L'Agence Spatiale Européenne pirate son propre satellite
Pour ressusciter son programme d'étude des vents solaires
Le 2011-07-04 23:59:41, par Idelways, Expert éminent sénior
Des ingénieurs européens viennent d'annoncer la réussite d'une opération de Hacking peu habituelle ayant sauvé une mission scientifique cruciale dans son intégralité.
L'agence spatiale européenne avait en effet annoncé que « Samba », l'un des satellites de la constellation Cluster (destinée à l'étude des vents solaires et leurs effets sur la magnétosphère et l'environnement) a perdu l'un de ses instruments principaux en mars dernier, paralysant ainsi toute la mission.
Les quatre satellites de cette mission en orbite depuis 2000 nécessitent de fonctionner de concert pour produire leurs mesures des champs électriques et magnétiques de la terre.
Sur chacun de ces satellites artificiels se trouvent 11 instruments, dont cinq expériences de mesures d'ondes, rassemblées au sein d'un consortium, le WEC (Wave Experiment Consortium).
Depuis le 5 mars passé, tout le package WEC du troisième satellite a refusé de se rallumer, et pire encore, refusait de donner la moindre information sur son statut :
La première réaction de l'équipe de contrôle au sol a donc été de lancer immédiatement la série des procédures de restauration habituelles.
Sans succès, la crainte d'un court circuit fatale dans le satellite est installée.
Cependant, l'un des ingénieurs de la mission a eu l'idée d'utiliser un bout de code dormant depuis dix ans sur l'ordinateur de bord du satellite qui lui a permis de découvrir que tous les interrupteurs du WEC étaient fermés et verrouillés.
Une situation que le manuel de satellite ne prévoit guère, et implique le recours à un « dirty hack » dangereux en développant de zéro une procédure de restauration non programmée.
Le premier juin passé, cette nouvelle série de commandes a été transmise au satellite.
Et elle a réussi à rallumer les instruments défaillants et sauver une mission de 480 millions de dollars.
Source : l'ESA
Et vous ?
Qu'en pensez-vous ?
L'agence spatiale européenne avait en effet annoncé que « Samba », l'un des satellites de la constellation Cluster (destinée à l'étude des vents solaires et leurs effets sur la magnétosphère et l'environnement) a perdu l'un de ses instruments principaux en mars dernier, paralysant ainsi toute la mission.
Les quatre satellites de cette mission en orbite depuis 2000 nécessitent de fonctionner de concert pour produire leurs mesures des champs électriques et magnétiques de la terre.
Sur chacun de ces satellites artificiels se trouvent 11 instruments, dont cinq expériences de mesures d'ondes, rassemblées au sein d'un consortium, le WEC (Wave Experiment Consortium).
Depuis le 5 mars passé, tout le package WEC du troisième satellite a refusé de se rallumer, et pire encore, refusait de donner la moindre information sur son statut :
La première réaction de l'équipe de contrôle au sol a donc été de lancer immédiatement la série des procédures de restauration habituelles.
Sans succès, la crainte d'un court circuit fatale dans le satellite est installée.
Cependant, l'un des ingénieurs de la mission a eu l'idée d'utiliser un bout de code dormant depuis dix ans sur l'ordinateur de bord du satellite qui lui a permis de découvrir que tous les interrupteurs du WEC étaient fermés et verrouillés.
Une situation que le manuel de satellite ne prévoit guère, et implique le recours à un « dirty hack » dangereux en développant de zéro une procédure de restauration non programmée.
Le premier juin passé, cette nouvelle série de commandes a été transmise au satellite.
Et elle a réussi à rallumer les instruments défaillants et sauver une mission de 480 millions de dollars.
Source : l'ESA
Et vous ?
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Jon ShannowMembre extrêmement actif[HUMOUR]
La CIA a été alertée, et le hacker immédiatement arrêté !
[/HUMOUR]le 05/07/2011 à 8:51 -
Billy GunZMembre à l'essaiRespect... Je pense que ce gars la va bien meriter sa prime de Noel cette anneele 05/07/2011 à 1:08
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lnotrayNouveau membre du ClubBon sang, un "dirty hack", ce n'est pas du piratage, c'est une bidouille !
C'est à dire : ce qu'on fait en SSII la veille de la livraison, pour gonfler les stats du projet.
La prouesse technique a l'air impressionnante mais ça n'a rien à voir avec la sécurité informatique, autrement beaucoup d'entre nous seraient des pirates. N'entretenez pas l'amalgame, nos chers élus s'en chargent déjà très bien.le 05/07/2011 à 14:14 -
SloubyMembre du ClubPeut-on considérer comme "pirater" un système le fait de s'introduire DANS son propre système, même si c'est pas un moyen détourné et non prévu?
C'est fort, très fort... Redémarrer un système à 400kms de distance sans accès physique à la machine, c'est pas mal...
J'imagine sinon : "Allez Bob, t'as pas réussi à craquer le système. Faut le rebooter manuellement. Tu pars demain."le 05/07/2011 à 16:16 -
fregolo52Expert confirméMouais !!! Le GDB aura la gloire pour lui et son chef la reconnaissance et la promotion.
C'est pas comme ça que ça marche ?le 05/07/2011 à 8:35 -
ratommsMembre actifCe gars mérite une promotion.le 05/07/2011 à 8:23
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grunkModérateurDu code dormant dans les satellite c'est quand même pas rassurant. Le hack d'iphone/ps3 va devenir has been dans pas longtemps ^^le 05/07/2011 à 8:42
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shkyoMembre expérimentéJoli travail!!!
Et puis ça en jette un max! Du style :
- Qu'est-ce tu as fait de beau la semaine dernière?
- Oh rien, j'ai juste sauvé une mission spatiale à 480M$, sinon la routine...le 05/07/2011 à 9:06 -
viandelleNouveau membre du ClubOui, et s'assurer que l'employé reste en place sur toute la durée du programme. Ce qui est rarement le cas quand on fait appel à la sous-traitance.le 05/07/2011 à 10:19
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zeyr2mejetremMembre chevronné
Code Java : 1
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6// Si l'interrupteur du satellite est fermé if(!this.getSystem().getSwitch()){ // On le force à allumé setSwitch(true); }// Je suis un putain de génie :P Bwaaahahaha !
le 05/07/2011 à 13:39