voulu prendre le risque de protéger ces lanceurs d'alertes.
Pourquoi la demande d'asile d'Edward Snowden en France a peu de chance d'aboutir
L'Assemblée nationale refuse d'accorder l'asile en France au fondateur de WikiLeaks, Julian Assange
L'état US est un bourreau. Peu de pays osent ne pas constamment aller dans son sens.
En ce moment les USA sont en train de perdre leur leadership, du coup ils deviennent plus agressif que d'habitude.le 27/09/2022 à 10:04 -
chivRédacteurLe fait que les américains espionnent tout le monde n'est pas vraiment une surprise et la réaction offusquée de nos dirigeants est assez grotesque. Comme si on ne s'en doutait pas auparavant.
Ce que je trouve plus choquant par contre c'est que depuis quelques semaines que PRISM fait parler de lui, nos dirigeants européens avaient bien peu réagis au fait que les américains espionnent l'ensemble des citoyens européens mais font un scandale quand ils découvrent que les bâtiments officiels sont sur écoute.
Alors comme ça des micros dans vos bureaux à Bruxelles c'est un scandale mais qu'on espionne 360 Millions de citoyens quotidiennement vous vous en foutez ? Hmm…le 01/07/2013 à 11:54