Le service Internet par satellite Starlink obtient 500 000 précommandes
Et n'anticipe aucun problème technique pour répondre à la demande selon Elon Musk
Le 2021-05-06 06:42:28, par Stéphane le calme, Chroniqueur Actualités
SpaceX a reçu plus de 500 000 précommandes pour son service Internet par satellite Starlink et n'anticipe aucun problème technique pour répondre à la demande, a déclaré mardi le fondateur Elon Musk. « La seule limitation est la forte densité d'utilisateurs dans les zones urbaines », a tweeté Musk, en réponse à un message selon lequel les dépôts de 99 $ que SpaceX a pris pour le service étaient entièrement remboursables et ne garantissaient pas le service.
Starlink est le programme de SpaceX projetant de fournir une connexion Internet à haut débit depuis l’espace. En octobre, SpaceX a lancé une bêta publique aux États-Unis en envoyant des invitations par courriels. Dans son message, SpaceX a évoqué :
Par ailleurs, SpaceX a aussi publié une application sur l’App Store pour iOS et sur Google Play pour Android. L'application permet à un utilisateur de se connecter au service et de le configurer, d'effectuer des tests de vitesse et de résoudre les problèmes de connectivité.
La société a ensuite commencé à accepter des précommandes de 99 $ pour Starlink début février, bien que SpaceX ait souligné que les précommandes étaient « entièrement remboursables », notant en petits caractères que le fait de verser un acompte ne garantissait pas l'accès au service : « Selon le lieu, certaines commandes peuvent prendre 6 mois ou plus pour être exécutées. Le fait de verser un acompte ne garantit pas le service », indique le système de précommande. Les précommandes sont disponibles au même prix que celui pratiqué dans la version bêta en cours, qui est limitée à certaines régions du nord des États-Unis et du sud du Canada. Par ailleurs, le service sera d'abord offert à ceux qui auront précommandé aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni.
Par ailleurs, le même mois, SpaceX a révélé dans un dépôt auprès des régulateurs fédéraux que Starlink avait « plus de 10 000 utilisateurs aux États-Unis et à l'étranger ». SpaceX devrait avoir une capacité de plusieurs millions de clients aux États-Unis – la société a l'autorisation de déployer jusqu'à 1 million de petites antennes paraboliques comme terminaux d'utilisateurs et demande à la FCC l'autorisation de porter le niveau de déploiement maximum à 5 millions de ces antennes.
« À ce jour, plus d'un demi-million de personnes ont passé une commande ou fait un dépôt pour bénéficier de Starlink », a déclaré l'ingénieur des opérations de SpaceX Siva Bharadvaj lors de la diffusion Web de lancement de sa 26ème mission Starlink.
Bien que l'annonce de SpaceX de plus d'un demi-million de commandes indique une demande croissante pour son service, on ne sait pas combien d'entre elles deviendront des utilisateurs mensuels ou se trouveront dans des zones desservies par Starlink. Bien que le service soit conçu pour atteindre n'importe quel endroit sur Terre, la « [seule] limite est la forte densité d'utilisateurs dans les zones urbaines », a tweeté Musk mardi, ajoutant que « très probablement, tous les 500 000 initiaux recevront un service. Le défi sera plus important lorsque nous allons entrer dans la gamme de plusieurs millions d'utilisateurs ».
La situation hors des États-Unis
SpaceX a reçu au début de l'année l'autorisation de l'autorité britannique de régulation des communications (Ofcom) pour déployer et commercialiser Starlink dans le pays. L'entreprise a alors envoyé des kits Starlink aux personnes retenues pour participer au test bêta public. Des utilisateurs des zones rurales qui participent au test bêta ont déclaré fin février avoir atteint des vitesses de navigation et de téléchargement « incroyables » avec le service Internet par satellite d'Elon Musk.
Les premiers testeurs ont affirmé cette semaine avoir atteint des vitesses de téléchargement allant jusqu'à 215 mégabits par seconde (Mb/s), ce qui leur a permis de faire des choses qu'ils ne pouvaient pas faire auparavant, comme la diffusion en continu à partir de plusieurs appareils en même temps. Par exemple, Aaron Wilkes, qui vit à Bredgar, dans le Kent, a déclaré que la ligne fixe de son foyer atteignait environ 20 mégabits par seconde. Ceci est nettement inférieur à une moyenne nationale de 71,8 Mb/s qu'aurait signalée l'Ofcom en mai 2020. Il a aussi ajouté qu'il arrive que la vitesse se situe entre 0,5 et 1 Mb/s.
Il estime que de telles vitesses rendent presque impossible la diffusion en continu de Netflix ou le téléchargement de gros jeux vidéo. « Nous avons déménagé dans ce petit village et nous avons eu un mal de chien quand nous avons eu notre lente connexion ici », a-t-il déclaré. Mais en utilisant Starlink désormais, Wilkes reçoit en moyenne 175 Mb/s, et jusqu'à 215 Mb/s parfois, ce qui signifie que les jeux peuvent être téléchargés en un peu plus d'une heure. « La possibilité de télécharger du contenu aussi rapidement par rapport à notre ligne BT standard est incroyable », a déclaré Wilkes.
Alors que SpaceX n'avait lancé qu'à ce moment 1 000 satellites sur les 42 000 prévus, le service semblait respecter les promesses initiales de la société. De plus, la société a déjà lancé des tests dans trois pays : les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni.
L'arrivée en France de Starlink ne fait plus aucun doute. L'Arcep, autorité de régulation des télécoms, a accordé une licence d'utilisation de fréquences à SpaceX pour l'exploitation de son réseau Internet satellitaire Starlink en France. Comme le rappelle l'Arcep, son rôle est ici « d'étudier et d'autoriser, le cas échéant, l’exploitation des fréquences déjà enregistrées à l’Union internationale des télécommunications (UIT) au niveau spatial » pour le territoire national. En effet, il est de son ressort d'affecter officiellement les fréquences utilisées à Starlink, en fixant les conditions dans lesquelles ces dernières doivent être exploitées.
L'UE ne veut pas laisser l'Internet satellitaire à Starlink
Début janvier, Bruxelles a commandé une étude de faisabilité à de grands noms européens comme Airbus, Thalès, Orange ou Eutelsat pour concevoir un service d’Internet satellitaire européen destiné à stimuler l’économie numérique et réduire la fracture numérique. La nouvelle initiative qui vise à renforcer la souveraineté digitale de l’Europe est annoncée alors que SpaceX entend proposer à long terme un accès généralisé à l'Internet par satellite via son service Starlink.
L'étude de faisabilité devrait avoir une durée d'un an, coûtera 7,1 millions d'euros et est destinée à concevoir un système spatial indépendant de communications propre à l’Union européenne. Elle est confiée à un consortium de fabricants et d’opérateurs de satellites, d’un opérateur de télécommunication et du fournisseur européen de services de lancement afin d’étudier la conception, le développement et le lancement d’un système spatial européen de communications.
Cette étude a pour but d’évaluer la faisabilité de cette nouvelle initiative destinée à renforcer la souveraineté digitale de l’Europe et à fournir une connectivité sécurisée à ses citoyens, ses entreprises commerciales et ses institutions publiques. Comme le projet Starlink, le système aura également pour mission d’assurer une couverture, à l’échelle mondiale, des zones rurales et des zones blanches. Une fois validé, ce nouveau projet phare de l’Union européenne, qui s’inscrit dans la lignée des programmes Copernicus et Galileo, exploitera pleinement les synergies et le potentiel technologique des industries numérique et spatiale, a écrit Orange l’un des géants européens a qui a été confié l’étude.
« Cette étude aura pour but d’évaluer la faisabilité de cette nouvelle initiative destinée à renforcer la souveraineté digitale de l’Europe et à fournir une connectivité sécurisée à ses citoyens, ses entreprises commerciales et ses institutions publiques », indique l'Union européenne. Et d'indiquer que ce nouveau système aura, comme Starlink, pour vocation « d’assurer une couverture, à l’échelle mondiale, des zones rurales et des zones blanches ».
Les acteurs de la technologie sélectionnés par Bruxelles pour mener à bien cette étude sont : Airbus, Arianespace, Eutelsat, Hispasat, OHB, Orange, SES, Telespazio et Thales Alenia Space. Il leur revient de concevoir le futur système spatial européen à même de fournir des services sécurisés de communication aux États membres de l'UE, « ainsi qu’une connectivité à large bande pour les citoyens, les entreprises et les secteurs de la mobilité européens, renforçant ainsi la souveraineté numérique de l’Union ».
« La phase d’étude attribuée par la Commission européenne permettra plus particulièrement de définir les besoins des utilisateurs, la mission du système, une conception architecturale préliminaire et un concept de prestation de services, ainsi que les estimations budgétaires afférentes », a précisé la Commission européenne. « Un programme de partenariat public-privé (PPP) sera envisagé et évalué au cours de cette phase ».
L’étude examinera la façon dont ce système spatial pourrait améliorer les infrastructures critiques, actuelles et futures, y compris les réseaux terrestres. Elle évaluera également la manière de se connecter à ces infrastructures pour renforcer les capacités de l’Union en matière d’accès au cloud et pour fournir des services numériques de manière indépendante et sécurisée, des caractéristiques essentielles pour susciter la confiance vis-à-vis de l’économie numérique et garantir l’autonomie stratégique et la résilience de l’Europe. Le projet a été initié par le commissaire européen à l'industrie, Thierry Breton, ancien directeur de la technologie et ministre français des Finances.
Source : Elon Musk
Starlink est le programme de SpaceX projetant de fournir une connexion Internet à haut débit depuis l’espace. En octobre, SpaceX a lancé une bêta publique aux États-Unis en envoyant des invitations par courriels. Dans son message, SpaceX a évoqué :
- des vitesses estimées de 50 Mb/s à 150 Mb/s ;
- une latence estimée de 20 à 40 ms ;
- quelques interruptions de la connectivité à prévoir ;
- 499 $ pour l'antenne réseau à commande de phase et le routeur ;
- un abonnement de 99 dollars par mois.
Par ailleurs, SpaceX a aussi publié une application sur l’App Store pour iOS et sur Google Play pour Android. L'application permet à un utilisateur de se connecter au service et de le configurer, d'effectuer des tests de vitesse et de résoudre les problèmes de connectivité.
La société a ensuite commencé à accepter des précommandes de 99 $ pour Starlink début février, bien que SpaceX ait souligné que les précommandes étaient « entièrement remboursables », notant en petits caractères que le fait de verser un acompte ne garantissait pas l'accès au service : « Selon le lieu, certaines commandes peuvent prendre 6 mois ou plus pour être exécutées. Le fait de verser un acompte ne garantit pas le service », indique le système de précommande. Les précommandes sont disponibles au même prix que celui pratiqué dans la version bêta en cours, qui est limitée à certaines régions du nord des États-Unis et du sud du Canada. Par ailleurs, le service sera d'abord offert à ceux qui auront précommandé aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni.
Par ailleurs, le même mois, SpaceX a révélé dans un dépôt auprès des régulateurs fédéraux que Starlink avait « plus de 10 000 utilisateurs aux États-Unis et à l'étranger ». SpaceX devrait avoir une capacité de plusieurs millions de clients aux États-Unis – la société a l'autorisation de déployer jusqu'à 1 million de petites antennes paraboliques comme terminaux d'utilisateurs et demande à la FCC l'autorisation de porter le niveau de déploiement maximum à 5 millions de ces antennes.
« À ce jour, plus d'un demi-million de personnes ont passé une commande ou fait un dépôt pour bénéficier de Starlink », a déclaré l'ingénieur des opérations de SpaceX Siva Bharadvaj lors de la diffusion Web de lancement de sa 26ème mission Starlink.
Bien que l'annonce de SpaceX de plus d'un demi-million de commandes indique une demande croissante pour son service, on ne sait pas combien d'entre elles deviendront des utilisateurs mensuels ou se trouveront dans des zones desservies par Starlink. Bien que le service soit conçu pour atteindre n'importe quel endroit sur Terre, la « [seule] limite est la forte densité d'utilisateurs dans les zones urbaines », a tweeté Musk mardi, ajoutant que « très probablement, tous les 500 000 initiaux recevront un service. Le défi sera plus important lorsque nous allons entrer dans la gamme de plusieurs millions d'utilisateurs ».
La situation hors des États-Unis
SpaceX a reçu au début de l'année l'autorisation de l'autorité britannique de régulation des communications (Ofcom) pour déployer et commercialiser Starlink dans le pays. L'entreprise a alors envoyé des kits Starlink aux personnes retenues pour participer au test bêta public. Des utilisateurs des zones rurales qui participent au test bêta ont déclaré fin février avoir atteint des vitesses de navigation et de téléchargement « incroyables » avec le service Internet par satellite d'Elon Musk.
Les premiers testeurs ont affirmé cette semaine avoir atteint des vitesses de téléchargement allant jusqu'à 215 mégabits par seconde (Mb/s), ce qui leur a permis de faire des choses qu'ils ne pouvaient pas faire auparavant, comme la diffusion en continu à partir de plusieurs appareils en même temps. Par exemple, Aaron Wilkes, qui vit à Bredgar, dans le Kent, a déclaré que la ligne fixe de son foyer atteignait environ 20 mégabits par seconde. Ceci est nettement inférieur à une moyenne nationale de 71,8 Mb/s qu'aurait signalée l'Ofcom en mai 2020. Il a aussi ajouté qu'il arrive que la vitesse se situe entre 0,5 et 1 Mb/s.
Il estime que de telles vitesses rendent presque impossible la diffusion en continu de Netflix ou le téléchargement de gros jeux vidéo. « Nous avons déménagé dans ce petit village et nous avons eu un mal de chien quand nous avons eu notre lente connexion ici », a-t-il déclaré. Mais en utilisant Starlink désormais, Wilkes reçoit en moyenne 175 Mb/s, et jusqu'à 215 Mb/s parfois, ce qui signifie que les jeux peuvent être téléchargés en un peu plus d'une heure. « La possibilité de télécharger du contenu aussi rapidement par rapport à notre ligne BT standard est incroyable », a déclaré Wilkes.
Alors que SpaceX n'avait lancé qu'à ce moment 1 000 satellites sur les 42 000 prévus, le service semblait respecter les promesses initiales de la société. De plus, la société a déjà lancé des tests dans trois pays : les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni.
L'arrivée en France de Starlink ne fait plus aucun doute. L'Arcep, autorité de régulation des télécoms, a accordé une licence d'utilisation de fréquences à SpaceX pour l'exploitation de son réseau Internet satellitaire Starlink en France. Comme le rappelle l'Arcep, son rôle est ici « d'étudier et d'autoriser, le cas échéant, l’exploitation des fréquences déjà enregistrées à l’Union internationale des télécommunications (UIT) au niveau spatial » pour le territoire national. En effet, il est de son ressort d'affecter officiellement les fréquences utilisées à Starlink, en fixant les conditions dans lesquelles ces dernières doivent être exploitées.
L'UE ne veut pas laisser l'Internet satellitaire à Starlink
Début janvier, Bruxelles a commandé une étude de faisabilité à de grands noms européens comme Airbus, Thalès, Orange ou Eutelsat pour concevoir un service d’Internet satellitaire européen destiné à stimuler l’économie numérique et réduire la fracture numérique. La nouvelle initiative qui vise à renforcer la souveraineté digitale de l’Europe est annoncée alors que SpaceX entend proposer à long terme un accès généralisé à l'Internet par satellite via son service Starlink.
L'étude de faisabilité devrait avoir une durée d'un an, coûtera 7,1 millions d'euros et est destinée à concevoir un système spatial indépendant de communications propre à l’Union européenne. Elle est confiée à un consortium de fabricants et d’opérateurs de satellites, d’un opérateur de télécommunication et du fournisseur européen de services de lancement afin d’étudier la conception, le développement et le lancement d’un système spatial européen de communications.
Cette étude a pour but d’évaluer la faisabilité de cette nouvelle initiative destinée à renforcer la souveraineté digitale de l’Europe et à fournir une connectivité sécurisée à ses citoyens, ses entreprises commerciales et ses institutions publiques. Comme le projet Starlink, le système aura également pour mission d’assurer une couverture, à l’échelle mondiale, des zones rurales et des zones blanches. Une fois validé, ce nouveau projet phare de l’Union européenne, qui s’inscrit dans la lignée des programmes Copernicus et Galileo, exploitera pleinement les synergies et le potentiel technologique des industries numérique et spatiale, a écrit Orange l’un des géants européens a qui a été confié l’étude.
« Cette étude aura pour but d’évaluer la faisabilité de cette nouvelle initiative destinée à renforcer la souveraineté digitale de l’Europe et à fournir une connectivité sécurisée à ses citoyens, ses entreprises commerciales et ses institutions publiques », indique l'Union européenne. Et d'indiquer que ce nouveau système aura, comme Starlink, pour vocation « d’assurer une couverture, à l’échelle mondiale, des zones rurales et des zones blanches ».
Les acteurs de la technologie sélectionnés par Bruxelles pour mener à bien cette étude sont : Airbus, Arianespace, Eutelsat, Hispasat, OHB, Orange, SES, Telespazio et Thales Alenia Space. Il leur revient de concevoir le futur système spatial européen à même de fournir des services sécurisés de communication aux États membres de l'UE, « ainsi qu’une connectivité à large bande pour les citoyens, les entreprises et les secteurs de la mobilité européens, renforçant ainsi la souveraineté numérique de l’Union ».
« La phase d’étude attribuée par la Commission européenne permettra plus particulièrement de définir les besoins des utilisateurs, la mission du système, une conception architecturale préliminaire et un concept de prestation de services, ainsi que les estimations budgétaires afférentes », a précisé la Commission européenne. « Un programme de partenariat public-privé (PPP) sera envisagé et évalué au cours de cette phase ».
L’étude examinera la façon dont ce système spatial pourrait améliorer les infrastructures critiques, actuelles et futures, y compris les réseaux terrestres. Elle évaluera également la manière de se connecter à ces infrastructures pour renforcer les capacités de l’Union en matière d’accès au cloud et pour fournir des services numériques de manière indépendante et sécurisée, des caractéristiques essentielles pour susciter la confiance vis-à-vis de l’économie numérique et garantir l’autonomie stratégique et la résilience de l’Europe. Le projet a été initié par le commissaire européen à l'industrie, Thierry Breton, ancien directeur de la technologie et ministre français des Finances.
Source : Elon Musk
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Jon ShannowMembre extrêmement actifLe bilan de la HADOPI est catastrophique ! 82 millions d'euros investis pour 87 000 euros d'amendes ! Tout ça pour que quelques multinationales qui font tout pour ne pas payer leurs impôts s'en mettent toujours plus dans les fouilles au détriment total des artistes et des intermittents.
Bref, une loi exemple de la bêtise du néo-libéralisme qui prend l'argent des contribuables pour toujours plus de bénéfices des sociétés privées qui ne respectent pas les lois !
M. Macron, vous cherchez à faire des économies ? Supprimez la HADOPI, ça sera toujours ça de gagner !le 11/05/2021 à 11:03 -
UtherExpert éminent séniorIl y a autant d'aveuglement de la part de ses détracteur que de la part de ses supporters. Oui Space X et Tesla ont de grosses réussites à leurs actif qu'il serait idiot de nier. Mais oui la plupart des déclaration de Musk au grand public ne sont que des fables pour faire rêver, irréalistes en l'état.
Ce qu'il envisage n'est pas forcément impossible dans la théorie, mais il saute beaucoup d'étapes entre ce qu'il présente dans ses plans et ce qu'il est actuellement capable de réaliser. Au niveau des délais, et de la capacité de moyens à mobiliser, les ordres de grandeur ne sont pas bons.
Ce qui est hallucinant c'est de ne pas comprendre que ça ne l'est pas. Aller sur Mars pour de faire de l'exploration et même y installer des bases pour élargir notre appréhension de de l'univers, c'est très intéressant. Mais croire que ça pourrait augmenter les chances de survie de l'humanité, c'est une grossière erreur.
La Terre restera infiniment plus habitable que Mars, même avec toute la pollution dont l'homme est capable ou un impact de météorite tueuse.
Les colonies Martiennes seront au mieux dépendantes de la Terre pour des siècles, mais plus probablement pour toujours. Donc le point non négociable avant de pouvoir coloniser Mars, c'est d'avoir une Terre qui va bien, et pas l'inverse.
Mais pourquoi les humains seraient meilleurs sur Mars que sur Terre ? Bien évidement que les humains sur Mars auront les même problèmes sociétaux que sur Terre et quelque milliers d'autre en plus parmi lesquels, la gravité, la pression, l’atmosphère, la disponibilité des ressources les plus basiques, ...
Sauf que la nature pousse les espèces à s'installer dans les endroits où une espèce peut prospérer. Il n'y a rien de connu a l'heure actuelle sur Mars qui pourrait pousser des colons a prospérer. Ceux qui s'y installeront vivront sous perfusion de la Terre pour des siècles au minimum.
Mars est situé après la Terre par rapport au Soleil. Là on vois qu'il vous manque vraiment les notion de base de l'astronomie. Ça explique votre manque d'appréciation des grandeurs et de la complexité de la colonisation martienne. Ça n'est pas grave, mais vous devriez vraiment vous documenter un minimum, auprès de sources sérieuses, avant de vous avancer avec autant de conviction sur ce genre de sujet.
Sauf que vous n'avez pas idée de la difficulté pour l'homme d'adapter la surface martienne. Les plans de Terraformation de Mars, même les plus optimistes, ne feront pas de miracles. A supposer des avancées technologiques dont on est actuellement incapables, et des moyens d'action fabuleux à l'échelle planétaire, qui paraissent inenvisageable, on pourrait au mieux rendre la planète rouge habitable quelques milliers d'années en libérant toutes les ressources aqueuses disponibles pour créer une atmosphère qui finirait a terme soufflée par les vents solaires, après cela Mars serait un caillou aride pour l'éternité. Comparé à la Terre qui abrite la vie depuis quelques milliard d'années et devrait pouvoir le faire encore pour à peu près autant, il n'y a pas photo.
La colonisation de Mars n'est une solution pour rien de tout ça. Si on arrive pas a résoudre ces problèmes sur Terre, ça sera encore pire sur Mars :
- Même lorsque l'on aura brulé les deniers gisements de charbon, pétrole et gaz disponibles, les conditions de vie sur Terre seront toujours infiniment plus accueillantes que sur Mars.
- Les problèmes politico-religieux seront encore plus critique sur Mars au vu des conditions extrêmes. L'accès aux ressources difficile ne manquera pas d'engendrer des tensions, sans compter que les colonies dépendront forcément de la politique terrienne qui peut simplement les condamner à mort si elle stoppe un ravitaillement hors de prix.
- La surpopulation, elle sera encore plus critique sur Mars où la vie sera limitée a des installations de survie dont l'espace sera forcement très contraint. Une politique de contrôle des naissance serait clairement obligatoire pour ne pas que ça tourne à la catastrophe.
- Quant a la production agricole elle sera terriblement difficile donc l'utiliser pour de l'élevage comme sur Terre, n'y comptez pas trop. Si vous tenez à manger de la viande tous les jours, clairement, restez sur Terre.
le 07/07/2022 à 6:59 -
Jon ShannowMembre extrêmement actifL'idéal serait que ce soit un opérateur public, pour garder la maîtrise des infra-structures. Mais, chut, j'ai employé un mot honnis "public", dans la société Néo-Libérale c'est un mot interdit. Il faut donner de l'argent public à des sociétés privées (à fond perdu) plutôt que d'investir dans ce qui pourrait être rentable pour la société (et vendre ce qui est à l'État et qui rapporte)le 04/06/2021 à 16:51
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AdelindwMembre à l'essaiBonjour,
Premier point, sans starlink je ne pourrai vous communiquer mon avis.
En Belgique, 50.000 ménages en zone blanche, quatre personnes par ménage = 200.000 Belges en zone blanche.
L'opérateur historique me proposai simplement de payer 130.000€ HTVA pour avoir une connexion fibre...
Je ne connais pas le nombre de ménage en zone blanche en France, merci à ce cinglé de Elon de penser à eux à moi.
Il est tout aussi fou de penser que certaines personnes trouvent que starlink ne servirai qu’en Afrique et donc à rien.. et d'ailleurs pourquoi l'Afrique ne pourrai avoir internet?
La critique est facile, mais les opérateurs historiques ont eu 200 ans pour déployer leur réseau avec l'argent publique.. sauf qu'ils ne sont pas arrivés chez moi!
Alors oui, heureusement, un capitaliste pur et dur a eu un rêve fou et m'a fourni internet haut débit pour 99€ par mois, dans mon pays développé qui pense d'ailleurs faire des lois inscrivants l'accès à internet comme un droit universel de l'homme. Cela ne manque pas d’ironie.. pour mon état actionnaire majoritaire de l’opérateur historique..
La différence majeure en le capitaliste Elon et le capitaliste historique est que le second s'est protégé depuis des décennies derrières des monopoles d'états sans penser à faire évoluer son réseau vers moi. Je ne comptais pas car il n'y avait pas d'autres choix pour moi. La meilleure façon de capitaliser était donc de ne fournir qu'a ceux qui habitent en zone urbaine et périurbaine, sans autres investissements... les états étaient contents, les dividendes et cours de bourse augmentaient et les oubliez, sacrifié sur l'hôtel de la bourse n'avaient pas d'action sur le cours de bourse des opérateurs historiques.
Même à 200€ par mois, je garderai ELON sur mon toit, lui a pensé à moi quand j’avais besoin d’un service. Ce capitaliste me fourni un service social incontournable en ces heures de confinement ou le contact avec l’état se fait via internet exclusivement et cela ne manque pas d’ironie encore une fois !
Merci, merci, merci et encore merci à ELON !le 13/12/2021 à 22:40 -
AoCannailleExpert confirméPas vraiment. Maintenant la fibre passe sur les poteaux dans les zones reculées. Cf ma maison de vacance : Un nouveau câble a été ajouté, je ne sais pas lequel des deux est la fibre, mais en tout cas elle suit le réseau de poteau partagé EDF/ex FranceTélécom
Et la fibre c'est beaucoup moins vital que l'eau ou l'électricité..
Cependant Orange va se débarrasser entièrement de son réseau cuivré à plus ou moins brève échéance. Ne pas connecter les dernier utilisateurs revient à les déconnecter entièrement du réseau.
Et quand au même moment la Finlande déclare l'accès à internet comme un droit humain, ça fait tâche.J'ai l'impression que la fibre sert surtout à ceux qui streament et à ceux qui téléchargent en P2P parce que l'upload (débit ascendant) est meilleur.
Et quand tu vois la bande passante nécessaire pour un truc aussi simple que gmail, on peut bien imaginer que dans 5 ou 6 ans la fibre sera nécessaire pour un webmail (malheureusement, on est d'accord)
Bon à la limite ça sert aussi à avoir plusieurs boitiers TV Free (parfois le débit ADSL n'est pas suffisant) et peut-être à ceux qui regardent des films en 4K ou une connerie comme ça.
Je pense que l'ADSL suffit à la plupart des utilisateurs.
C'est assez facile de refuser un progrès à des gens quand on en bénéficie déjà soit même.le 29/03/2022 à 13:46 -
UtherExpert éminent séniorClairement, le prix est adapté a la clientèle visée.le 09/07/2022 à 7:28
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UtherExpert éminent sénior
Envoyé par Ryu2000 le 18/01/2023 à 10:32 -
Ryu2000Membre extrêmement actifSouvent dans les villes il y a la fibre optique qui arrive, donc il y a peu de chance que beaucoup d'utilisateurs du service internet de Starlink soit dans la même zone urbaine.
Premièrement on doit parler d'économie numérique et de souveraineté numérique (un peu comme on parle de fracture numérique), sinon on parle de doigt et ça ne veut rien dire. (ça me fait rigoler d'être chiant sur le vocabulaire, mais ça fait pas marrer tout le monde)
Les gens qui observent le ciel la nuit vont être fâchés après l'UE. Comme si il n'y avait pas déjà assez de satellites en orbite… Il y a déjà des gros projets d'internet par satellite :
- Starlink
- Projet Kuiper
- OneWeb (SoftBank, Virgin et Qualcomm)
Si chacun envoi 42 000 satellites, ça va être le bordel, il ne manquerait plus que la Chine fasse pareille.le 06/05/2021 à 7:15 -
AoCannailleExpert confirméQue comprendre avec "empreinte digitale" du coup ?
Pour moi digital n'est pas un terme technique mais purement marketing, et je n'aime pas l'idée que les publicitaires influent notre société au point de changer le sens des mots.
Ceci dit, cela en dit long sur notre époque.le 11/05/2021 à 9:20 -
calvaireExpert confirméje suis à la campagne et je crois que la fibre est la solution et devrais etre obligatoire sur 100% du territoire !
je me plains pas car il y'a 2ans orange à mis un dslam à 5km de chez moi, je suis à 20mbits au lieu de 1mbits youhou ! donc y'a pire que moi.
mais clairement je rêve d'avoir la fibre, les offres par satellite ne m'intéresse pas.
l'offre par satellite en vrai c'est bien pour les nomades, je vivrais dans un camping car ou je serais forain, l'offre m'intéresserais.
parce que a ce tarif je crois pas que cela va intéressé les pays pauvres, ou alors on peut imaginer des villages isolées payer 1 seul abonnement, mais je crois pas qu'un berger du zoulou peut se payer 100€ d'internet/mois déja que beaucoup de Français ne peuvent pas se le permettre.
dommage que l'offre ne marche pas sur smartphone, je pense que ca intéresserais des millions de personne un "smartphone satellite". Les offres actuel c'est des vieux et gros téléphones utile uniquement pour prévenir les secours ou recevoir la météo, en payant 5€ le sms
fini les forfait limité à l'étranger, fini les zones blanche des qu'on quitte les villes, que l'on soit en trek au tibet, en secours humanitaire dans un village au fin fond de l'Afrique, paumé dans l'Amazonie ou en antarctique on pourras contacter ces proches. Ce serait plutot cool.
Dommage qu'il faille une grosse parabole de 60cm
si la parabole pouvais etre miniaturisé dans une antenne de smartphone, beaucoup de personne qui voyage souvent serait intéressé je pense.le 14/05/2021 à 10:00