Transcriptor : une première étape vers les ordinateurs biologiques ?
Des chercheurs de Stanford créent le premier transistor génétique
Le 2013-04-12 12:56:23, par Cedric Chevalier, Expert éminent sénior
Des bio-ingénieurs de l’université de Stanford viennent de réaliser le premier transistor biologique.
Baptisé « Transcriptor », son fonctionnement est assez similaire à son équivalent électronique. De même qu’un transistor électronique contrôle le flux de courant à travers un circuit électrique, le Transcriptor module l’activité d’une enzyme appelée RNA polymérase. Pour l’analogie, le fil électrique est représenté par le brin d’ADN, l’électron par la RNA polymérase et le transistor par un ensemble d’enzymes spéciales.
La fonction Transcriptor est réalisée par des enzymes spéciales appelées « Integrase ». « Nous avons réaffecté un groupe de protéines naturelles appelées Integrase afin de moduler l’activité de l’ARN polymérase et cela nous a permis de concevoir une amplification génétique logique », explique Drew Endy, PHD, assistant à l’Université de Stanford et chercheur, principal auteur du projet.
Ce transistor biologique est le dernier élément nécessaire pour la construction des ordinateurs biologiques fonctionnant avec des cellules vivantes.
Par ailleurs, Drew Andy, en compagnie de Monica Ortiz, étudiante en thèse de doctorat, a réussi à mettre sur pied un « Internet cellulaire ». Pour cela, ils se sont servis du mécanisme de réplication du virus M13.
Source : Standford
Et vous ?
Que pensez-vous de cet exploit ?
Baptisé « Transcriptor », son fonctionnement est assez similaire à son équivalent électronique. De même qu’un transistor électronique contrôle le flux de courant à travers un circuit électrique, le Transcriptor module l’activité d’une enzyme appelée RNA polymérase. Pour l’analogie, le fil électrique est représenté par le brin d’ADN, l’électron par la RNA polymérase et le transistor par un ensemble d’enzymes spéciales.
La fonction Transcriptor est réalisée par des enzymes spéciales appelées « Integrase ». « Nous avons réaffecté un groupe de protéines naturelles appelées Integrase afin de moduler l’activité de l’ARN polymérase et cela nous a permis de concevoir une amplification génétique logique », explique Drew Endy, PHD, assistant à l’Université de Stanford et chercheur, principal auteur du projet.
Ce transistor biologique est le dernier élément nécessaire pour la construction des ordinateurs biologiques fonctionnant avec des cellules vivantes.
Par ailleurs, Drew Andy, en compagnie de Monica Ortiz, étudiante en thèse de doctorat, a réussi à mettre sur pied un « Internet cellulaire ». Pour cela, ils se sont servis du mécanisme de réplication du virus M13.
Source : Standford
Et vous ?
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KannagiExpert éminent séniorAu moins le sens du mot virus auras plus de sens avec un ordinateur biologie
ça doit peut être avoir des avantages , mais si ces cellules se font attaqué par des bactéries ou virus ça sera galère.le 12/04/2013 à 14:09 -
TaurreMembre du ClubSalut,
Pour le silicium, on a pas trop de soucis à ce faire : « C'est l'élément le plus abondant dans la croûte terrestre après l'oxygène, soit 25,7 % de sa masse ». Autant dire que quand il n'y en aura plus, il ne restera plus grand chose sur Terre (à part de l'eau).
Sinon, ce genre d'innovations me laissent perplexe : comment pourrait-on garantir le bon fonctionnement du bouzin, comme on le peut aujourd'hui sur base de lois physiques ?le 13/04/2013 à 18:17 -
shenron666Expert confirmébah c'est simple, tu achètes 2 ordis biologiques de sexe différents
et tu les fait se reproduire
à ma connaissance, les neurones transmettent chimiquement l'information
pas électriquementle 19/04/2013 à 11:44 -
ymoreauMembre émériteEt quels seraient les avantages des composants biologiques sur les composants électroniques ?le 12/04/2013 à 17:21
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sinasquaxMembre régulierNorton antivirus va faire faillite, on devra appeler notre médecin traitant quand il y aura un problème.le 12/04/2013 à 21:03
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psykokarlMembre confirméQu'en penser...
Un circuit métallique est inerte et a donc une longévité supérieure a une circuit biologique. La réplication cellulaire peut compenser mais cela nécessitera un apport de matière en plus de l'énergie.
Il faut de la sousoupe pour faire grandir nos petites cellules!!!
Sans être spécialiste, je prédis qu'un électron dans un circuit métallique se déplace plus vite qu'un brin d'ARN messager entre deux cellules. J'ai des doute au niveau performance.
L'avantage, humm...
Peut être le multiplexage de l'information: Base binaire contre base quaternaire. Création de hardware évolutif que ne permet pas l'ordinateur quantique. Je ne vois pas trop en fait.
Cela dit on ne peut pas présumer de l'apport d'une avancée de recherche avant qu'elle ait abouti.
Wait an see donc.le 14/04/2013 à 6:20 -
LadyMembre éprouvéEn fait il y a les 2. Si je me souvient bien de mes cours de physio animal le long de l'axone d'un neurone le message est électrique (ou plutôt électrochimique : une histoire d'ions et de perméabilité de membranes voltage dépendante). Entre neurone c'est chimique via les neurotransmetteurs.le 19/04/2013 à 13:01
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MiistikMembre émériteExcusez sans doute mon ignorance mais je ne saisis pas l'intérêt de l' "ordinateur biologique".
Un premier pas vers l'écologie électronique ?le 12/04/2013 à 13:40 -
laerneMembre éprouvéCe commentaire est énorme*!!!
Alors je vote pour*! Merci pour le bon coup de rire*!
Disons que la recherche sur l'ADN plutôt que de développer des armes biochimiques (dont le but est de provoquer des pandémie locale) a développé une application beaucoup plus saine pour l'humanité (avec des médicaments et un tas d'autre je n'en disconvient pas).le 12/04/2013 à 14:46 -
CassangelCandidat au ClubOn va pouvoir booster nos cerveaux ?
"- hey, t'as combien de mémoire vive dans ton pouce la ?
-J'en sais rien mais je ram sur facebook !"le 12/04/2013 à 20:11