Les téléphones portables officiellement considérés « potentiellement cancérigènes »
Par l'OMS, une décision qui relance la polémique
Le 2011-06-01 14:15:15, par Idelways, Expert éminent sénior
Le verdict d'un groupe d'experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de tomber : les téléphones portables, omniprésents dans nos vies, sont désormais classifiés « potentiellement cancérigènes pour les humains ».
Ce groupe de 31 scientifiques de 14 pays a officialisé cette décision lors d'un meeting organisé au siège du Centre international de recherche sur le cancer (IARC) à Lyon en France.
Plus précisément, les champs électromagnétiques à radiofréquences des portables et smartphones sont rangés dans le Groupe 2B des agents cancérigènes en raison de leur potentiel à provoquer l'apparition de tumeurs gliales (gliomes) affectant le cerveau.
« Les preuves [de la corrélation avec les gliomes], bien qu'elles continuent de s'accumuler, sont assez fortes pour corroborer cette conclusion et la classification [dans le groupe] 2B » affirme le Dr Jonathan Samet, président du groupe de travail.
La prise de cette décision s'appuie essentiellement sur les résultats d'une longue étude ayant observé 7 416 cancéreux de 13 pays. Cette étude décennale est pourtant arrivée à la conclusion « qu'aucune augmentation du risque de gliome et de méningiome n'a été observée avec l'utilisation des téléphones mobiles », pour un usage normal.
Pourtant, une conclusion contradictoire de cette même étude révèle qu'il existe plus de gliomes chez les personnes utilisant modérément le téléphone portable que chez celles qui n'utilisent que le fixe.
Connue sous le nom d'Étude Interphone, une autre conclusion affirme qu'il existe des indices d'une augmentation du risque d'apparition des gliomes à un taux plus élevé d'exposition aux champs électromagnétiques à radiofréquences.
Le directeur du Centre international de recherche sur le cancer Christopher Wild explique qu'au vu des conséquences potentielles des portables sur la santé publique, « il est important que de nouvelles recherches soient menées sur le long terme sur l'utilisation intensive du téléphone portable »
La décision de mettre les téléphones portables dans ce groupe, avec 266 autres agents « pouvant être » cancérigènes, est donc essentiellement destinée à motiver le financement de nouvelles études sur ce sujet.
Des études qui vont certainement durer des années et probablement arriver à des conclusions tout aussi contradictoires.
Source : IARC, conclusion de l'Étude Interphone
Et vous ?
Qu'en pensez-vous ?
Cette classification remettra-t-elle en question vos habitudes d'utilisation du portable ?
Ce groupe de 31 scientifiques de 14 pays a officialisé cette décision lors d'un meeting organisé au siège du Centre international de recherche sur le cancer (IARC) à Lyon en France.
Plus précisément, les champs électromagnétiques à radiofréquences des portables et smartphones sont rangés dans le Groupe 2B des agents cancérigènes en raison de leur potentiel à provoquer l'apparition de tumeurs gliales (gliomes) affectant le cerveau.
« Les preuves [de la corrélation avec les gliomes], bien qu'elles continuent de s'accumuler, sont assez fortes pour corroborer cette conclusion et la classification [dans le groupe] 2B » affirme le Dr Jonathan Samet, président du groupe de travail.
La prise de cette décision s'appuie essentiellement sur les résultats d'une longue étude ayant observé 7 416 cancéreux de 13 pays. Cette étude décennale est pourtant arrivée à la conclusion « qu'aucune augmentation du risque de gliome et de méningiome n'a été observée avec l'utilisation des téléphones mobiles », pour un usage normal.
Pourtant, une conclusion contradictoire de cette même étude révèle qu'il existe plus de gliomes chez les personnes utilisant modérément le téléphone portable que chez celles qui n'utilisent que le fixe.
Connue sous le nom d'Étude Interphone, une autre conclusion affirme qu'il existe des indices d'une augmentation du risque d'apparition des gliomes à un taux plus élevé d'exposition aux champs électromagnétiques à radiofréquences.
Le directeur du Centre international de recherche sur le cancer Christopher Wild explique qu'au vu des conséquences potentielles des portables sur la santé publique, « il est important que de nouvelles recherches soient menées sur le long terme sur l'utilisation intensive du téléphone portable »
La décision de mettre les téléphones portables dans ce groupe, avec 266 autres agents « pouvant être » cancérigènes, est donc essentiellement destinée à motiver le financement de nouvelles études sur ce sujet.
Des études qui vont certainement durer des années et probablement arriver à des conclusions tout aussi contradictoires.
Source : IARC, conclusion de l'Étude Interphone
Et vous ?
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JidefixMembre éprouvéLe téléphone/Wifi, c'est comme les économies d'énergie: quand on apprend qu'il va falloir se restreindre, on se dit tout de suite "on va retourner au moyen-âge".
Mais après un peu de temps on se rend bien compte que simplement en faisant attention et en suivant quelques règles pas si intrusives que ça, on peut faire pas mal d'économies d'argent et d'ondes.
Moi je dis, dans le doute, ça coûte strictement rien de faire gaffe (couper le Wifi, prendre le DAS des téléphones en compte, utiliser les kits main libres...)le 01/06/2011 à 14:23 -
sevyc64ModérateurLe pire c'est de passer plusieurs heures à la plage à cramer sous les UV, de passer tout le temps du trajet de retour au téléphone à se gaver d'ondes et à respirer les gaz d'échappement dans les bouchons pour finalement à la maison baigner dans les ondes de sa connexion wifi et du hotspot de voisin, assaisonnés par les COV rejetés par les peintures des murs et les vernis et colles des meubles pas cher acheter chez B** ou I***.
La dessus on rajoutera quelques cigarettes, éventuellement des cigarettes qui font rire, pour finalement, finir sous la couette sous l’appétit des acariens et autres punaises des lits.
Ne vit-on pas dans un monde merveilleux ?le 02/06/2011 à 9:14 -
DroupMembre régulierConcernant un bouton permettant d'activer/désactiver le wifi sur une box internet, sachez que SFR le propose avec sa box évolution. Ainsi plus de problème pour le simple utilisateur a désactivé son wifi.
Une chose m'a bien fait rire sur Europe 1 :
un kit main libre bluetooth devrait être ajouté avec chaque téléphone afin de diminuer l'utilisation du téléphone prêt du cerveau.
Ou comment remplacer la peste par le choléra.le 02/06/2011 à 11:05 -
sevyc64ModérateurEffectivement, d'après quelques premières étude qui commence, le bluetooth serais aussi mauvais voire plus mauvais encore que le téléphone.
Quand on parle de kit main libre, évidemment qu'il s'agit de kit filaire et non pas de kit bluetooth.
Mais bon, on connait les journalistes qui publient d'abords et se renseignent ensuite.le 02/06/2011 à 11:15 -
sevyc64ModérateurC'est pas forcément dû aux ondes, ça peut être le stress, les conditions de travail, les produits manipulés (vernis, soudures, ...), le bruit du bureau/atelier, etc ....
Chez toi aussi, tu es baigné dans les ondes, relais téléphone, TV, satellites, installation filaire, oui, parce qu'elle aussi rayonne, etc ...
Le mal de tête peut avoir énormément d'origines, y compris des origines psychosomatiques, cela n'en fait pas un symptôme à lui seul.le 03/06/2011 à 8:33 -
ymoreauMembre émériteCe n'est pas parce que les symptômes sont physiques que la cause est réelle, le cerveau est capable de provoquer des réactions réelles à des maux imaginaires. Il ne faut pas confondre les effets psychosomatiques et l'hypocondrie.le 07/06/2011 à 14:30
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AnikiMembre éprouvéBen je plain le bonhomme, parce que à ce niveau là, il ne peut presque plus se balader dans la rue étant donné le nombre de gens avec un (ou plusieurs...) portable.
Et on ne parlera même pas des autres sources d'ondes.
C'est un miracle qu'il ai pu rejoindre le cabinet du psy !le 07/06/2011 à 15:07 -
Jon ShannowMembre extrêmement actifA quand des images choc avec "Téléphoner tue" obligatoire sur les portables ?
Et la taxe qui va bien pour la sécu ?
Mais que fait le gouvernement ?le 08/06/2011 à 13:05 -
JidefixMembre éprouvéOn pourrait aussi arguer que prévenir c'est bien, mais que si on ne profite jamais de l'instant présent en ne prenant aucun risque, ben au final on passe à côté de bien des chosesle 08/06/2011 à 14:03
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Jon ShannowMembre extrêmement actifPrendre des risques, ok ! Mais, assumer les conséquences, alors !
Un fumeur prend le risque de
- chopper un cancer des poumons
- filer un cancer des poumons à son entourage
et qui paie pour cela ? La communauté via la sécu !
C'est un peu comme les mecs qui font faire du ski hors-piste et qui veulent bien être secourus mais pas payer les frais que leur co****rie à occasionner ! Résultat le prix des assurances augmentent, et pas que la leur !
De toute façon, si l'état communique sur les risques de ceci ou de cela, c'est juste pour éviter qu'on leur fasse un procès dans 10 ou 20 ans ou plus parce qu'on ne nous avait pas prévenu des risques alors qu'ils étaient connus, et gnagnagna... voir les scandales du tabac au USA et aussi en France, et celui de l'amiante. Là, on commence déjà à ouvrir les parapluies, on ne sait jamais !le 08/06/2011 à 16:03