Sarkozy ou Hollande : pour qui les développeurs français vont-ils voter ?
Lequel des candidats connait le mieux l'IT ?
Le 2012-05-04 12:11:08, par Gordon Fowler, Expert éminent sénior
A deux jours du scrutin présidentiel, et un débat et moult commentaires un peu partout dans la presse et sur Internet, les positions sont – normalement – un peu plus claires.
L'heure de la décision arrive.
Pour se forger cette décision, chaque citoyen intègre des problématiques qui lui sont propres. Notamment celles qui touchent son emploi et concernent son secteur. Conjoncture du marché, aides au développement, réglementations, infrastructure faîte ou à faire, impôts (professionnels et personnels), croissance (et comment la stimuler), etc.
Les développeurs et les professionnels de l'IT n'échappent a priori pas à la règle.
D'où cette question – avec des réponses qui, nous l'espérons, seront courtoises et le moins partisanes possibles : qui de François Hollande ou de Nicolas Sarkozy vous parait-être le plus à même de soutenir le secteur IT français ? Et de défendre les développeurs ?
Partant du principe de Raymond Aron que « d'être de droite, ou d'être de gauche, c'est d'être hémiplégique », tout commentaire insultant, méprisant ou agressif à l'encontre de personnes n'ayant pas les mêmes opinions seront immédiatement supprimés.
Et vous ?
Lequel des candidats connait le mieux (ou le moins mal) l'IT ? Cette dimension a-t-elle une influence sur votre vote ou pas ?
Un candidat éliminé au prermier tour vous paraissait-il (elle) plus compétent ?
L'heure de la décision arrive.
Pour se forger cette décision, chaque citoyen intègre des problématiques qui lui sont propres. Notamment celles qui touchent son emploi et concernent son secteur. Conjoncture du marché, aides au développement, réglementations, infrastructure faîte ou à faire, impôts (professionnels et personnels), croissance (et comment la stimuler), etc.
Les développeurs et les professionnels de l'IT n'échappent a priori pas à la règle.
D'où cette question – avec des réponses qui, nous l'espérons, seront courtoises et le moins partisanes possibles : qui de François Hollande ou de Nicolas Sarkozy vous parait-être le plus à même de soutenir le secteur IT français ? Et de défendre les développeurs ?
Partant du principe de Raymond Aron que « d'être de droite, ou d'être de gauche, c'est d'être hémiplégique », tout commentaire insultant, méprisant ou agressif à l'encontre de personnes n'ayant pas les mêmes opinions seront immédiatement supprimés.
Et vous ?
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Paul TOTHExpert éminent séniorJe n'attends pas d'un Président de la république qu'il soit versé en matière d'IT mais juste qu'il ne prétend pas s'y connaitre et donc de faire appel à des compétences en la matière pour éclairer ses décisions.
Dans mon cas c'est tout le contraire, j'attends un projet de société civile et non un projet IT.
je reste sans voix devant une telle déclaration.le 04/05/2012 à 13:10 -
javamineMembre éprouvéJe n'aime pas trop la tournure de la question.
Jamais je ne voterai pour un candidat parce qu'il m'avantage moi.
Quand je choisi un candidat, c'est pour l'ensemble de son programme, ce qu'il peut faire pour le pays.le 04/05/2012 à 13:13 -
KiiwiMembre chevronné
Les professeurs n'ont pas été formés pour utiliser l'iPad comme support de cours. Ils ont cru que les professeurs allait changer radicalement de méthode de travail, s'adapter à un outil qu'ils n'ont jamais utilisé, et le tout sans aucune indication, aucun conseil, rien.
Conséquence, l'iPad n'a pas été utilisé dans les cours.
Conclusion: c'était un simple cadeau au lycéen, qui a couté pas mal d'argent au département le plus endetté de France.
Le pire dans tout ça, c'est que la Corrèze avait déjà expérimenté le changement de méthode pédagogique en 2008, avec les ordinateurs portables.
Là encore, ils avaient laissé les professeurs ce débrouiller. Les professeurs n'avaient pas adopté l'ordinateur comme support de cours.
Ils auraient dû prévoir que l'iPad n'allait pas devenir quelque chose de naturel pour les professeurs, alors que l'ordinateur portable ne l'avait pas été.
Je considère également que cette expérience était ridicule, et que sans être madame Irma, ils auraient pu prévoir l'échec que cela allait représenter.
La tablette ne permet pas d’alléger aucun cartable puisqu'il n'existe pas de version numérique des livres scolaires (ce qui aurait dû être prévu, puisque c'est livres c'est ce qui pèse le plus lourd dans le sac d'un collégien. ), que les cours ne sont pas pris sur la tablette (laquelle n'a pas été livrée avec un clavier physique), et donc les classeurs/cahiers sont toujours là.
Par contre, la tablette n'alourdit pas non plus le sac, ça non, elle reste à la maison toute l'année(et pour cause, les collégiens n'ont probablement pas envie de se la faire voler, ni de la casser, ni de la porter pour qu'elle face acte de présence en cours dans le sac sans pouvoir être utilisée ni posée sur la table)
Pour que la tablette puisse fonctionner dans l'enseignement, il faut
- une tablette bridée au maximum pour pas que l'enfant ne joue à Angry Birds ou n'aille sur facebook en cours. (et pas besoin d'une tablette haut de gamme comme l'iPad! )
- que des outils pédagogiques y soient développés. Pour la science, physique, chimie, et même les maths, ça pourrait être très intéressant, ce support qui peut être bien plus riche qu'une feuille de papier, logiciels de math, images animés pour mieux comprendre, schémas interactifs, etc . Pour les matières littéraires, j'ai plus de mal à voir ce que pourrait apporter de plus la tablette qu'un support papier.
- que les professeurs soient formés pour utiliser la tablette et les outils qu'elle propose.
L'Etat n'a pas l'argent nécessaire pour offrir des iPads à tout le monde, faire développer des applications adaptée aux études, et payer une formation pour les professeurs.
je préfère largement que notre argent aille dans notre système de sécurité sociale que dans les mains d’adolescents qui se serviront de l'iPad comme outil ludique.le 04/05/2012 à 16:25 -
powermangaInactifNicolas Sarkozy se dit de favorable au principe des brevets logiciels. François Hollande se dit résolument opposé aux brevets logiciels, estimant qu'il faut « éviter de geler des pans entiers de l'innovation par le biais de « brevets voyous » dont la simple détention permettrait à leurs propriétaires de prélever un droit de péage sur toute innovation ».
Donc étant contre les brevets logiciels, je vous laisse deviner mon attention de vote.le 04/05/2012 à 12:48 -
BouskRédacteur/ModérateurPour ma part j'ai trouvé ridicule l'idée de Hollande d'équiper les collégiens d'iPad.le 04/05/2012 à 13:04
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ecMembre confirméA mon sens l'essentiel n'est pas de soutenir l'IT, mais que les acteurs économiques aient les moyens de réaliser leur besoin d'IT.
Ce n'est pas le rôle des politiques d'être compétents en IT. Le rôle des politique est d'écouter les problèmes exprimés par leurs concitoyens et de choisir entre diverses solutions à des problèmes collectifs. Pour cela ils ne peuvent généralement que s’appuyer sur des compétences techniques portées par d'autres.
J'observe que les professions juridiques sont surreprésentées dans le monde politique. Est-ce que cela améliore la cohérence juridique de la République ? Il ne me semble pas. Donc je parie qu'il en serait de même sur le plan de l'IT si notre profession était bien représentée politiquement.
Imaginons que les professeurs soient de nouveaux plus présents à l'assemblée... est-ce que ce serait une garantie d'amélioration de l'éducation nationale ? Des conditions de travail des profs peut être...le 04/05/2012 à 12:40 -
csperandioMembre habituéMais n'oublie pas les choses suivantes:
- la durée du temps de travail
- le nombre de jours de congés
- l'assurance maladie
- ...
Après rien ne t'empêche à tenter ta chance
Mais il ne faut pas oublier que certaines sociétés font jouer la préférence nationale. En cas de crise, les premiers employés qui sautent sont les étrangers.le 04/05/2012 à 13:38 -
ZiGoM@rMembre avertiTout d'abord, je suis heureux de constater que le corporatisme ne l'emporte pas dans les réponses, c'est assez rare pour être souligné.
Concernant les nouvelles technologies en général, entre un Sarkozy qui ne supporte pas la liberté que nous offre Internet et un Hollande qui n'ose se prononcer sur rien, à part, comme tous les autres candidats, taxer Google et Facebook... je choisis l'abstention.
Dommage que personne durant cette campagne n'est parlé du rôle de l'Etat, de la nature de la concurrence que nous voudrions voir se développer, de la propriété intellectuelle, de la relation entre innovation et liberté économique (électoralement risqué, donc surtout pas !), des questions de droit à l'image, à l'oubli (mieux vaut voter cela en catimini dans les hautes sphères européennes...), à la vie privée ou encore de la liberté d'expression ou de la presse (dommage, à l'heure du tous journalistes) et surtout des conséquences de la crise et des mesures à prendre autre que "j'en parlerais à Angela" ou "la croissance viendra puisque je la désir, contrairement à vous M. le pétainiste corrompu et de surcroit irrespectueux de la présomption d’innocence, etc..".
Ces questions m'importent trop pour qu'en plus d'un grand intérêt, j'accorde autre chose que du mépris à cettecasteclasse politique déliquescente.le 04/05/2012 à 13:54 -
MeTaLCaMMembre habituéHeu... Vas aux États-Unis avec ce salaire, après on en parlera ;-)
Retraite, Assurance, Santé, etc... c'est pas pareil.
Et perso je préfère vivre en France avec disons... 40 K et être pénard...le 04/05/2012 à 13:25 -
KiiwiMembre chevronné
Je crois qu'on a pas tous très bien compris ce que voulait François Hollande à ce sujetOui génial ... j'accepte avec grand plaisir de participer à la solidarité nationale pour la sécurité sociale, les retraites, etc... mais alors me taxer pour que tout le monde puisse s'amuser à télécharger 3000 musique, bof !
Cela dit, je ne suis pas non plus pour Hadopi.
je suis sûr qu'on peut trouver des alternatives sans passer par la licence globale ou Hadopi.le 04/05/2012 à 13:06