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Un GNOME OS se prépare

Nouvelle plateforme de test et de développement pour contrer l'impopularité du projet GNOME

Le 2012-08-10 09:43:58, par tarikbenmerar, Chroniqueur Actualités
C'est probablement le moment ou jamais pour que le projet GNOME améliore son image et ses process, afin de contrer son impopularité croissante au sein de la communauté Linux.

La solution pourrait venir du GNOME OS, une idée discutée dans la "Guadec 2012", une récente conférence de développeurs organisée en Espagne.

Le contributeur Allan Day a même dévoilé le plan concret de ce projet dans un billet de blog qui illustre les motivations majeures derrière ce nouveau projet.

Principalement, GNOME OS vise à améliorer l'expérience utilisateur, et à faciliter le test et le développement des applications GNOME.
Ce ne sera donc aucunement une énième distribution Linux concurrente, mais une initiative « principalement destinée à être une plateforme de test et de développement », explique Day.
L'équipe du projet espère que les améliorations obtenues à travers GNOME OS auront un apport positif au projet GNOME lui-même.

Dans le cadre de GNOME OS, les contributeurs vont principalement créer un nouveau modèle de développement et d'installation d'applications dans les mois à venir. Ce framework sera disponible aux distributions GNOME existantes, si elles souhaitent s'en servir.

L'apport majeur pour les distributions réside dans le fait que les applications sandboxées resteraient compatibles des années durant au lieu de quelques mois, simplifiant ainsi la création des paquets. Ce nouveau modèle pourrait ainsi résoudre le problème de stabilité inhérent à l'API de GNOME et qui rend le développement et la distribution d'applications difficiles.

Selon Day, GNOME OS aidera aussi à compléter l'expérience utilisateur de GNOME 3, une tâche à laquelle un délai de 18 mois a été fixé.
Le noyau de l'expérience utilisateur de GNOME 3 est refait et les développeurs sont en train de concevoir un ensemble d'applications qui constitueront la base d'un « nouveau modèle d'accès au contenu, stocké localement ou en ligne ». GNOME 3 sera aussi compatible avec les dispositifs tactiles, pour bénéficier de la popularité des tablettes.

Bien qu'ambitieux, Day juge que « GNOME OS n'est pas aussi irréaliste comme vous ne pourriez croire. La communauté est actuellement en train de travailler sur les différentes parties du projet. »



Source : blog de Allan Day

Et vous ?

Que pensez-vous d'un tel projet et de ses motivations ?
Un GNOME OS réussira-t-il à rendre à GNOME sa popularité au sein de la communauté Linux ?
  Discussion forum
13 commentaires
  • Lupus Michaelis
    Membre du Club
    Le rejet de GNOME 3 est facile à comprendre.

    GNOME3 brise toute habitude de GNOME2. Faisons un petit catalogue*:

    Le comportement aberrant des bureaux dynamiques. Un bureau vide est un bureau qui n'existe pas. J'ai l'habitude d'utiliser les bureaux virtuels par paire. Les bureau 0 et 1 pour la navigation et la communication, bureaux 2 et 3 pour le projet 1, bureaux 4 et 5 pour le projet 2. Et j'ajoute des bureaux à la demande, *puis* je les équipe. C'est un peu comme quand on construit une maison*: d'abord on construit les pièces, puis on les équipe. Gnome Shell a une approche totalement différente*: tout bureau vide est supprimé (sauf le dernier). Pour créer un nouveau bureau, il faut commencer à remplir le bureau 1. C'est un peu comme si dans un agenda, on avait le lundi et le mardi, pour créer un rendez-vous le vendredi, il faut d'abord créer le rendez-vous mardi, puis le déplacer à mercredi, jusqu'à atteindre le jour désiré.

    Le changement sémantique de l'icône d'application. Quand on clique sur un lanceur, ça peut avoir plusieurs significations*: on veut instancier l'application*; on veut ouvrir une fenêtre de l'application*; on veut accéder à l'application. La sémantique dépend souvent de l'application, c'est d'ailleurs un point qui peut souvent perturber les béotiens (un peu comme le boutton de «*fermeture*» sur une fenêtre). Pour certaines applications, il est pertinent qu'une nouvelle invocation soit effectuée (un terminal, un éditeur de texte)*; pour d'autres, ce sera une nouvelle fenêtre au sein de la même instance applicative (un navigateur, un IDE, une suite bureautique)*; enfin, l'accès à la fenêtre de l'application (un jeu par exemple). Le choix, contesté de GNOMEShell, c'est de considérer que toutes les applications n'ont besoin que d'une seule instance, regroupées sous une même hiérarchie.

    Puisque l'icône désigne forcément une application, qui possède des fenêtres, il devient logique que la liste des fenêtres et la liste des applications soient en double-emploi*: ainsi pour «*optimiser*» l'usage de l'espace graphique (notez que sur mes 23", ça me fait une belle jambe), on été fusionnés le menu de lancement et la gestion des fenêtres.
    Ça veut dire que, pour retrouver sa fenêtre à la souris, il faut au moins trois clic, là où il n'y en avait besoin que de un. Mais aussi, que la navigation dans les fenêtres est modifiée*: puisque les fenêtres sont rangées par application, et non plus par ordre d'invocation.

    Tout ceci implique que*:
    - il n'est pas possible de savoir, d'un coup d'œil, quelles sont les fenêtres accrochées au bureau courant.
    - GNOME décide comme trier les fenêtre (par application) à ma place (par bureau et donc par tâche).
    - une diminution de la productivité par une augmentation des manipulations pour un même travail.

    Un jour je testerai à nouveau GNOME3. Mais je pars avec une opinion tellement négative que je doute de ne jamais apprécier l'environnement.

    Je finirais en faisant un point vieux con. J'ai longtemps utilisé BeOS. Cet OS avait un bureau organisé, grosso modo, comme c'est le cas dans GNOME3. Les points qui rendaient le système utilisable, c'était la séparation de l'affichage des listes de fenêtres et le menu d'accès aux applications. On savait à tout moment quelles applications étaient invoquées, et la navigation par raccourcis clavier se faisait par application et/ou par fenêtre.

    Il faudra que j'installe HaikuOS, tiens
  • MaitrePylos
    Modérateur
    Je ne comprend pas le rejet de Gnome3.
    Je suis dessus depuis des mois et cet environnement est tout simplement superbe.
    Facile, conviviale et agréable à souhait.
  • Lupus Michaelis
    Membre du Club
    Envoyé par xelab
    Pour ma part j'aimerais que la zone de notification ne soit pas en bas et masquée mais bien en haut dans le panel et toujours visible (notamment pour mes mails), mais ce n'est pas possible pour le moment.
    Elle est masquée pour ton bien, tu risques d'être diverti par une icone qui change de couleur. Personnellement, je met souvent 15*min à 1*h avant de m'apercevoir que Pidgin est passé du rond vert à la tête jaune. La preuve que c'est éminemment perturbant. L'équipe d'ergonomes a dû faire les tests avec des hyperactifs, ce n'est pas possible autrement.
  • alexrtz
    Membre expérimenté
    Envoyé par Lupus Michaelis
    Le comportement aberrant des bureaux dynamiques. Un bureau vide est un bureau qui n'existe pas. J'ai l'habitude d'utiliser les bureaux virtuels par paire. Les bureau 0 et 1 pour la navigation et la communication, bureaux 2 et 3 pour le projet 1, bureaux 4 et 5 pour le projet 2. Et j'ajoute des bureaux à la demande, *puis* je les équipe. C'est un peu comme quand on construit une maison*: d'abord on construit les pièces, puis on les équipe.
    Gros gros +1 : c'est exactement la raison pour laquelle je ne peux pas utiliser Gnome 3.

    Envoyé par Lupus Michaelis
    Un jour je testerai à nouveau GNOME3. Mais je pars avec une opinion tellement négative que je doute de ne jamais apprécier l'environnement.
    Pareil et, en ce qui me concerne, les différentes discussions sur les nouvelles "fonctionnalités" renforcent ce sentiment.
  • liberforce
    Modérateur
    Envoyé par Lupus Michaelis

    Le comportement aberrant des bureaux dynamiques. Un bureau vide est un bureau qui n'existe pas. J'ai l'habitude d'utiliser les bureaux virtuels par paire. Les bureau 0 et 1 pour la navigation et la communication, bureaux 2 et 3 pour le projet 1, bureaux 4 et 5 pour le projet 2. Et j'ajoute des bureaux à la demande, *puis* je les équipe. C'est un peu comme quand on construit une maison*: d'abord on construit les pièces, puis on les équipe. Gnome Shell a une approche totalement différente*: tout bureau vide est supprimé (sauf le dernier). Pour créer un nouveau bureau, il faut commencer à remplir le bureau 1. C'est un peu comme si dans un agenda, on avait le lundi et le mardi, pour créer un rendez-vous le vendredi, il faut d'abord créer le rendez-vous mardi, puis le déplacer à mercredi, jusqu'à atteindre le jour désiré.
    Avec dconf-editor, désactive la clé org.gnome.shell.overrides.dynamic-workspaces.
    Ensuite la clé org.gnome.desktop.wm.preferences.num-workspaces permet d'indiquer le nombre de bureaux que l'on veut. Tu as aussi des extensions sur extensions .gnome.org pour ça.

    Envoyé par Lupus Michaelis

    Le changement sémantique de l'icône d'application. Quand on clique sur un lanceur, ça peut avoir plusieurs significations*: on veut instancier l'application*; on veut ouvrir une fenêtre de l'application*; on veut accéder à l'application. La sémantique dépend souvent de l'application, c'est d'ailleurs un point qui peut souvent perturber les béotiens (un peu comme le boutton de «*fermeture*» sur une fenêtre). Pour certaines applications, il est pertinent qu'une nouvelle invocation soit effectuée (un terminal, un éditeur de texte)*; pour d'autres, ce sera une nouvelle fenêtre au sein de la même instance applicative (un navigateur, un IDE, une suite bureautique)*; enfin, l'accès à la fenêtre de l'application (un jeu par exemple). Le choix, contesté de GNOMEShell, c'est de considérer que toutes les applications n'ont besoin que d'une seule instance, regroupées sous une même hiérarchie.
    C'est justement pour cette raison que tu peux choisir comment ouvrir ton application. Le comportement par défaut c'est de mettre à l'avant plan l'application si elle est déjà lancée, mais d'autres comportements sont possibles en pressant des touches:
    http://live.gnome.org/GnomeShell/Che...n_the_overview

    Envoyé par Lupus Michaelis

    Puisque l'icône désigne forcément une application, qui possède des fenêtres, il devient logique que la liste des fenêtres et la liste des applications soient en double-emploi*: ainsi pour «*optimiser*» l'usage de l'espace graphique (notez que sur mes 23", ça me fait une belle jambe), on été fusionnés le menu de lancement et la gestion des fenêtres.
    Ça veut dire que, pour retrouver sa fenêtre à la souris, il faut au moins trois clic, là où il n'y en avait besoin que de un. Mais aussi, que la navigation dans les fenêtres est modifiée*: puisque les fenêtres sont rangées par application, et non plus par ordre d'invocation.
    Tu m'expliquera pourquoi tu as besoin de 3 clics. Si tu es sur le bon bureau virtuel, tu n'as qu'à jeter ta souris dans le coin supérieur gauche, trouver ta fenêtre, et cliquer une fois dessus. Ça fait un clic chez moi. Si tu n'as qu'une instance (ex: ton client mail) et qu'il est sur un autre bureau, tu peux aussi cliquer sur son icône dans l'overview : tu changes de bureau et tu as l'application au premer plan. Toujours un clic.

    Envoyé par Lupus Michaelis

    Tout ceci implique que*:
    - il n'est pas possible de savoir, d'un coup d'œil, quelles sont les fenêtres accrochées au bureau courant.
    Certes, il faut jeter sa souris dans le coin haut gauche, ou appuyer sur la touche Super_L (touche Windows). Tu as le Alt+Tab aussi.

    Envoyé par Lupus Michaelis

    - GNOME décide comme trier les fenêtre (par application) à ma place (par bureau et donc par tâche).
    Bin non, tu peux les regrouper comme tu veux.

    Envoyé par Lupus Michaelis

    - une diminution de la productivité par une augmentation des manipulations pour un même travail.
    C'est sur qu'il faut bien une ou deux semaines pour se familiariser. Mais quel que soit le système que tu testes, tu seras toujours moins productif sur un nouveau système que sur ton système de prédilection, le changer de changer ton approche et t'adapter.

    Envoyé par Lupus Michaelis

    Un jour je testerai à nouveau GNOME3. Mais je pars avec une opinion tellement négative que je doute de ne jamais apprécier l'environnement.
    En même temps il faut un minimum d'ouverture pour s'adpater à un autre système. Si tu testes à contrecoeur cela ne fera que renforcer tes conclusions.

    Envoyé par Lupus Michaelis

    Je finirais en faisant un point vieux con. J'ai longtemps utilisé BeOS. Cet OS avait un bureau organisé, grosso modo, comme c'est le cas dans GNOME3. Les points qui rendaient le système utilisable, c'était la séparation de l'affichage des listes de fenêtres et le menu d'accès aux applications. On savait à tout moment quelles applications étaient invoquées, et la navigation par raccourcis clavier se faisait par application et/ou par fenêtre.

    Il faudra que j'installe HaikuOS, tiens
  • ProgVal
    Membre éclairé
    J'ai du mal à comprendre l'intérêt de Gnome OS. Si c'est seulement pour le sandboxing, il existe déjà une petite distribution exotique du nom de NixOS qui peut probablement le faire.

    @MaitrePylos: De même.
    Gnome 3.0 avait l'invonvéniant de de ne pas avoir d'extension, et Gnome 3.2 avait un bug qui le rendait inutilisable sur mon ordi. Mais là je suis actuellement sur Gnome 3.4, et ça marche bien.
  • 4sStylZ
    Membre éprouvé
    De même que MaitrePylos. J'ai vraiment l'impression que cette interface est la seule à sortir du lot avec Unity et son HUD et OSX avec son Dock.

    Le problème c'est qu'OSX je suis, franchement allergique (désolé) pour des dizaines de petits détails : Pas de gestion des fenêtres agréable, et le fait par exemple de devoir aller dans la barre d’outil pour fermer un à un chaques programmes… Mon père a acheté un mac, et du fait que ce ne soit pas un geste naturel il avait tendance à garder toute les applis ouvertes. Mais c'est surement le fait que je n'ai plus bossé sur mac depuis OS 8 que j’ai un peu les nerfs dessus...

    Et ensuite Unity, les dernières moutures sont pas mauvaise, je n’ai plus les plantages des deux premières versions, mais quand sur le même OS j'installe Gnome 3... Ouch, tout est plus rapide. Tout dépend peut être des configs.

    Ce que j’aime avec Gnome 3 c’est l’accès rapide aux applications, les systèmes d’activités en mosaique, et le fait que ce système soit accessible à des gens qui ne connaissent rien du PC.
    Il y a par contre un léger soucis avec certaines applis qui restent en « taches de fonds » C’est pour moi un problème pour ce qui est presque l’interface la plus simpliste pour des gens peu doués. Les gens âgés, ne pensent pas à regarder là, et ne comprennent pas pourquoi les applications se collent dans un tout petit coin de leurs écrans.

    Quoi qu’il en soit je ne suis pas prêt de la décrocher de mon poste familiale doté d’Ubuntu 12.04 qui est je trouve l’une des meilleurs distrib au niveau stabilité sur mon matériel. C’est la seule avec laquelle je n’ai jamais eu de bug d’affichages, plantages diverses, et ceux dès la première installation…
  • air-dex
    Membre expert
    Envoyé par tarikbenmerar

    Principalement, GNOME OS vise à améliorer l'expérience utilisateur

    [...]

    Selon Day, GNOME OS aidera aussi à compléter l'expérience utilisateur de GNOME 3, une tâche à laquelle un délai de 18 mois a été fixé.
    Le noyau de l'expérience utilisateur de GNOME 3 est refait et les développeurs sont en train de concevoir un ensemble d'applications qui constitueront la base d'un « nouveau modèle d'accès au contenu, stocké localement ou en ligne ». GNOME 3 sera aussi compatible avec les dispositifs tactiles, pour bénéficier de la popularité des tablettes.

    [...]

    Que pensez-vous d'un tel projet et de ses motivations ?
    Gnome a besoin d'un nouveau souffle, et Gnome OS arrive à point nommé pour le lui donner. L'expérience utilisateur était ce qui faisait la force de Gnome 2. Gnome 3 aura transformé ce point fort en point faible. Nautilus, avec le bad buzz autour de Nautilus 3.6, en est un parfait exemple. Gnome 4 (version prévue pour le Gnome OS) s'occupera justement de l'UX de Gnome. À eux de se ressaisir pour redevenir le grand Gnome qu'on a connu avec son armada de logiciels géniaux (GTK, GIMP, Inkscape, Gedit, Rhythmbox, Geany, Nautilus...) qui profiteraient tous des dernières évolutions de l'environnement de bureau.

    Envoyé par tarikbenmerar
    Un GNOME OS réussira-t-il à rendre à GNOME sa popularité au sein de la communauté Linux ?
    Les utilisateurs préfèreront installer Gnome 4 sur leur Ubuntu / Debian / Fedora / Mint / Mageia... plutôt que de passer à Gnome OS. Donc si Gnome OS est une bonne vitrine pour Gnome 4, ça facilitera son adoption sur les autres distros.

    Envoyé par 4sStylZ
    Ce que j’aime avec Gnome 3 c’est l’accès rapide aux applications
    Pas tout à fait d'accord. C'est justement une des raisons (avec la recherche globale) pour laquelle je préfère Unity à Gnome Shell. J'ai testé les deux et j'ai remarqué qu'il fallait souvent un clic de plus pour faire quelque chose sur Gnome Shell que sur Unity. Partant de là, le choix est vite fait. Pour enfoncer le clou, voici une comparaison sur la rapidité entre les deux :

    Envoyé par Lupus Michaelis
    Le rejet de GNOME 3 est facile à comprendre.

    GNOME3 brise toute habitude de GNOME2.
    Et puis Gnome 2 permettait d'organiser son (ses) bureau(x) comme on le voulait. C'était l'idéal d'un point de vue ergonomie car l'interface pouvait être optimisée à souhait. Gnome 3 supprime aussi cette liberté et limite donc l'ergonomie et l'UX.
  • xelab
    Membre expérimenté
    Envoyé par air-dex
    Pour enfoncer le clou, voici une comparaison sur la rapidité entre les deux :
    C'est une comparaison entre Gnome 2 et Unity. Je pense que la comparaison Gnome 3/Unity serait plus équilibrée.

    Ceci dit j'ai été très agréablement surpris par la dernière version d'Ubuntu (avec Unity donc) qui était pourtant auparavant extrêmement buggé. J'aime beaucoup Gnome 3 (j'avoue que je n'utilise que rarement les bureaux virtuels, et la disparition de la barre des tâches m'incite encore moins à les utiliser) mais je pense que je vais, à la faveur d'un changement de machine, repasser à Unity qui m'a l'air désormais mieux fini, plus customisable et plus complet (pour Gnome 3 je verrais dans quelques mois les progrès réalisés pour éventuellement y revenir). Toujours est-il qu'il m'est maintenant difficile de revenir à une interface classique type Windows ou KDE, j'ai l'impression d'être moins productif.
    (au passage, pour ceux qui en ont besoin il semble que sous Unity on peut définir le nombre de bureaux virtuels que l'ont veut)
  • 4sStylZ
    Membre éprouvé
    Je comprend maintenant un peu mieux vos sentiments envers G3.

    Ok, c'est simple, je n'utilise quasiment pas la possibilité des bureaux "multiples" ...

    Donc c'est pour cela que je n'ai jamais eu ce soucis.

    Est ce que vous pensez que les développeurs sont au courant de ce soucis? N'est il pas possible d'activer ou de désactiver la "dynamisation" de ces bureaux?

    Doit bien y avoir une solution pour les prochaines version, il faudrait je pense relever le problème non puisque j'imagine que vous n'êtes pas les seuls pros à avoir ce problème?