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Elon Musk a déclaré aux banquiers qui ont financé son rachat de Twitter par la dette qu'ils n'allaient pas perdre d'argent

Mais des analystes estiment que cette dette est totalement invendable

Le 2023-12-18 10:30:26, par Stéphane le calme, Chroniqueur Actualités
Elon Musk a déclaré en privé à certains des banquiers qui lui ont prêté 13 milliards de dollars qui ont servi à financer son rachat de Twitter qu’ils ne perdraient pas d’argent sur l’opération, selon cinq personnes au courant du dossier. Les garanties verbales ont été faites par Musk aux banques pour les rassurer alors que la valeur du site de médias sociaux, rebaptisé X, chutait fortement après qu’il ait finalisé l’acquisition l’année dernière.

En avril 2022, Elon Musk a signé un accord annonçant le rachat de Twitter qu'il n'a finalement honoré que quelques mois plus tard après une poursuite judiciaire pour l'y contraindre suite à une tentative pour y renoncer. Le rachat à finalement eu lieu en octobre 2022.

Si Elon Musk s'est engagé à apporter des fonds propre, il a également été soutenu par des fonds d’investissement et grandes fortunes. Parmi ces entités, nous pouvons citer le co-fondateur de l’éditeur de logiciel Oracle, Larry Ellison, qui a fait un chèque d’un milliard, ou Qatar Holding, contrôlé par le fonds souverain du Qatar, Qatar Investment Authority. La plateforme d’échange de cryptomonnaies Binance fait également partie de cette liste d’investisseurs avec une contribution de 500 millions de dollars. Sequoia Capital Fund, L.P. est allée jusqu'à 800 millions de dollars

Il faut aussi parler du prince saoudien Alwaleed bin Talal qui a indiqué sur Twitter que la Kingdom Holding Company, une société d'investissement qu'il contrôle, renouvellerait son investissement de 1,9 milliard de dollars dans Twitter pour rejoindre Musk dans « ce voyage passionnant » : « C'était super de communiquer avec vous mon "nouvel" ami Elon Musk. Je crois que vous serez un excellent leader pour que Twitter propulse et maximise son grand potentiel. Kingdom KHC et moi sommes impatients de déployer nos ~ 1,9 milliard de dollars sur le "nouveau" Twitter et de vous rejoindre dans ce voyage passionnant ».


À cela se sont ajouté des prêts contractés auprès des banques à hauteur de 13 milliards de dollars. Parmi elles, de grands noms de banques américaines comme Morgan Stanley Bank of America, mais aussi la Britannique Barclays et surtout deux Françaises : BNP Paribas et Société Générale.

La dette générée pour le rachat de Twitter serait totalement invendable, mais Elon Musk essaie de rassurer

Dans une situation de prêt, les banques revendent ces prêts à des investisseurs. Sauf qu'en octobre 2023, soit douze mois après, les acquéreurs se faisaient rares. La principale raison réside dans le fait que la valeur de Twitter s’est effondrée mois après mois, et si les banques veulent vendre, ce sera à perte, selon le Wall Street Journal. Le quotidien indiquait que les structures bancaires pourraient perdre jusqu’à 15% de ces prêts, soit deux milliards de dollars environ.

Malgré les assurances d'Elon Musk, ces banques pourraient être confrontées à de lourdes pertes sur la dette lorsqu'elles la vendront éventuellement. Les sources n’ont pas précisé quand les assurances de Musk ont été faites, bien que l’une d’elles ait noté que Musk les avait faites à plusieurs reprises. Mais le comportement du milliardaire, tant dans sa tentative de se retirer du rachat en 2022 que plus récemment dans son aliénation des annonceurs, a plus largement entravé les efforts des banques de se débarrasser de la dette depuis qu’il a orchestré le rachat.

De grands fonds spéculatifs et des investisseurs en crédit de Wall Street ont eu des conversations avec les banques à la fin de l’année dernière, leur proposant d’acheter la partie la plus ancienne de la dette à environ 65 cents sur le dollar. Mais dans des entretiens récents avec le Financial Times, plusieurs ont dit qu’il n’y avait pas de prix auquel ils achèteraient les obligations et les prêts, étant donné leur incapacité à évaluer si Linda Yaccarino, la directrice générale de X, pouvait redresser l’entreprise.

Une entreprise multimilliardaire spécialisée dans les difficultés financières a qualifié la dette de X de « non vendable ».

Vendre les 12,5 milliards de dollars d'obligations et de prêts à moins de 60 cents par dollar – un prix que de nombreux investisseurs estiment que les banques auraient de la chance d'atteindre dans le marché actuel – impliquerait des pertes avant de prendre en compte les paiements d'intérêts de X de 4 milliards de dollars ou plus, des dépréciations qui ont n'a pas encore été rendu public par le syndicat des prêteurs, selon les calculs du FT. La dette est répartie entre 6,5 milliards de dollars de prêts à terme, 6 milliards de dollars d'obligations senior et junior et une facilité de crédit renouvelable de 500 millions de dollars.

Les banques ont conservé la dette dans leurs bilans au lieu de la vendre à perte, dans l’espoir que les performances de X s’amélioreront suite à une série de mesures de réduction des coûts. Plusieurs personnes impliquées dans la transaction ont souligné qu'il n'était pas prévu de vendre la dette de façon imminente, l'une d'entre elles affirmant qu'il n'y avait aucune garantie que les banques seraient en mesure de se débarrasser de la dette, même en 2024.

Les personnes impliquées dans l’accord ont averti que la garantie de Musk n’était basée sur aucun contrat formel. L’un d’eux a déclaré qu’il y voyait une déclaration vantardise selon laquelle l’entrepreneur n’avait jamais laissé tomber ses prêteurs. « Je n'ai jamais perdu d'argent pour ceux qui investissent en moi et je ne vais pas commencer maintenant », a-t-il déclaré à Axios plus tôt ce mois-ci, interrogé sur une campagne de collecte de fonds distincte menée par sa société X.ai Corp.

Certains à Wall Street considèrent les garanties personnelles de Musk avec scepticisme, étant donné qu’il a tenté de revenir sur son accord d’achat de Twitter malgré un contrat sans faille, avant de céder. Néanmoins, la garantie d’un homme dont la valeur nette selon Forbes est d’environ 243 milliards de dollars a aidé certains banquiers à faire valoir auprès de leurs comités internes qu’ils pouvaient attribuer un prix plus élevé à la dette tant qu’ils la conservaient dans leurs bilans.


Des mesures controversées qui ne portent pas de fruits pour le moment

L’opération de Musk est une étape audacieuse dans sa quête de transformer le paysage des médias sociaux, souvent critiqué pour sa toxicité et sa polarisation. Le fondateur de Tesla et de SpaceX a promis de faire de X une plateforme plus ouverte, plus transparente et plus démocratique, où les utilisateurs peuvent créer et partager du contenu de qualité sans être soumis à la censure ou à la manipulation.

Toutefois, le rachat de Twitter par Musk a également suscité de nombreuses controverses et critiques, tant de la part des régulateurs que des utilisateurs. Certains ont accusé Musk d’abuser de sa position dominante et de son influence pour s’emparer d’un actif stratégique et d’en faire un outil de propagande personnelle. En outre, Musk a dû faire face à plusieurs défis juridiques et opérationnels, notamment des enquêtes antitrust, des poursuites pour non paiement de loyer et des poursuites de la part d’anciens actionnaires et employés de Twitter.

Elon Musk érige un paywall pour limiter l'accès aux tweets

Il a attribué cette décision aux startups d’intelligence artificielle qui font du scrapping « d’énormes quantités de données » sur Twitter pour entraîner leurs modèles de langage. Selon Musk, ces pratiques affectent l’expérience des utilisateurs réels et la stabilité du site. Il a donc décidé de mettre en place des paywalls pour permettre d'accéder aux tweets, en fonction du statut de vérification des comptes. Il assure que ce sont des limites « temporaires » sur le nombre de messages que les internautes peuvent lire.

Authentification payante de compte

Les utilisateurs peuvent disposer d'une pastille colorée à côté de leur pseudonyme, icône qui indique un compte officiel. La nouveauté, c'est que pour avoir cette authentification, les utilisateurs doivent payer un abonnement mensuel.

Absence de modération et d'un comité pour la gestion des comptes bannis

Peu après le rachat par Elon Musk, un certain nombre de comptes critiques du milliardaire sont bloqués, en particulier le compte qui piste les déplacements de son jet privé, celui de la personne qui le gère, et ceux des journalistes qui relaient des informations provenant de ces comptes. Le compte officiel du réseau social Mastodon, concurrent de Twitter, est également suspendu de même que les insertions de lien vers Mastondon sont interdites. Plusieurs comptes antifascistes sont suspendus, dont celui de l'organisme de surveillance WaNaziWatch ; aucun compte affilié à l’extrême droite ne l'est en parallèle.

Musk justifie le blocage de journalistes du Washington Post, du New York Times, de Mashable et de CNN par le fait que le partage des coordonnées de son jet privé lui ferait courir un risque d'assassinat, ainsi qu'à sa famille. Face à la condamnation de cette action par l'ONU, la commission européenne et plusieurs gouvernements, le blocage des journalistes est levé. La tentative d'interdiction de lien vers d'autres réseaux sociaux n'est pas non plus maintenue.

Par ailleurs, bien qu'il annonce officiellement vouloir permettre à toutes les opinions politiques de s'exprimer grâce à une liberté d'expression absolue, dans les faits, ce sont essentiellement la droite conservatrice et l'extrême droite qui bénéficient des mesures d'Elon Musk, notamment de celles favorisant le retour de comptes écartés pour complotisme ou propos haineux. Nous pouvons citer par exemple les comptes de Donald Trump, d'Hervé Ryssen et de Pierre-Nicolas Nups (condamné pour incitation à la violence et à la haine homophobe en 2018) qui ont été débannis. Le parti d'extrême droite britannique Britain First, banni de Twitter en 2017 pour incitation à la haine et au racisme, a été réintégré et s'est vu offrir un « badge or ». Parmi les comptes débannis, on compte ceux de personnalités condamnées pour homophobie, ainsi que des comptes de néonazis.

Autant d'éléments qui ont conduit à l'exode des annonceurs de la plateforme.

Conclusion

Les initiatives d'Elon Musk n’ont pas réussi à inverser la tendance, et ont même parfois provoqué des réactions négatives. Par exemple, Musk a été critiqué pour avoir changé le logo de X, qui était un oiseau bleu, par un X. Il a également été accusé d’avoir censuré ou banni des utilisateurs qui exprimaient des opinions contraires aux siennes, ou qui le critiquaient personnellement. Malgré ces turbulences, Musk reste confiant dans l’avenir de X, et affirme qu’il s’agit d’un projet à long terme qui finira par porter ses fruits.

Il est allé jusqu'à se moquer des annonceurs qui quittaient la plateforme en raison des messages antisémites qu'il y avait amplifiés. Musk échangeait avec le journaliste Andrew Ross Sorkin. Sorkin a demandé à Musk s'il essayait de récupérer les annonceurs qui avaient retiré les publicités de X après sa prise de parole sur la plateforme.

« J'espère qu'ils arrêteront. Ne faites pas de publicité [sur X] », a déclaré Musk en réponse à la question de Sorkin (voir la vidéo).

Perplexe, Sorkin a demandé : « Vous ne voulez pas qu'ils fassent de la publicité [sur X] ? »

« Non », a répondu Musk. « Que voulez-vous dire ? » a demandé Sorkin.

« Si quelqu'un essaie de me faire chanter avec de la publicité, ou avec de l'argent, qu'il aille se faire foutre », a déclaré Musk.

Il a également réitéré ses garanties aux banquiers qui lui ont prêté de l’argent, en leur disant qu’ils seraient remboursés intégralement, avec intérêts. Toutefois, certains analystes et investisseurs restent sceptiques quant à la capacité de Musk à tenir ses promesses, et estiment que X est voué à l’échec.

Source : Financial Times

Et vous ?

Pensez-vous que le rachat de Twitter par Elon Musk était une bonne ou une mauvaise décision ? Pourquoi ?
Comment évaluez-vous la performance de Linda Yaccarino en tant que directrice générale de X ? Quelles sont les mesures qu’elle devrait prendre pour redresser la situation ?
Quelle est votre opinion sur le changement de logo de X et les autres initiatives de Musk pour attirer de nouveaux utilisateurs et annonceurs ?
Faites-vous confiance aux garanties de Musk aux banquiers qui lui ont prêté de l’argent ? Pensez-vous qu’il pourra rembourser sa dette ?
Quel est l’avenir de X ? Pensez-vous que X est voué à l’échec ou qu’il peut devenir une plateforme de médias sociaux révolutionnaire ?
  Discussion forum
1620 commentaires
  • 23JFK
    Membre expert
    Ce mot n'a aucune raison d'être.
  • Zefling
    Expert confirmé
    56 milliards, c'est une misère. C'est juste environ 35 000 vies de salaire à 40K$/an ou le salaire de 1 400 000 personnes à 40k$.

    J'avoue que quand je vois ces chiffres, pour moi c'est totalement déconnecté de la réalité.
    Je ne vois pas ce qui justifie une telle rémunération et déconnexion.
  • totozor
    Membre expert
    Envoyé par Zefling
    56 milliards, c'est une misère. C'est juste environ 35 000 vies de salaire à 40K$/an ou le salaire de 1 400 000 personnes à 40k$.

    J'avoue que quand je vois ces chiffres, pour moi c'est totalement déconnecté de la réalité.
    Je ne vois pas ce qui justifie une telle rémunération et déconnexion.
    C'est ça le problème de la plèbe, elle ne se rend pas compte de la valeur des zéros.
    Avec cette somme Musk s'achète chaque jour 1000 fois mon emprunt sur 25 ans.
    C'est très raisonnable au vue de ce que Dieu Musk apporte au Monde.
    Alors que nous ne sommes que fourmis.
    Un peu de respect pour skippi s'il vous plait.
  • Jon Shannow
    Membre extrêmement actif
    Envoyé par JeanYvette
    Si tout ça est nécessaire, c'est simplement parce que les droits des personnes lgbt sont sans-cesses menacés, mais ça, vous n'êtes pas capable de le comprendre.
    Et, tu ne penses pas que, plus on mettra en avant les LGBT, au plus certaines personnes se sentiront offensées, choquées, et finalement les rejetteront ?

    Un dicton dit : "pour être heureux, vivons cacher". Je ne pense pas que ce matraquage médiatique serve la cause qu'elle prétend défendre, bien au contraire.
  • Jon Shannow
    Membre extrêmement actif
    Envoyé par totozor
    Les utilisateurs de réseau ont un pouvoir incroyable : la capacité à contourner les règles.
    Interdisez cis et ils utiliseront autre chose, tous les milieux le font (combien de termes sont utilisés par le milieu complotiste antisémite pour définir les juifs?) (combien de termes sont utilisé par les homosexuels pour se définir?).

    Quant à ceux qui pensent que ce terme n'a pas de raison d'être il devient vite nécessaire pour un échange fluide dans les milieux qui sont (ou se prétendent) inclusifs, rien que pour éviter des paraphrases en continu.
    Ou, tout du moins, il a autant de raison d'être que blanc pour définir la couleur de peau d'une personne.
    Mais je suis d'accord, le jour où ma transphobie aura disparue nous pourrons archiver ce mot parmi les mots obsolètes. (J'ai hâte)
    Heu ! Si je comprends bien, ce terme signifie une personne normale, qui n'a pas été contre la nature vis à vis d'elle même. Il n'a donc, en effet, aucun intérêt.
  • Jon Shannow
    Membre extrêmement actif
    Envoyé par JeanYvette
    Il est toujours aussi drôle de voir tous ces commentaires, vantant un réseau de "professionnels" qui pleurent dès que ça parle un peu de LGBT et surtout de Trans. Messieurs, peut-être qu'il serait temps d'avancer dans la vie et d'arrêter de pleurer parce que des gens veulent vivre différemment de vous ?
    De plus, la transphobie est toujours un délit et donc il y aura des petits signalements Pharos par rapport à certains commentaire, ça ne change pas.

    Et ceux qui parlent de "réalité physique", il serait temps d'ouvrir de vrais livres mis à jours, les personnes trans ne vont, à aucun moment, envers la biologie, c'est d'ailleurs prouvé. Et quand bien même, le fait que ça fasse aussi mal à votre égo est incroyable, ca vous trouerait tant le cul que ça de laisser les personnes vivre et être heureuses ?

    Allez, déchainez vous bien en mettant votre pouce rouge le plus furibond !
    Coeur avec les doigts
    Personnellement, j'en ai rien à f**** des LGBT+++. Chacun vit sa vie. Par contre, ce qui me gène, c'est la manière dont le lobby LGBT, si puissant dans le monde des médias, impose ce mode de vie (qui, excuses-moi, mais n'est pas naturel). Pas une série, pas un film, pas une pub sans que soit mis en avant, qui un couple homo, qui un trans, qui un couple mixte, ... Bref, ce qui est une minorité dans la vie, devient la règle dans les médias. On a l'impression qu'être homosexuel, trans, c'est l'avenir, et que les hétéros bien dans leur sexe sont des parias rétrogrades d'un monde ancien ou un homme était un homme et une femme, une femme.

    Donc, pas de problèmes pour que chacun vive sa vie de la manière qu'elle le souhaite (dans le respect des autres et de la loi) mais qu'on oublie pas que, s'il n'y avait de couples homme/femme, il n'y aurait pas d'humanité. Et même si aujourd'hui, la sciences permet de faire des enfants in vitro, c'est pas aussi simple que cela, et ça nécessite un gros investissement en temps, en souffrances et en argent.
  • 23JFK
    Membre expert
    Envoyé par wistiti1234
    Ce terme vise à stigmatiser les personnes normales, c'est quand même fort ça.

    Mais soit. Dans ce cas là, organisons-nous en collectifs, afin défendre les droits des personnes naturelles, et éviter que la majorité ne se retrouve un jour discriminée

    C'est plutôt que ce terme tente d'escamoter la dimension pathologique des "lgbt..." ainsi, en y affrontant "cis-genre", les militants évincent la confrontation "individu normal" versus "individu anormal".

    Envoyé par JeanYvette
    Il est toujours aussi drôle de voir tous ces commentaires, vantant un réseau de "professionnels" qui pleurent dès que ça parle un peu de LGBT et surtout de Trans. Messieurs, peut-être qu'il serait temps d'avancer dans la vie et d'arrêter de pleurer parce que des gens veulent vivre différemment de vous ?
    De plus, la transphobie est toujours un délit et donc il y aura des petits signalements Pharos par rapport à certains commentaire, ça ne change pas.
    Mouais... Sauf, qu'en tant que personne à peu près normale, je ne passe pas mon temps à revendiquer ma sexualité, à en faire étalage sur la place publique, à en faire l'alpha et l'oméga de ma vie (y compris professionnelle). La Transphobie un délit, mais bien sûr... La discrimination est un délit, et c'est déjà plus que suffisant.

    Envoyé par JeanYvette
    Et ceux qui parlent de "réalité physique", il serait temps d'ouvrir de vrais livres mis à jours, les personnes trans ne vont, à aucun moment, envers la biologie, c'est d'ailleurs prouvé. Et quand bien même, le fait que ça fasse aussi mal à votre égo est incroyable, ca vous trouerait tant le cul que ça de laisser les personnes vivre et être heureuses ?

    Allez, déchainez vous bien en mettant votre pouce rouge le plus furibond !
    Coeur avec les doigts
    Eux, sans médecine moderne, et la complaisance malsaine (car intéressée idéologiquement et/ou financièrement) de certains médecins : Pas de "trans" qui pour les plus militants d'entre-eux, sont clairement dans le déni de l'absolue suprématie de la biologie qui est la seule réalité et bien physique... Et quand on est heureux, on ne passe pas son temps à faire chier la majorité (qui globalement n'en a rien à carré de leurs lubies sexuelles pourvu qu'elles restent dans la chambre à coucher des personnes concernées).
  • 23JFK
    Membre expert
    Envoyé par Ryu2000
    ... Parce qu'il y a forcément des homosexuels qui n'aiment pas le lobby LGBT...
    Ouais, j'ai des voisins comme ça, sont pacsés, et on s'entend bien. Ils n'ont aucune envie d'exposer ou que l'on se mêle de leur vie intime... Pas plus que des gens normaux, en fait.
  • OrthodoxWindows
    Membre émérite
    Les politiciens Australiens ferait bien de balayer devant leurs porte avant de donner des leçons.

    L'Australie n'a pas de constituions pour protéger les citoyens (1,2,3)
    Désormais, la dérive autoritaire n'a plus beaucoup de limites : Il s'agit du 2ème pays qui a été le plus covidiste au monde après la Chine (tentative de rendre obligatoire les applis de tracage, objectif zéro covid avec confinement d'une ville pour un cas, des manifestation anti-confinement et anti-pass on été réprimé dans le sang, tous les moyens de surveillances automatisés on été déployés...), le chiffrement est presque totalement interdit, le gouvernement peut modifier (légalement) des données privées, des militants écologistes doivent présenter chaque semaine aux autorités leurs smartphones, la reconnaissance faciale est largement déployé, les aborigènes ont toujours aussi peu de droits, le gouvernement peu décider de l'expulsion de migrants sous le secret... Tout ce que je dit est sourcé.
  • noremorse
    Membre habitué
    Bon débarras