Après le licenciement massif, Google demande à ses employés de partager leurs bureaux, afin de réduire davantage ses coûts opérationnels.
Google a une capitalisation boursière de 1180 Mds $
Le 2023-02-24 10:06:57, par Stéphane le calme, Chroniqueur Actualités
Avec une capitalisation boursière de 1 180 milliards de dollars, Google est l'une des plus grandes entreprises au monde, on ne s'attendrait donc pas à ce que certains de ses employés partagent des bureaux avec des collègues. Mais cela deviendra une réalité à partir du prochain trimestre tandis que Google vise « l'efficacité immobilière ». Le nouveau modèle de partage de bureau s'appliquera à certains des plus grands sites de Google Cloud aux États-Unis : Kirkland (à Washington), New York, San Francisco, Seattle et Sunnyvale (en Californie). En outre, certains bâtiments de la grande enseigne de la technologie seront également libérés. Cela survient alors que l'entreprise réduit son empreinte immobilière dans le cadre d'une mesure plus large de réduction des coûts opérationnels afin que l'entreprise « puisse continuer à investir dans la croissance du Cloud », selon une FAQ interne récemment partagée avec les employés Google Cloud et consultée par certains médias.
Google a demandé à ses employés dans sa division cloud de partager leurs bureaux à partir du prochain trimestre, évoquant « l'efficacité immobilière ».
Afin de partager un bureau entre plusieurs employés, Google a encouragé le personnel à alterner leurs journées de travail, comme les lundis et mercredis ou les mardis et jeudis. Les jours sans bureau attribué, les employés sont autorisés à venir au bureau, mais ils devront être dans un environnement de travail partagé.
« La plupart des Googleurs partageront désormais un bureau avec un autre Googleur », indique le document interne, notant que l'entreprise s'attend à ce que les employés arrivent un jour sur deux afin qu'ils ne soient pas au même bureau le même jour. « Tout au long du processus d'appariement, ils conviendront d'une configuration de bureau de base et établiront des normes avec leur partenaire de bureau et leurs équipes pour garantir une expérience positive dans le nouvel environnement partagé ».
Le nouveau modèle de partage de bureau s'appliquera aux cinq plus grands sites américains de Google Cloud, notammentKirkland (à Washington), New York, San Francisco, Seattle et Sunnyvale (en Californie).
En interne, la direction a donné au nouvel agencement des sièges un titre : « Cloud Office Evolution » ou tout simplement « CLOE », qu'elle décrit comme « combinant le meilleur de la collaboration prépandémique avec la flexibilité du travail hybride ». Le nouveau plan d'espace de travail n'est pas un programme pilote temporaire, note le document. « Cela conduira finalement à une utilisation plus efficace de notre espace », est-il indiqué.
Google a également utilisé ses données internes sur ses modèles de retour au bureau des employés pour éclairer la décision, a indiqué la FAQ. En plus des modèles de retour au bureau plus lents, l'entreprise a ralenti l'embauche et licencié 12 000 employés en janvier, soit 6% de son personnel mondial.
Une situation qui intervient après un licenciement massif
« Au cours des deux dernières années, nous avons connu des périodes de croissance spectaculaire. Pour accompagner et alimenter cette croissance, nous avons embauché pour une réalité économique différente de celle que nous connaissons aujourd'hui », écrit Pichai.
« Nous paierons les employés pendant toute la période de notification (minimum 60 jours). Nous offrirons également une indemnité de départ commençant par 16 semaines de salaire, plus deux semaines pour chaque année supplémentaire passée chez Google et nous accélérerons la mise à disposition d'au moins 4 mois de couverture santé. Nous verserons les primes au titre de l’année 2022. Nous offrirons 6 mois de soins de santé, des services de placement et une aide à l'immigration aux personnes concernées », indique le PDG au sujet du traitement des employés aux États-Unis. Les travailleurs des autres régions du monde seront pris en charge en fonction des lois et pratiques locales.
Google a ainsi emboîté le pas à d’autres grandes entreprises technologiques. Le secteur de la technologie a connu un sérieux ralentissement ces derniers mois, après un pic de succès lorsque le monde s'est replié sur lui-même pendant la pandémie. Le ralentissement de l'économie mondiale, la hausse des taux d'intérêt et les luttes réglementaires ont poussé les entreprises technologiques, dont Alphabet et Amazon, à ralentir ou à arrêter leurs recrutements. Fin août 2022, Snap a licencié 1300 personnes et réduit ses investissements. Au début du mois de novembre 2022, Twitter a licencié la moitié de ses effectifs à la suite du rachat de l'entreprise par Elon Musk pour 44 milliards de dollars.
Microsoft a licencié environ 1000 employés dans plusieurs divisions en octobre de l’année dernière, puis a procédé au licenciement de 10 000 personnes, soit 5% de ses effectifs mondiaux. L'équipe derrière AltSpaceVR ainsi que l'équipe Mixed Reality Tool Kit ont été licenciées dans leur intégralité. AltSpaceVR était l'une des principales plates-formes sociales de réalité virtuelle, avec l'acquisition de la société par Microsoft en 2017, mais elle est maintenant prête à être fermée en mars et semble enterrer les ambitions métavers de Microsoft. Microsoft Mesh va apparemment prendre sa place, mais il reste à voir à quel point l'entreprise est engagée dans le concept de métavers. Quoi qu'il en soit, ces licenciements jettent de sérieux doutes sur l'avenir d'HoloLens, qui peine actuellement à conserver son contrat militaire avec le gouvernement américain.
Néanmoins, pour le milliardaire Christopher Hohn, fondateur du TCI Fund Management actionnaire chez Alphabet, l'entreprise disposait toujours de plus de travailleurs que nécessaire. Dans une lettre adressée au PDG d'Alphabet, Hohn a reconnu que licencier des gens n'est jamais un choix facile, mais il a également indiqué à Pichai que les effectifs d'Alphabet (la société mère de Google) devaient être réduits de 20 %. Il suggère donc de licencier 14 % supplémentaires du personnel pour arrondir à une « réduction des effectifs » de 20%. Cela représente environ 28 000 travailleurs, en plus des 12 000 déjà licenciés.
Dans sa lettre, Hohn note que « la direction devrait également saisir l'occasion pour s'attaquer à la rémunération excessive des employés ». Sa logique pour la réduction de la rémunération est que « la concurrence pour les talents dans l'industrie technologique a considérablement diminué ».
Les employés de Google sont bien payés (et sont parmi les mieux payés de toute l'industrie). Pourtant, lorsque votre salaire quotidien s'élève à près de sept revenus annuels médians des employés de Google et représente plus de 16 000 fois le revenu quotidien d'un travailleur au salaire minimum californien, il est peut-être préférable de ne pas publier publiquement vos opinions sur le revenu des travailleurs. Pour mémoire, la fortune de Hohn s'élève à 7,48 milliards de dollars et, selon Fortune Magazine, il s'est payé près de 2 millions de dollars par jour en 2022, faisant de lui l'homme le mieux payé de l'histoire de la Grande-Bretagne. Il est le 302e homme le plus riche du monde.
Envoyé par Sir Christopher Hohn
Des employés de Google ont commencé à se moquer de leur employeur
Des mèmes ont commencé à apparaître sur la plate-forme de l'entreprise Memegen, se moquant du changement (parodiant spécifiquement les dirigeants qui essayent de vanter le nouvel agencement de bureau dans ce qui est considéré comme une simple mesure de réduction des coûts).
« Toutes les mesures de réduction des coûts n'ont pas besoin d'être emballées dans un joli papier cadeau pour qu'elles sonnent bien pour les employés », indiquait un mème populaire. « Un simple "nous réduisons l'espace de bureau pour réduire les coûts" rendrait le leadership plus crédible ».
Un porte-parole de Google a expliqué : « Depuis notre retour au bureau, nous avons mené des projets pilotes et mené des enquêtes auprès des employés du Cloud pour explorer différents modèles de travail hybrides et aider à façonner la meilleure expérience. Nos données montrent que les Googleurs du Cloud apprécient la collaboration en personne garantie lorsqu'ils sont au bureau, ainsi que la possibilité de travailler à domicile quelques jours par semaine. Grâce à ces commentaires, nous avons développé notre nouveau modèle de rotation, combinant le meilleur de la collaboration prépandémique avec la flexibilité et la concentration que nous apprécions tous du travail à distance, tout en nous permettant d'utiliser nos espaces plus efficacement ».
Cette décision intervient alors que Google réduit son empreinte immobilière dans le cadre d'une réduction des coûts plus large. Cependant, il n'a pas encore précisé les régions ou les bâtiments qu'il prévoit de réduire.
Lors de son appel aux résultats du quatrième trimestre, les dirigeants de Google ont déclaré qu'ils prévoyaient d'engager des coûts d'environ 500 millions de dollars liés à la réduction de l'espace de bureau mondial au cours du trimestre en cours, et ont averti que d'autres charges immobilières étaient possibles à l'avenir. Plus tôt ce mois-ci, SFGate a annoncé que la société mettrait fin aux baux pour « un certain nombre d'espaces inoccupés » dans la région de la baie de San Francisco, la région où se trouve son siège social.
L'unité cloud, qui représente plus d'un quart des revenus de Google, est l'un des secteurs à plus forte croissance de l'entreprise, mais n'est pas rentable.
Au quatrième trimestre, Google Cloud a rapporté 7,32 milliards de dollars, en croissance de 32 % par rapport à l'année précédente, bien plus rapidement que le taux de croissance global de l'entreprise de moins de 10 %. Mais ce chiffre d'affaires était inférieur aux attentes du consensus de Wall Street, et l'unité Cloud perd toujours des centaines de millions de dollars chaque trimestre (480 millions de dollars au quatrième trimestre, bien que cela représente près de la moitié de la perte de l'année précédente).
Dans l'ensemble, cependant, Google a réalisé un bénéfice net de 13,62 milliards de dollars au cours du trimestre et de 59,97 milliards de dollars pour l'ensemble de 2022. Les deux étaient des baisses importantes par rapport à 2021.
Source : Fortune
Et vous ?
Êtes-vous surpris de voir Google adopter de telles mesures ?
Est-il, selon vous, envisageable que ces mesures s'étendent à d'autres divisions de Google et/ou d'autres sites de Google ?
Comprenez-vous les réactions des employés qui auraient préféré que leur employeur assume ses tentatives de réductions des coûts opérationnels au lieu de présenter cette mesure comme étant un moyen de s'adapter à l'ère post-covid ?
Avez-vous une anecdote sur les réductions de coût déguisées par une entreprise en « truc trop cool dans l'air du temps » ?
Voir aussi :
Plus de 10 000 employés de Google pourraient être classés comme peu performants en vertu du nouveau système d'évaluation de l'entreprise, ce qui pourrait servir de prétexte pour les licencier
Google a demandé à ses employés dans sa division cloud de partager leurs bureaux à partir du prochain trimestre, évoquant « l'efficacité immobilière ».
Afin de partager un bureau entre plusieurs employés, Google a encouragé le personnel à alterner leurs journées de travail, comme les lundis et mercredis ou les mardis et jeudis. Les jours sans bureau attribué, les employés sont autorisés à venir au bureau, mais ils devront être dans un environnement de travail partagé.
« La plupart des Googleurs partageront désormais un bureau avec un autre Googleur », indique le document interne, notant que l'entreprise s'attend à ce que les employés arrivent un jour sur deux afin qu'ils ne soient pas au même bureau le même jour. « Tout au long du processus d'appariement, ils conviendront d'une configuration de bureau de base et établiront des normes avec leur partenaire de bureau et leurs équipes pour garantir une expérience positive dans le nouvel environnement partagé ».
Le nouveau modèle de partage de bureau s'appliquera aux cinq plus grands sites américains de Google Cloud, notammentKirkland (à Washington), New York, San Francisco, Seattle et Sunnyvale (en Californie).
En interne, la direction a donné au nouvel agencement des sièges un titre : « Cloud Office Evolution » ou tout simplement « CLOE », qu'elle décrit comme « combinant le meilleur de la collaboration prépandémique avec la flexibilité du travail hybride ». Le nouveau plan d'espace de travail n'est pas un programme pilote temporaire, note le document. « Cela conduira finalement à une utilisation plus efficace de notre espace », est-il indiqué.
Google a également utilisé ses données internes sur ses modèles de retour au bureau des employés pour éclairer la décision, a indiqué la FAQ. En plus des modèles de retour au bureau plus lents, l'entreprise a ralenti l'embauche et licencié 12 000 employés en janvier, soit 6% de son personnel mondial.
Une situation qui intervient après un licenciement massif
« Au cours des deux dernières années, nous avons connu des périodes de croissance spectaculaire. Pour accompagner et alimenter cette croissance, nous avons embauché pour une réalité économique différente de celle que nous connaissons aujourd'hui », écrit Pichai.
« Nous paierons les employés pendant toute la période de notification (minimum 60 jours). Nous offrirons également une indemnité de départ commençant par 16 semaines de salaire, plus deux semaines pour chaque année supplémentaire passée chez Google et nous accélérerons la mise à disposition d'au moins 4 mois de couverture santé. Nous verserons les primes au titre de l’année 2022. Nous offrirons 6 mois de soins de santé, des services de placement et une aide à l'immigration aux personnes concernées », indique le PDG au sujet du traitement des employés aux États-Unis. Les travailleurs des autres régions du monde seront pris en charge en fonction des lois et pratiques locales.
Google a ainsi emboîté le pas à d’autres grandes entreprises technologiques. Le secteur de la technologie a connu un sérieux ralentissement ces derniers mois, après un pic de succès lorsque le monde s'est replié sur lui-même pendant la pandémie. Le ralentissement de l'économie mondiale, la hausse des taux d'intérêt et les luttes réglementaires ont poussé les entreprises technologiques, dont Alphabet et Amazon, à ralentir ou à arrêter leurs recrutements. Fin août 2022, Snap a licencié 1300 personnes et réduit ses investissements. Au début du mois de novembre 2022, Twitter a licencié la moitié de ses effectifs à la suite du rachat de l'entreprise par Elon Musk pour 44 milliards de dollars.
Microsoft a licencié environ 1000 employés dans plusieurs divisions en octobre de l’année dernière, puis a procédé au licenciement de 10 000 personnes, soit 5% de ses effectifs mondiaux. L'équipe derrière AltSpaceVR ainsi que l'équipe Mixed Reality Tool Kit ont été licenciées dans leur intégralité. AltSpaceVR était l'une des principales plates-formes sociales de réalité virtuelle, avec l'acquisition de la société par Microsoft en 2017, mais elle est maintenant prête à être fermée en mars et semble enterrer les ambitions métavers de Microsoft. Microsoft Mesh va apparemment prendre sa place, mais il reste à voir à quel point l'entreprise est engagée dans le concept de métavers. Quoi qu'il en soit, ces licenciements jettent de sérieux doutes sur l'avenir d'HoloLens, qui peine actuellement à conserver son contrat militaire avec le gouvernement américain.
Néanmoins, pour le milliardaire Christopher Hohn, fondateur du TCI Fund Management actionnaire chez Alphabet, l'entreprise disposait toujours de plus de travailleurs que nécessaire. Dans une lettre adressée au PDG d'Alphabet, Hohn a reconnu que licencier des gens n'est jamais un choix facile, mais il a également indiqué à Pichai que les effectifs d'Alphabet (la société mère de Google) devaient être réduits de 20 %. Il suggère donc de licencier 14 % supplémentaires du personnel pour arrondir à une « réduction des effectifs » de 20%. Cela représente environ 28 000 travailleurs, en plus des 12 000 déjà licenciés.
Dans sa lettre, Hohn note que « la direction devrait également saisir l'occasion pour s'attaquer à la rémunération excessive des employés ». Sa logique pour la réduction de la rémunération est que « la concurrence pour les talents dans l'industrie technologique a considérablement diminué ».
Les employés de Google sont bien payés (et sont parmi les mieux payés de toute l'industrie). Pourtant, lorsque votre salaire quotidien s'élève à près de sept revenus annuels médians des employés de Google et représente plus de 16 000 fois le revenu quotidien d'un travailleur au salaire minimum californien, il est peut-être préférable de ne pas publier publiquement vos opinions sur le revenu des travailleurs. Pour mémoire, la fortune de Hohn s'élève à 7,48 milliards de dollars et, selon Fortune Magazine, il s'est payé près de 2 millions de dollars par jour en 2022, faisant de lui l'homme le mieux payé de l'histoire de la Grande-Bretagne. Il est le 302e homme le plus riche du monde.
Des employés de Google ont commencé à se moquer de leur employeur
Des mèmes ont commencé à apparaître sur la plate-forme de l'entreprise Memegen, se moquant du changement (parodiant spécifiquement les dirigeants qui essayent de vanter le nouvel agencement de bureau dans ce qui est considéré comme une simple mesure de réduction des coûts).
« Toutes les mesures de réduction des coûts n'ont pas besoin d'être emballées dans un joli papier cadeau pour qu'elles sonnent bien pour les employés », indiquait un mème populaire. « Un simple "nous réduisons l'espace de bureau pour réduire les coûts" rendrait le leadership plus crédible ».
Un porte-parole de Google a expliqué : « Depuis notre retour au bureau, nous avons mené des projets pilotes et mené des enquêtes auprès des employés du Cloud pour explorer différents modèles de travail hybrides et aider à façonner la meilleure expérience. Nos données montrent que les Googleurs du Cloud apprécient la collaboration en personne garantie lorsqu'ils sont au bureau, ainsi que la possibilité de travailler à domicile quelques jours par semaine. Grâce à ces commentaires, nous avons développé notre nouveau modèle de rotation, combinant le meilleur de la collaboration prépandémique avec la flexibilité et la concentration que nous apprécions tous du travail à distance, tout en nous permettant d'utiliser nos espaces plus efficacement ».
Cette décision intervient alors que Google réduit son empreinte immobilière dans le cadre d'une réduction des coûts plus large. Cependant, il n'a pas encore précisé les régions ou les bâtiments qu'il prévoit de réduire.
Lors de son appel aux résultats du quatrième trimestre, les dirigeants de Google ont déclaré qu'ils prévoyaient d'engager des coûts d'environ 500 millions de dollars liés à la réduction de l'espace de bureau mondial au cours du trimestre en cours, et ont averti que d'autres charges immobilières étaient possibles à l'avenir. Plus tôt ce mois-ci, SFGate a annoncé que la société mettrait fin aux baux pour « un certain nombre d'espaces inoccupés » dans la région de la baie de San Francisco, la région où se trouve son siège social.
L'unité cloud, qui représente plus d'un quart des revenus de Google, est l'un des secteurs à plus forte croissance de l'entreprise, mais n'est pas rentable.
Au quatrième trimestre, Google Cloud a rapporté 7,32 milliards de dollars, en croissance de 32 % par rapport à l'année précédente, bien plus rapidement que le taux de croissance global de l'entreprise de moins de 10 %. Mais ce chiffre d'affaires était inférieur aux attentes du consensus de Wall Street, et l'unité Cloud perd toujours des centaines de millions de dollars chaque trimestre (480 millions de dollars au quatrième trimestre, bien que cela représente près de la moitié de la perte de l'année précédente).
Dans l'ensemble, cependant, Google a réalisé un bénéfice net de 13,62 milliards de dollars au cours du trimestre et de 59,97 milliards de dollars pour l'ensemble de 2022. Les deux étaient des baisses importantes par rapport à 2021.
Source : Fortune
Et vous ?
Voir aussi :
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Nym4xMembre avertiAh merde l'image silicon valley "on est des jeunes, on est trop cool, on fait de l'oseille, venez on a des baby foot" en prend un couple 20/03/2023 à 9:45
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Ryu2000Membre extrêmement actifParfois le timing des évènement est marrant.
Quand tu vires 12 000 personnes d'un coup ce genre de chose doit arriver.
Ouais mais en virant des employés Google pourra faire encore un peu plus de profit !
L'objectif de l'entreprise c'est de faire plaisir aux investisseurs pas de satisfaire ses employés.le 20/03/2023 à 19:58 -
calvaireExpert confirméc'est avec ce genre d'histoire qu'a force un jeune motivé a taffé et plein d'ambition se trouve un poste planqué, n'en branle plus 1 de toute sa vie en attendant la retraite.
Tous les jeunes que j'ai rencontré au début était tres content de bosser, il voulait bien faire, vite...
Puis apres 2-3ans, gros changement, il se rendent compte que le travail ne paie, qu'il ne seront jamais considéré par leurs hierarchie, autre que comme un pisseur de code jetable et donc puisque c'est comme ça, ils font le scrict minimum en travail, font leurs heure sans dépasser de 1 minutes et à la 1ere bonne opportunité se casse dans une autre boite pour gagner en salaire (seul moyen d'évoluer en france)le 20/03/2023 à 14:08 -
HaryRoseAndMacMembre extrêmement actifEncore heureux que c'est difficile de licencier en France !
Quelles bandes de dingues !le 08/04/2023 à 9:34 -
Ryu2000Membre extrêmement actifPour l'entreprise cliente c'est moins chiant de prendre des prestataires parce que c'est plus simple à s'en défaire. Il suffit de ne pas renouveler le contrat par exemple.
Souvent les gens qui bossent pour une ESN démissionnent, donc il n'y a pas à les virer.
Et sinon il y a moyen de mettre le prestataire sur une autre mission d'un autre client.
Je pense que la fait qu'il est difficile de virer quelqu'un est un des facteurs qui explique pourquoi les entreprises Françaises passent souvent par des prestataires.le 08/04/2023 à 17:50 -
mach1974Membre avertiCe n'est pas le problème d'être mono client mais plus du cocher et de la voiture avec le moteur thermique.
Le temps que le Monde redescende sur terre avec les possibilités de l'IA .
Le plus drôle est l'association GNU ZIP KNN qui a les mêmes résultats que BERT
https://alt-gr.tech/blog-texts/2023-7-gzip-gt-bertle 24/01/2024 à 10:50 -
calvaireExpert confirméles mêmes problèmes dans toute les grosses structure.
oui le télétravail permet d'économiser de l'argent (plus/très peu de locaux à payer)
la hiérarchie pyramidale est un vrai problème. J'ai fait beaucoup de boite du cac40 et pas je me suis retrouvé dans des cas ou il y'a plus de manager que d'ingénieur.
entre le pdg, le pdg de la filiale, le directeur de la division mondial, directeur de la division france, le sous directeur de la région ouest france, le directeur de site, le directeur du produit, le po, le pm, le po proxy, le scrum master qui fait en réalité le boulot du po...etc.
tous ca pour faire un bosser un stagiaire/alternant sur 1 projet en solo (oui oui du déja vu).
je me suis déja retrouvé à bosser pour 3 chef de projet, dans l'équipe on était 2 dev et 3 chef de projet.... normal.
il faut moins de manager et avoir de bon salaire pour les "petite main". Pourquoi tous le monde veux faire des étrudes bac+5 ? pourquoi les étudiants ne font pas de science et font des études de droit/médecine ?
le salaire.
Pourquoi après quelques années d'expériences la plupart des dev parte en freelance ou arrête d'etre dev pour devenir manager/chef de projet ? le salaire. la passion du code est toujours la mais si c'est pour etre mal payé...
peut être que demain il n'y aura plus de pénurie d’hôtelier de soudeur ou de chaudronnier.
et les étudiants feront des études en science (informatique par exemple) si les salaires sont attractifs plutôt que de faire médecin ou avocat.
mes gosses je les déconseilles de faire un métier scientifique et de faire avocat ou notaire ou taf dans la finances. Car les métiers de paperasserie bullshit rapporte 10 fois plus qu'un gars qui conçoit un logiciel, une voiture, un avion ou un robotle 09/03/2023 à 8:25 -
OrthodoxWindowsMembre émériteSi, c'est toujours possible de véhiculer cette image là ; la seule différence, c'est que celui qui perd la partie de baby foot est licencié.le 20/03/2023 à 23:14
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Ryu2000Membre extrêmement actifQu'est-ce que ça peut faire ?
Personne ne va arrêter d'utiliser Google, YouTube, Chrome, Android, etc.
En plus virer des employés comme ça, ça doit exciter les investisseurs.
Ils doivent avoir très envie d'acheter des actions Google, Microsoft, Meta, etc.le 21/03/2023 à 11:11 -
chrtopheResponsable SystèmesAutre élément à prendre en compte, au delà de 50 salariés, tu dois avoir un comité d'entreprise et verser des participations. Si tu es 49, il vaut mieux prendre un freelance ou une presta d'ESN.le 12/04/2023 à 20:01