SAP va lancer un nouvel ERP pour les "petites PME"
En mode Cloud, en plus de l'actuel SAP ByDesign
Le 2012-02-01 12:25:00, par Gordon Fowler, Expert éminent sénior
« SAP est passé d'une entreprise mono-produit à une entreprise multi-produits ». A chaque présentation de l’éditeur allemand, le message est répété. Qu’on se le dise, SAP a fait sa mue.
Le bilan trimestriel de Nicolas Sekakki n’a pas fait exception. Le Directeur Général de SAP France a profité d’une année 2011 record pour réitérer le constat, redire que la deuxième phase de mutation était en cours et qu'elle ne ralentirait pas en 2012. Une phase vers le Cloud, la mobilité, le in-memory et l’analytique.
Après être brièvement revenu sur sa promesse d'une division spéciale au sein de la structure France pour commercialiser les produits hébergés de SAP (« c’est chose faite ») et sur le rachat de SuccessFactors pour plus de 3 milliards de dollars (« l’entreprise à très forte croissance continuera à avoir une vie parallèle pour ne pas perdre de clients ou des talents, nous allons prendre le temps de créer des synergies avec SAP comme nous l'avons fait avec Sybase »), le dirigeant a abordé le cas SAP ByDesign.
D’ordinaire très positif, Nicolas Sekkaki admet que cette solution ERP en mode Cloud n’a pas été – commercialement – à la hauteur de ses espérances. Même si dans le monde la solution a atteint ses objectifs et trouvé son public avec 1.001 clients sur l’année 2011 (pour 1.000 visés), la France n’en a signé que 68 au lieu des 100 espérés.
Résultat, les objectifs 2012 seront plus modestes. Du moins en apparence.
Nicolas Sekkaki vise seulement 50 nouveaux clients cette année. « Mais des plus gros » s’empresse-t-il d’ajouter. Sous-entendu « les filiales de grands groupes et "l’upper segment" des PME ».
Nicolas Sekkaki, Directeur général de SAP France, Photo Développez
Et quid des autres, comme les petites PME ?
Le Directeur Général répond à la question dans un sourire « nous allons sortir une nouvelle offre ». Inutile en revanche de lui en demander plus, ni ce qui la différenciera concrètement du ByDesign actuel (ou si elle en portera le nom). « Je crois qu’il vaut mieux attendre les annonces officielles », intervient la directrice de la communication de SAP.
« En fait le but c’est de développer notre Cloud », conclue le DG. « Mais en arrivant à faire des marges… et pas dans 7 ans comme certains acteurs du marché, si vous voyez ce que je veux dire ».
Ce nouvel ERP hébergé spécialement dédié aux « petites PME » devrait être annoncé courant 2012. Une année qui commence bien pour SAP avec une trésorerie toujours plus fournie (estimée à 5,6 milliards d'euros). De quoi voir venir et lancer sereinement de nouvelles offres toujours plus Cloud et plus mobiles.
Source : Conférence de presse 31/01/12
Et vous ?
Le bilan trimestriel de Nicolas Sekakki n’a pas fait exception. Le Directeur Général de SAP France a profité d’une année 2011 record pour réitérer le constat, redire que la deuxième phase de mutation était en cours et qu'elle ne ralentirait pas en 2012. Une phase vers le Cloud, la mobilité, le in-memory et l’analytique.
Après être brièvement revenu sur sa promesse d'une division spéciale au sein de la structure France pour commercialiser les produits hébergés de SAP (« c’est chose faite ») et sur le rachat de SuccessFactors pour plus de 3 milliards de dollars (« l’entreprise à très forte croissance continuera à avoir une vie parallèle pour ne pas perdre de clients ou des talents, nous allons prendre le temps de créer des synergies avec SAP comme nous l'avons fait avec Sybase »), le dirigeant a abordé le cas SAP ByDesign.
D’ordinaire très positif, Nicolas Sekkaki admet que cette solution ERP en mode Cloud n’a pas été – commercialement – à la hauteur de ses espérances. Même si dans le monde la solution a atteint ses objectifs et trouvé son public avec 1.001 clients sur l’année 2011 (pour 1.000 visés), la France n’en a signé que 68 au lieu des 100 espérés.
Résultat, les objectifs 2012 seront plus modestes. Du moins en apparence.
Nicolas Sekkaki vise seulement 50 nouveaux clients cette année. « Mais des plus gros » s’empresse-t-il d’ajouter. Sous-entendu « les filiales de grands groupes et "l’upper segment" des PME ».
Nicolas Sekkaki, Directeur général de SAP France, Photo Développez
Et quid des autres, comme les petites PME ?
Le Directeur Général répond à la question dans un sourire « nous allons sortir une nouvelle offre ». Inutile en revanche de lui en demander plus, ni ce qui la différenciera concrètement du ByDesign actuel (ou si elle en portera le nom). « Je crois qu’il vaut mieux attendre les annonces officielles », intervient la directrice de la communication de SAP.
« En fait le but c’est de développer notre Cloud », conclue le DG. « Mais en arrivant à faire des marges… et pas dans 7 ans comme certains acteurs du marché, si vous voyez ce que je veux dire ».
Ce nouvel ERP hébergé spécialement dédié aux « petites PME » devrait être annoncé courant 2012. Une année qui commence bien pour SAP avec une trésorerie toujours plus fournie (estimée à 5,6 milliards d'euros). De quoi voir venir et lancer sereinement de nouvelles offres toujours plus Cloud et plus mobiles.
Source : Conférence de presse 31/01/12
Et vous ?
-
FaridMMembre expérimentéN'y a t-il pas déjà le mot "petites" dans PME?le 01/02/2012 à 13:27
-
vivoli12Membre régulierPour les "TPE" si on veut être précisle 01/02/2012 à 14:50
-
Gordon FowlerExpert éminent séniorBonjour,
En France on distingue :
- Les TPE : moins de 20 salariés
- Les PME : de 20 à 249 salariés
- Les entreprises de taille intermédiaire (ou mid-market) : entre 250 et 5000
- Les grandes entreprises : plus de 5000 salariés
Les petites PME sont donc (en gros) celles entre 20 et environ 130 employés (au dessus de 130 c'est "l’upper segment des PME" pour reprendre la phrase de Nicolas Sekkaki).
En revanche cette solution pourra certainement aussi viser les TPE.
Cordialement,le 01/02/2012 à 15:36