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La Floride porte la bataille sur la réglementation des médias sociaux devant la Cour suprême,
Afin qu'elle décide si un État peut réglementer la façon dont les réseaux sociaux modèrent le contenu

Le , par Bill Fassinou

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6  0 
La Floride a déposé mercredi un dossier demandant à la Cour suprême des États-Unis de revenir sur la décision prise à l'encontre de sa loi controversée sur les médias sociaux, après que la cour d'appel du 11e circuit l'a annulée en mai, la jugeant inconstitutionnelle. Le procureur général de Floride veut que la Cour suprême décide si les États ont le droit de réglementer la manière dont les sociétés de médias sociaux modèrent le contenu de leurs services. Si la Cour statue en faveur de la Floride, elle pourra interdire aux plateformes de médias sociaux telles que Facebook, Twitter et YouTube de bloquer ou de limiter certains types de discours politiques.

La loi de la Floride impose, entre autres, une amende de 250 000 dollars par jour aux entreprises de médias sociaux qui bloquent un candidat politique au niveau de l'État pendant plus de deux semaines, ou une amende de 25 000 dollars par jour pour le blocage d'un candidat à une élection locale. La loi permettrait également aux utilisateurs de médias sociaux de réclamer jusqu'à 100 000 dollars de dommages et intérêts en cas d'application incohérente de la modération du contenu. En mai, la cour d'appel fédérale du 11e circuit a déterminé qu'il était inconstitutionnel pour l'État d'empêcher les entreprises d'interdire certains contenus politiques.

Alors que la cour a annulé la majeure partie de la loi floridienne, la cour d'appel américaine du 5e circuit a confirmé une loi parallèle au Texas, connue sous le nom de House Bill 20, en statuant qu'elle ne violait pas les droits du premier amendement des sites de médias sociaux. Par contre, le tribunal qui a examiné la loi de Floride a estimé que les sociétés de médias sociaux relevaient du Premier amendement lorsqu'il s'agit de prendre des décisions concernant la modération du contenu. La cour d'appel fédérale du 11e circuit a déclaré que la modération des contenus ne relevait pas de l'État, mais des règles des plateformes.



« Nous concluons que les activités de modération du contenu des plateformes de médias sociaux - autoriser, supprimer, classer par ordre de priorité et déprioriser les utilisateurs et les messages - constituent un "discours" au sens du premier amendement », a écrit le panel de juges dans sa décision. Mais la Floride a décidé de porter l'affaire devant la Cour suprême des États-Unis. Elle demande à la Cour suprême de déterminer si le premier amendement interdit aux États de forcer les plateformes à héberger des discours qu'elles ne veulent pas héberger, notamment des articles ou des messages de politiciens qu'elles considèrent comme violant leurs règles.

« Ce clivage irréconciliable justifie l'examen de cette Cour », a écrit Ashley Moody, procureur général de Floride, dans la requête adressée à la Cour suprême. La pétition constitue le test le plus sérieux à ce jour des affirmations selon lesquelles les entreprises de la Silicon Valley censurent illégalement les points de vue conservateurs, un point de vue qui a pris de l'ampleur à droite après que les principaux sites de médias sociaux ont suspendu Donald Trump en janvier 2021. Selon les analystes, si la Cour suprême accepte d'entendre l'affaire, sa décision pourrait avoir de vastes répercussions sur l'avenir de la démocratie et des élections.

NetChoice, un groupe industriel qui défend les intérêts de Meta, Google, Twitter et d'autres sociétés technologiques, s'est dit confiant dans le fait que la Cour suprême trancherait en sa faveur la lutte au niveau de l'État sur la modération du contenu, bien qu'il soit difficile de prédire comment les choses se passeront. « Nous sommes d'accord avec la Floride pour dire que la Cour suprême des États-Unis devrait entendre cette affaire. Nous sommes impatients de voir la Floride devant la Cour et de voir la décision du tribunal inférieur confirmée », a déclaré mercredi Carl Szabo, vice-président et avocat général de NetChoice.

Les détracteurs des lois sur les médias sociaux de l'État mettent en garde contre le fait que la restriction de la liberté des plateformes de modérer le contenu pourrait entraîner un torrent de discours haineux, de désinformation et d'autres documents violents. « La question de l'interaction entre les droits du premier amendement des entreprises de médias sociaux et les droits d'expression de leurs utilisateurs est importante et non résolue. C'est une question vraiment majeure : comment réguler les plateformes de médias sociaux ? », a déclaré Genevieve Lakier, professeure à la faculté de droit de l'université de Chicago.

La bataille juridique autour de la loi de Floride a commencé en mai 2021, lorsque NetChoice et la Computer & Communications Industry Association (CCIA), un autre groupe industriel qui représente aussi les principales entreprises de médias sociaux, ont intenté une action en justice pour empêcher l'entrée en vigueur de la loi. Les entreprises ont remporté de grandes victoires lorsqu'un juge fédéral a bloqué l'entrée en vigueur de la loi en juin de l'année dernière, puis lorsque le 11e circuit a confirmé une grande partie de cette décision. Les entreprises technologiques espèrent qu'elles verront un résultat similaire à la Cour suprême.

« Je pense que cela pourrait façonner le fonctionnement d'Internet de manière très significative. Si ces lois sont maintenues, elles vont obliger les plateformes à héberger beaucoup de discours qu'elles ne veulent pas héberger », a expliqué Lakier. L'État de Floride fait valoir en effet que les entreprises de médias sociaux sont devenues si puissantes que leurs décisions de modération de contenu, telles que la décision de supprimer des affirmations sans fondement sur l'origine du coronavirus, "faussent le marché des idées". Les autorités de l'État soutiennent que cela donne à l'État un intérêt impérieux à les réglementer.

Comme le souligne la pétition de la Floride, certains membres de la Cour suprême ont déjà manifesté leur intérêt pour les questions en jeu. Dans une dissidence d'une décision de la Cour suprême qui a accordé un sursis d'urgence sur la loi texane sur les médias sociaux, le juge Samuel Alito a écrit que l'affaire soulevait des questions de grande importance" qui "méritent clairement l'examen de cette cour". Le juge Alito a ajouté : « il n'est pas du tout évident de savoir comment nos précédents, qui datent d'avant l'ère de l'Internet, devraient s'appliquer aux grandes entreprises de médias sociaux ».

Les cinq membres de la majorité, dont le juge en chef John Roberts Jr. et les juges Stephen G. Breyer, Sonia Sotomayor, Brett Kavanaugh et Amy Coney Barrett, n'ont pas motivé leur décision. De l'autre côté, NetChoice soutient que ces décisions constituent un exercice de discrétion éditoriale semblable aux décisions éditoriales des journaux et des chaînes de télévision, qui sont considérées comme des discours protégés par le premier amendement. Cela placerait la barre très haut sur le plan juridique pour qu'un gouvernement puisse interférer avec ces décisions.

Une décision de la Cour suprême aurait des conséquences qui s'étendent bien au-delà de la Floride. Selon une analyse de juillet de CCIA, plus de 100 projets de loi relatifs à la modération du contenu des médias sociaux ont été déposés dans les législatures des États du pays. De nombreuses législatures d'État ont déjà suspendu leurs travaux jusqu'en 2023 et suivent de près l'issue du litige concernant les lois de la Floride et du Texas.

Bien que les premières lois sur la réglementation du contenu des médias sociaux aient été adoptées dans des États conservateurs, les États libéraux leur emboîtent le pas avec des lois visant à imposer une plus grande transparence sur la manière dont les entreprises réagissent aux discours menaçants et haineux.

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous de la réglementation de la Floride ?
Selon vous, les gouvernements devraient-ils dicter aux réseaux sociaux la façon dont ils doivent modérer le contenu sur leurs plateformes ?

Voir aussi

Une cour d'appel juge inconstitutionnelle la loi de Floride sur les médias sociaux, dans le même temps, Zuckerberg de nouveau poursuivi pour son rôle présumé dans le Cambridge Analytica

Facebook est poursuivi en justice par certains de ses actionnaires à cause du scandale de Cambridge Analytica

Des groupes de professionnels de la technologie intentent un procès contre la Floride, afin de stopper la nouvelle loi SB 7072 contre les réseaux sociaux, qui suspendent les comptes des politiciens

Une ex-employée de Cambridge Analytica écrit au parlement britannique, et accable Facebook et son ancien employeur

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Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 09/12/2022 à 21:34
Citation Envoyé par Bill Fassinou  Voir le message
[B][SIZE=4][...]mais également que les entreprises vérifient la véracité de cette information à l'aide d'une carte d'identité avec photo.[...]

Hum... Exiger des voleurs de données qu'ils collectent encore plus de données sur les utilisateurs, sous prétexte de vérifier l'âge de leurs victimes... Mais qu'est-ce qui pourrait bien mal se passer?
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Avatar de totozor
Membre expert https://www.developpez.com
Le 05/04/2023 à 8:27
Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
Liberté permise parce que pour le cas de la France (même si là on parle des USA, c'est au fond pareil), l'islamisation n'avait pas fait ses ravages et apportés la violence qui vient avec cette religion.
Et donc les gosses pouvaient aller seul à l'école sans risquer quoi que ce soit, sauf cas très rare.
C'est vrai que c'était mieux avant, je n'ai pas grandi avec des infos qui parlaient de plasticages de résidences en Corse, d'assassinats de différents groupes indépendantistes (Claude Erignac est mort dans un malheureux accident de voiture), de tournantes dans les caves de banlieues, le ministre de l'intérieur n'a pas été Charles Pasqua qui n'avait pas du tout une approche aggressive et mafieuse du maintien de l'ordre, Malik Oussekin ou Steve ne sont pas mort de violences policières, je n'ai pas non plus connu cette grande période où la pédophilie faisait les grands titres des infos (Marc Dutrou ce grand islamiste n'a pas traumatisé toute une génération) et mes parents ne m'ont pas dit de me méfier de n'importe quel adulte qui souhaite me parler. Je n'ai pas non plus été animateur de colo où l'une des premières choses que nous disaient nos directeurs étaient "Ne soyez jamais seul avec un enfant vous pourriez finir au tribunal".
Quelle belle jeunesse j'ai eu! Malheureusement les méchants islamistes sont arrivés pour pourir mon monde si pacifique.

Je ne dit pas que nous vivons des années très roses mais l'islamisation n'a pas amené la violence en France.
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Avatar de totozor
Membre expert https://www.developpez.com
Le 04/09/2023 à 8:42
Citation Envoyé par TotoParis Voir le message
Mais le décision du juge est bien exrême. Ce serait bien que ses enfants mineurs soient concernés...s'il en a.
Ils le sont s'il en a.
Ceci dit j'ai l'impression que son message n'est pas de laisser les enfants accéder à ces sites mais que la méthode de contrôle doit être plus raisonnable.
Pour moi il y a quelques grandes différences entre entrer physiquement dans un sex shop et sur un site web:
_ J'ai plus la tête d'un mineur donc si je rentre dans un sex shop on ne me demanderais même pas de preuve de ma majorité. Donc on ne me demandera probablement rien.
_ Si on me demandais une preuve de ma majorité je tendrais ma carte d'identité, 2023-1983 >> 18, on passe à la suite. Le vendeur ne se rappellera même pas de mon prénom. Si un site me demande une preuve de mon identité je vais lui fournir le numéro de ma carte, recherche dans une base, prénom : Toto, nom : zor, date de naissance : xx/yy/1983 etc comment avoir la garantie que toutes ces informations ne sont ni exploitées ni enregistrées? Surtout quand on vit dans un pays qui se puritanise et qui risque de faire la chasse aux "déviants" (et je ne parle pas de pédophiles & co qui ne vont pas sur ces sites qui ne contiennent pas ce genre de contenu mais de fétichistes ou d'homosexuels)

Pour ceux qui pensent que je fantasme cette peur des "déviants" envers ceux qui voudraient leur qu'ils disparaissent : ce weekend ma ville organisait un évènement de recrutement pour les assos locale, mon asso y participait et proposait de s'inscrire à une session d'initiation (dans l'inscription nous demandons le pronom des personnes, autre façon de demander leur genre), une personne vient s'inscrire et nous explique qu'elle n'a pas mis ses vraies informations parce qu'elle s'est faites aggressée il y a quelques semaines et qu'après avoir recroisé ses aggresseurs en rue elle est devenue parano et a peur de mettre ces infos sur un feuille lisible de tous.
Alors oui il y a une surréaction dûe à un traumatisme récent mais on aussi réduit le nombre de personnes pas page parce que quelques personnes sont venues s'interressé à notre club visiblement plus pour la fiche d'inscription que pour ce que nous avions à proposé.
Citation Envoyé par wandapanel Voir le message
En plus c'est pas à la loi de définir l'éducation des enfants, c'est au parent de le faire, surtout qu'il existe de multitude système qui permet au parent de bloquer ces chose la.
Moi j'ai été éduqué à la fessé et au tarte derrière la tête, aujourd'hui j'ai 30 ans j'ai un travail, je suis propriétaire d'un appartement, j'ai jamais manquer de respect a qui ce soit, et j'ai jamais insulté mes parents.
Quand je vois ces nouveau enfants qui dise ta-gueule, connasse, …, à leur mère et père, et que les parents ne peuvent rien faire contre leur enfants car la lois interdit toute sorte de punissions.
Une psychologue à même dit que envoyer sont enfant dans ca chambre était de la maltraitance.
Alors il existe aussi la théorie et la pratique.
J'ai eu à peu près la même éducation mais j'étais plus rebelle (j'ai clairement dit ta gueule à ma mère, ce qui m'a valu des claques à chaque fois), et je suis devenu un adulte relativement descent.
Mais j'étais animateur de centre aéré et il m'est arrivé une fois de frapper un enfant, il se foutait de moi depuis le matin et il venait de dépasser les bornes, je lui donne une claque. Il me menace de le dire à ses parents, je lui répond que quand son père viendra le chercher je lui raconterais le détails de la journée, ce qui l'a calmé. Je ne dit pas que frapper les enfants est bien, je dis juste qu'il existe des circonstance où ça se justifie, et que tout un chacun (normal) est capable de le comprendre.
Mais les gens sont idiot regarder ce qui c'est passer avec Macron, juste avant d'être réélu il a crié haut et fort qu'il aller mettre la retraite en 64 ans et les gens on voté pour lui, et ces même gens on fait la grève contre la réforme des retraite.
On nous a demandé de choisir entre la peste et le choléra, certains ont choisi, d'autres ont choisi de ne pas choisir.
Quand j'étais gamin on avait ce truc de nous demander de choisir entre deux trucs nuls, le deuxième tour des présidentielles me demande ça depuis ma majorité. je n'ai jamais voté pour quelqu'un en qui je croyais au deuxième tour, par contre j'ai souvent voté contre quelqu'un, donc oui je n'ai pas voté contre la retraite à 64 ans mais contre la représentante d'un parti hérité de personnes fort peu recommandables.
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Avatar de escartefigue
Modérateur https://www.developpez.com
Le 05/04/2023 à 13:41
@OrthodoxWindows, vous semblez avoir manqué des épisodes, il fallait d'abord lire l'article, puis la réponse d'HaryRoseAndMac.

Il n'était pas nécessaire de faire un gros effort, puisque la réponse est dans les toutes premières lignes dudit article :
Citation Envoyé par Patrick Ruiz  Voir le message
[B][SIZE=4]
L'Utah est devenu le premier État américain à exiger des entreprises de médias sociaux qu'elles obtiennent le consentement des parents pour l'utilisation de leurs applications par les enfants et qu'elles vérifient que les utilisateurs ont au moins 18 ans. Une proposition de loi similaire est en examen en France et prévoit que les jeunes en dessous de l’âge de 15 ans devront obtenir un accord parental pour s’inscrire sur un réseau social (Facebook, Twitter, etc.) Problème : les mesures semblent inutiles sans l’effectivité d’un contrôle des âges des internautes qui pourrait mener à une levée de l’anonymat sur Internet.

Il donc est bien mentionné que l'Utah demande expressément l'accord parental, et que la France envisage de faire de même.

Ce à quoi, HaryRoseAndMac a répondu :
Citation Envoyé par HaryRoseAndMac  Voir le message
Un enfant ça a besoin de faire des erreurs, de tester, de découvrir, ...
Un parent, ça a besoin de mettre des cadres, des limites et parfois d'interdire.

Mais en aucun cas, jamais, d'aucune manière, ça doit être à l'état de le faire.

D'où ma réponse, que je maintiens
Citation Envoyé par escartefigue  Voir le message
Ce n'est pas ce que dit l'article : ici ce sont les parents qui doivent autoriser les enfants.
Par ailleurs, il existe plein de lois en France qui interdisent aux mineurs telles ou telles choses, par exemple l'achat de tabac ou d'alcool.
En quoi serait-ce un problème ?


À partir de là, cette réponse est hors de propos ou a but uniquement polémique.
Citation Envoyé par OrthodoxWindows  Voir le message
Ah bon ? Il existe en France une loi qui interdit aux mineurs de parler à quelqu'un sans une autorisation parentale ?

Au passage, vous n'avez pas lu le post de HarryRoseAndMac, sinon vous ne sortiriez pas une tels ineptie.

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Avatar de totozor
Membre expert https://www.developpez.com
Le 12/12/2022 à 8:13
Citation Envoyé par Bill Fassinou  Voir le message
Le projet de loi souhaite faire en sorte que les plateformes de médias sociaux exigent que les utilisateurs aient au moins 18 ans, [...]. En outre, le projet veut donner la possibilité aux parents de demander le retrait de leurs enfants des plateformes de médias sociaux.[/B]

Donc le projet prévoir que les parents puissent demander le retrait du compte de leur enfant majeur?

Ces projets de loi, s'il étaient votés, sont-ils seulement applicables?
Comment Facebook peut gérer autant de cas particuliers?
Cette loi ne concerne que les Texans, suffit-il de déclarer que j'habite dans le Missouri pour ne pas avoir à donner toutes mes données d'identité à Facebook?

PS : A l'epoque où mon compte facebook avait un pseudo qui n'était clairement pas un nom ils m'ont demandé de mettre un vrai nom ou de justifier que je m'appelle bien comme ça avec ma carte d'identité. Ça leur permettrait juste de démocratiser la pratique.
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 15/02/2023 à 9:09
Il est vrai que relever l'âge est toujours moins coûteux que de bien former les jeunes à l'esprit critique et aux média. Mieux vaut réprimer que conscientiser, c'est plus rapide et moins cher !

Ce qui est navrant, c'est de penser que ça va résoudre le problème, comme si rien ne remplacera les réseaux sociaux électroniques et que la manipulation n'existe pas dans le monde réel !

Est-il vraiment si naïf que ça ce vieux monsieur ?
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Avatar de Emmanuel.Gaudin
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 15/02/2023 à 13:56
Je trouve que la limite à 13 ans est correcte et je l'ai respectée pour mes enfants. Seulement, c'est comme pour les films, j'ai vu beaucoup d'autres parents se moquer de ces restrictions et laisser leurs enfants ouvrir un compte bien avant 13 ans. On peut toujours essayer de contrôler plus sérieusement mais je ne vois pas l'intérêt. C'est la responsabilité des parents. A moins que l'on démontre qu'ils sont incapables d'élever leurs enfants et dans ce cas les gamins terminent à la DASS. Cette situation est déjà prévue par la loi.

Personnellement je doute de la dangerosité des réseaux sociaux. Ça me rappelle les accusations portées sur les jeux vidéos FPS. On les a accusés de tous les maux, ils rendaient les jeunes violents, les poussaient à l'acte. Il a fallu du temps pour qu'on se rende compte que c'était faux, voir que cela avait l'effet inverse.

En attendant les recommandations actuelles me paraissent tout à fait suffisantes. J'aurais même tendance à mettre la limite à 12 plutôt que 13.
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Avatar de totozor
Membre expert https://www.developpez.com
Le 16/02/2023 à 7:59
Citation Envoyé par smarties Voir le message
Tant que l'on est pas au Lycée, je pense que le gouvernement doit chercher à empêcher les enfants de se mettre dessus.
C'est assez symbolique mais les parents doivent aussi jouer leur rôle.
Comment empêcher? Demander une carte d'identité, on est parti pour du fichage plus important pour les enfants que les adultes.
Les parents doivent jouer leur rôle et le gouvernement le sien, et le gouvernement n'a rien à voir la dedans.
Citation Envoyé par smarties Voir le message
En cas de harcèlement, j'estime qu(il devrait y avoir des sanctions dissuasives, les idées qui me viennent à l'esprit sont :
Il y a deux problème avec le harcèlement:
La punition d'un gamin de 13 ans est vraiment la solution? (J'ai été harcelé gamin, la punition n'a servi à rien, les choses ont changé quand le CPE leur a fait miroiter ce qu'ils faisaient vivre aux autre. Oui, les harceleurs n'imaginent pas ce que vit leur bully)
On a jamais réussi à faire de la prévention efficace (je ne comprends pas comment envoyé des photos de soi à poil est devenu une pratique normale chez les ados). Prévention du harcèlement et de ses conséquences (suicides entre autres).
Citation Envoyé par smarties Voir le message
Au niveau des entreprises, j'estime que la publicité devrait être très restreinte sauf pour certains éléments précis (alimentation saine, activité physique ou culturelle, santé, ...). Entre parent et enfant, les produits mis en avant peuvent être source de conflits (smartphone, malbouffe, ...).
les éléments précis sont la porte ouverte aux dérives, donc pas d'exceptions, pas de pub pour les jeunes.
En plus ça rendra leur présence moins attractive pour le RS. Donc moins de chance qu'ils y aillent.
C'est vrai les enfants ont des pubs MacDo, les parents ont des pubs pour les sites de rencontres extra conjugaux
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Avatar de HaryRoseAndMac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 16/02/2023 à 19:16
Heureusement que ces gens là n'étaient pas présent à notre époque.

Nous n'aurions jamais pu voir StarWars, Terminator, Alien, ... au cinéma.
Nous n'aurions jamais pu jouer aux jeux vidéo car ils auraient subis une censure et j'en passe.

C'est aux parent de faire ce rôle, pas à l'état.

L'état doit avoir un rôle de contrôle sur des éléments extrêmes, pas sur tout le reste.
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Avatar de HaryRoseAndMac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 17/02/2023 à 23:01
Citation Envoyé par Traoré Hamady Voir le message
Le problème n'est pas aussi simple, lorsque l'on sait qu'il est possible même de fournir une fausse identité pour créer un compte. Aucun contrôle aussi poussé ne pourra empêcher ce contournement, comme ceux ou celles qui flanquent une magnifique photo sur leur tronche pour faire croire à leur fausse beauté. Avant, c'était les télés avec les films de toutes natures tels les films pornos. Encore que ne pouvoir créer un compte sur les réseaux sociaux et n'y avoir pas accès font deux. Donc, l'âge de treize ans bien que raisonnable ne résout pas le problème avec l'intelligence humaine qui a tendance à évoluer très vite actuellement. De plus en plus, à cet âge, des enfants comprennent des choses extraordinaires mieux que certains vieux revanchards. Comme cela, il arrive que mon enfant manipule mieux les starmophones et les androids que moi, grâce à cet éveil encourageant des mentalités.
Il ne reste pour seule solution l'éducation des parents, il y va des intérêts propres de ceux-ci et de la société. Il revient aux parents d'avoir un meilleur suivi éducatif de leurs enfants pour que ces derniers ne versent pas dans la déviance.
Je vois déjà tout les futurs pirates en herbe prêt à revendre des comptes porno à leur camarade pour 15 euros, qui auront été créé avec de faux papiers.

Mesurette idiote, comme d'hab.
La clé n'est pas et ne sera jamais le fait de museler les gens, mais de communiquer et leur expliquer.

L'humain est ainsi fait que, plus on lui met de barrière, plus il veut les franchir.
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