Jack Dorsey, PDG de Twitter, admet que son site Web a contribué aux émeutes du Capitole,
Facebook, Twitter et Google relaieraient des infos toxiques qui conduisent à la dépression et au suicide
Le 2021-03-26 10:23:25, par Bill Fassinou, Chroniqueur Actualités
Les PDG de Facebook, Google et Twitter faisaient face ce jeudi 25 mars à la Chambre des représentants sur les questions relatives à la désinformation grandissante sur leur plateforme respective. Dans le cadre de son témoignage, Jack Dorsey, PDG de Twitter, a déclaré que la plateforme a joué un rôle dans la prise d'assaut du Capitole le 6 janvier dernier. Cela semble être la première reconnaissance publique par un haut responsable des médias sociaux de l'influence des plateformes sur l'émeute. Dans les prochains mois, les législateurs s'attendent à ce que ces trois plateformes prennent des mesures drastiques contre la désinformation et l'extrémisme.
Après le témoignage des PDG des GAFA l'été dernier, cette nouvelle audition était très attendue des membres de la communauté, notamment en raison des points qui ont été discutés. L'audience est axée sur le rôle des médias sociaux dans la diffusion de la désinformation et de l'extrémisme, l'insurrection du 6 janvier au Capitole des États-Unis et les fausses informations sur la pandémie. Lors de l'audition, les législateurs des deux partis ont accusé Facebook, Google et Twitter d'avoir causé des dommages hors ligne aux enfants, à la santé publique et à la démocratie.
Jack Dorsey de Twitter a reconnu publiquement la part de responsabilité de sa plateforme dans les faits qui leur sont reprochés. En effet, le représentant Mike Doyle, démocrate de Pennsylvanie, a demandé aux PDG si les services de médias sociaux ont contribué à la diffusion de fausses informations qui ont conduit aux événements du 6 janvier et à la planification de l'attaque. Doyle a insisté pour que les PDG répondent par "oui" ou par "non". Dorsey a été le seul dirigeant à répondre directement par l'affirmative. Rappelons que, selon les chiffres officiels, les troubles au Capitole le 6 janvier ont fait cinq morts, dont un policier du Capitole.
Toutefois, Dorsey a pris le soin d'apporter certaines clarifications. « Oui », a-t-il dit. « Mais vous devez également prendre en considération l'écosystème plus large. Il ne s'agit pas seulement des systèmes technologiques que nous utilisons », a-t-il continué. En outre, pendant l'audition, Dorsey a tweeté « ? » avec un sondage demandant aux utilisateurs de Twitter de voter "oui" ou "non" à la question que le représentant Doyle venait de lui poser. Par la suite, la représentante démocrate Kathleen Rice a lui demandé : « M. Dorsey, qu'est-ce qui l'emporte, oui ou non, dans le sondage de votre compte Twitter ». Dorsey a répondu « oui ».
Son sondage de jeudi après-midi a recueilli, jusqu'à la rédaction de cet article, 98 076 votes. Si Dorsey, pour ce que ça vaut, a répondu « oui » à la question de Doyle, sur Twitter, "oui" gagne par une marge de 65,4 % contre 34,6 %. Par ailleurs, outre la désinformation, les représentants ont également interrogé les dirigeants sur des sujets tels que le harcèlement, les discours de haine et l'extrémisme. Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, et Sundar Pichai, PDG de Google, n'ont pas répondu par "oui" ou "non". Pour sa part, Pichai a déclaré qu'il s'agissait d'une "question complexe".
Mark Zuckerberg a quant à lui complètement rejeté toute responsabilité quant au rôle de sa plateforme dans la diffusion de fausses informations. Tout au long de l'audition, Dorsey a aimé des tweets critiquant certains aspects de la session, notamment en demandant pourquoi les membres du Congrès prononçaient mal le nom de Pichai, et a répondu à un tweet confirmant qu'il était pieds nus pendant l'appel. De leur côté, les législateurs des deux partis tentaient de coincer les PDG en leur posant des questions auxquelles ils ne pouvaient répondre que par "oui" ou "non", les interrompant lorsqu'ils tentaient de donner des réponses plus longues.
L'attaque du Capitole et les actions des médias sociaux qui ont suivi
Avant que les partisans de Donald Trump, alors président, ne prennent d'assaut le Capitole le 6 janvier dernier, des informations erronées sur les résultats de l'élection présidentielle avaient tourbillonné sur les sites de médias sociaux. Les mensonges selon lesquels l'élection avait été volée à Trump étaient courants, tout comme les fausses théories de conspiration sur la façon dont le président Biden avait obtenu les voix nécessaires pour gagner. Après l'attaque, Twitter et Facebook ont interdit à Trump de publier sur leurs plateformes, estimant que ses agissements ne respectaient pas leurs conditions d'utilisation.
Twitter a été le premier à censurer Trump après qu'il a partagé une vidéo dans laquelle il qualifiait les émeutiers de "très spéciaux" et "injustement traités", mais a hésité à retirer la vidéo du site. YouTube et Facebook ont retiré la vidéo plus tôt que Twitter. La représentante Jan Schakowsky, démocrate de l'Illinois et présidente de la sous-commission de la protection des consommateurs et du commerce de la Chambre des représentants, a déclaré que les fausses informations sur la pandémie et l'élection présidentielle du 3 novembre dernier ont entraîné la perte de vies humaines.
« Les témoins présents aujourd'hui ont démontré à maintes reprises que l'autorégulation n'a pas fonctionné. Ils doivent être tenus responsables pour avoir permis la diffusion de la désinformation et de la mésinformation », a déclaré Schakowsky. Le président de la commission de l'énergie et du commerce de la Chambre des représentants, Frank Pallone, a exprimé sa frustration à l'égard de Facebook, et a déclaré que l'entreprise amplifie la désinformation. « C'est pourquoi le Congrès doit agir », a déclaré Pallone. « Vous n'êtes pas des spectateurs, vous encouragez ces choses ».
Entre-temps, le représentant Gus M. Bilirakis (R-Fla.), le républicain le plus haut placé dans la sous-commission de la protection des consommateurs, a déclaré qu'il avait entendu des électeurs parler du harcèlement en ligne et que la commission pouvait s'unir pour imposer des changements sur les plateformes. « Ce que je veux entendre, c'est ce que vous ferez pour ramener notre pays des marges et mettre fin aux pratiques toxiques qui poussent à la dépression, à l'isolement et au suicide », a déclaré Bilirakis. « Nos enfants sont perdus, alors que vous dites que vous allez essayer de faire mieux, comme nous l'avons déjà entendu d'innombrables fois ».
Enfin, la représentante Cathy McMorris Rodgers (R-Wash), la républicaine la plus importante de la commission de l'énergie et du commerce de la Chambre des représentants, a dit aux PDG que leurs plateformes sont sa « plus grande crainte en tant que parent ».
Et vous ?
Quel est votre avis sur le rôle des médias sociaux dans l'attaque du Capitole américain ?
La question de la désinformation ne date pas d'aujourd'hui, que suggérez-vous pour la résoudre ?
Pensez-vous que la législation (l'article 230 de la CDA) qui protège les plateformes en ligne devrait être révoquée ?
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Jack Dorsey de Twitter a reconnu publiquement la part de responsabilité de sa plateforme dans les faits qui leur sont reprochés. En effet, le représentant Mike Doyle, démocrate de Pennsylvanie, a demandé aux PDG si les services de médias sociaux ont contribué à la diffusion de fausses informations qui ont conduit aux événements du 6 janvier et à la planification de l'attaque. Doyle a insisté pour que les PDG répondent par "oui" ou par "non". Dorsey a été le seul dirigeant à répondre directement par l'affirmative. Rappelons que, selon les chiffres officiels, les troubles au Capitole le 6 janvier ont fait cinq morts, dont un policier du Capitole.
Toutefois, Dorsey a pris le soin d'apporter certaines clarifications. « Oui », a-t-il dit. « Mais vous devez également prendre en considération l'écosystème plus large. Il ne s'agit pas seulement des systèmes technologiques que nous utilisons », a-t-il continué. En outre, pendant l'audition, Dorsey a tweeté « ? » avec un sondage demandant aux utilisateurs de Twitter de voter "oui" ou "non" à la question que le représentant Doyle venait de lui poser. Par la suite, la représentante démocrate Kathleen Rice a lui demandé : « M. Dorsey, qu'est-ce qui l'emporte, oui ou non, dans le sondage de votre compte Twitter ». Dorsey a répondu « oui ».
Son sondage de jeudi après-midi a recueilli, jusqu'à la rédaction de cet article, 98 076 votes. Si Dorsey, pour ce que ça vaut, a répondu « oui » à la question de Doyle, sur Twitter, "oui" gagne par une marge de 65,4 % contre 34,6 %. Par ailleurs, outre la désinformation, les représentants ont également interrogé les dirigeants sur des sujets tels que le harcèlement, les discours de haine et l'extrémisme. Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, et Sundar Pichai, PDG de Google, n'ont pas répondu par "oui" ou "non". Pour sa part, Pichai a déclaré qu'il s'agissait d'une "question complexe".
Mark Zuckerberg a quant à lui complètement rejeté toute responsabilité quant au rôle de sa plateforme dans la diffusion de fausses informations. Tout au long de l'audition, Dorsey a aimé des tweets critiquant certains aspects de la session, notamment en demandant pourquoi les membres du Congrès prononçaient mal le nom de Pichai, et a répondu à un tweet confirmant qu'il était pieds nus pendant l'appel. De leur côté, les législateurs des deux partis tentaient de coincer les PDG en leur posant des questions auxquelles ils ne pouvaient répondre que par "oui" ou "non", les interrompant lorsqu'ils tentaient de donner des réponses plus longues.
L'attaque du Capitole et les actions des médias sociaux qui ont suivi
Avant que les partisans de Donald Trump, alors président, ne prennent d'assaut le Capitole le 6 janvier dernier, des informations erronées sur les résultats de l'élection présidentielle avaient tourbillonné sur les sites de médias sociaux. Les mensonges selon lesquels l'élection avait été volée à Trump étaient courants, tout comme les fausses théories de conspiration sur la façon dont le président Biden avait obtenu les voix nécessaires pour gagner. Après l'attaque, Twitter et Facebook ont interdit à Trump de publier sur leurs plateformes, estimant que ses agissements ne respectaient pas leurs conditions d'utilisation.
Twitter a été le premier à censurer Trump après qu'il a partagé une vidéo dans laquelle il qualifiait les émeutiers de "très spéciaux" et "injustement traités", mais a hésité à retirer la vidéo du site. YouTube et Facebook ont retiré la vidéo plus tôt que Twitter. La représentante Jan Schakowsky, démocrate de l'Illinois et présidente de la sous-commission de la protection des consommateurs et du commerce de la Chambre des représentants, a déclaré que les fausses informations sur la pandémie et l'élection présidentielle du 3 novembre dernier ont entraîné la perte de vies humaines.
« Les témoins présents aujourd'hui ont démontré à maintes reprises que l'autorégulation n'a pas fonctionné. Ils doivent être tenus responsables pour avoir permis la diffusion de la désinformation et de la mésinformation », a déclaré Schakowsky. Le président de la commission de l'énergie et du commerce de la Chambre des représentants, Frank Pallone, a exprimé sa frustration à l'égard de Facebook, et a déclaré que l'entreprise amplifie la désinformation. « C'est pourquoi le Congrès doit agir », a déclaré Pallone. « Vous n'êtes pas des spectateurs, vous encouragez ces choses ».
Entre-temps, le représentant Gus M. Bilirakis (R-Fla.), le républicain le plus haut placé dans la sous-commission de la protection des consommateurs, a déclaré qu'il avait entendu des électeurs parler du harcèlement en ligne et que la commission pouvait s'unir pour imposer des changements sur les plateformes. « Ce que je veux entendre, c'est ce que vous ferez pour ramener notre pays des marges et mettre fin aux pratiques toxiques qui poussent à la dépression, à l'isolement et au suicide », a déclaré Bilirakis. « Nos enfants sont perdus, alors que vous dites que vous allez essayer de faire mieux, comme nous l'avons déjà entendu d'innombrables fois ».
Enfin, la représentante Cathy McMorris Rodgers (R-Wash), la républicaine la plus importante de la commission de l'énergie et du commerce de la Chambre des représentants, a dit aux PDG que leurs plateformes sont sa « plus grande crainte en tant que parent ».
Et vous ?
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el_slapperExpert éminent séniorJ'irais même plus loin : ils soutiennent tout ce qui leur fait du Traffic. Les émeutes du capitole ont été particulièrement juteuses en terme de Traffic. Je ne doute pas qu'un équivalent bolchévique subirait le même sort : on laisse faire parce que c'est bon pour le business.le 27/04/2021 à 16:33
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Claude40Membre actifJ’ai écrit un jour sur ce forum que les réseaux sociaux étaient « la nouvelle arme de destruction massive », et cela en a fait sourire plus d’un !
A supposer que l'entreprise ait vraiement l'intention de contrôler, même une armée de développeurs et modérateurs sera impuissante au final, car elle agira toujours après coup, avec systématiquement un ou deux temps de retard.le 01/05/2021 à 8:13 -
T3TR4Membre du ClubÇa doit être bien de vivre avec des lunettes roses comme toi, la vie doit te sembler paisible...
J'ai vécu le harcèlement, avant même les réseaux sociaux, je connais bien, et mieux je l'ai vécu aussi pendant. Je peux t'assurer que celui là est plus insidieux, parce que tu ne sais pas d'où ça vient. Pire encore, grâce à ces réseaux sociaux, on te créé un faux profil et on te fait vivre virtuellement. La sensation d'être une marionnette entre les doigts d'autres personnes te déshumanise, et c'est ce que les réseaux font, en réalité.
Prend un cas simple : discute avec une personne dans la rue, puis discute avec une autre personne (avec le même ressenti affectif, donc prend un inconnu dans la rue pour avoir deux bases neutres) sur internet. Tu t'apercevras vite qu'à la fin de la journée, le ressenti n'est pas le même. L'un est déshumanisé, pas de visage, pas de nom, et tout aussi intéressante que soit la conversation, tu resteras sur une sorte de mysticisme cérébrale, alors qu'avec la personne dans la rue, ton coté social aura repris le dessus, et à la fin de ta journée, cette expérience sociale s'infusera en toi, justement en tant qu'expérience vécue.
Oui, la satyre est importante, ce n'est pas mon propos encore une fois, oui, le rassemblement et l'union, la conscience politique émergente (puisque disparue après 1980, peu ou proue quand les français se sont rendu compte que Mitterrand, c'était la droite de la gauche..), tout ça c'est hyper important, mais il faut impérativement faire comprendre aux gens que le virtuel, c'est pas une extension du monde. C'est un peu une sorte de multivers, un univers parallèle ou tout peut être dupliqué, et presque à l'infini (tant qu'on peut produire de l'électricité)...
En parlant d'électricité...
A gauche, tu as le monde réel et internet comme les gens le voient habituellement. C'est à dire qu'Internet est une continuité du monde et que dans l'esprit des gens, Internet ne fonctionne pas sans eux.
A droite, tu as le monde réel et internet comme il est actuellement, c'est à dire que tant qu'il y a une source d'alimentation, Internet peut vivre sans le monde réel.
Et ça, c'est un vrai problème éthique, moral et un domaine sur lequel il faut se pencher d'urgence.
Oui, je suis d'accord avec toi, et en même temps, s'il n'y avait pas ces vecteurs-poisons, probablement que cela n'aurait jamais existé...le 02/04/2021 à 16:25 -
lololapileMembre régulierJe suis bien sûr opposé à l'incitation à la violence ou à la haine. Ce qui m'inquiète beaucoup plus c'est la censure que les réseaux sociaux (Youtube par exemple) mettent en place. Si vous voulez critiquer l'action gouvernementale sur la pandémie ou livrer votre propre analyse sur les traitements anti-covid vous êtes immédiatement censurés. Je trouve cela complètement anti-démocratique et très inquiétant pour l'avenir de notre société. Nous nous acheminons progressivement vers une dictature où seul le gouvernement peut s'exprimer.le 01/05/2021 à 21:34
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OrthodoxWindowsMembre émériteLe retour de Trump vu par ses sympathisant :
Et par ses adversaires :le 20/03/2023 à 23:18 -
OrthodoxWindowsMembre émériteEn fait c'est simple de détecter un deepfake de Joe Biden ; s'il ne fait pas d'erreur ou de confusion de son discours, c'est que c'est un deepfake
. le 12/02/2024 à 18:11 -
virginiehMembre expérimentéle 13/02/2024 à 13:38
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T3TR4Membre du ClubTu sais, essaie de porter plainte pour harcèlement sur internet, ou pour n'importe quoi qui s'est passé sur internet. Les plaintes n'aboutissent que très rarement. (et là encore, j'en ai posé deux, la première pour harcèlement, les flics m'ont dissuadé de poursuivre parce que le procureur était mal formé sur le sujet et que c'était finalement pas si grave parce que y'avait déjà plusieurs années, et la seconde c'était il y a quelques mois pour une usurpation d'identité, avec les preuves, communications, bref c'était vraiment facile à voir. On a pris ma déposition mais on a refusé les communications que j'ai eu avec la personne qui a usurpé mon identité alors que tout ça le prouvait.)
Les lois ne protègent rien du tout, au mieux, elles sont là pour condamner, trop tard, parce que nos magistrats ne sont pas formés à l'informatique. Ils ignorent un bon nombre de procédés techniques, par exemple, et quand on leur sert une bonne histoire, ils finissent par s'y plier.le 03/04/2021 à 12:51 -
byrautorMembre éclairéQue faire de cet embrouillamini "d'informations" ; c'est la pagaille mentale.le 30/04/2021 à 18:29
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SteinvikelMembre expert+1
..c'est pas la fonction qui définit son emploi, c'est l'inventivité du cerveau de l'utilisateur qui en détermine ses contextes et ses limites, en fonction des caractéristiques que présente l'objet. Les évolutions /corrections ont toujours au moins un cycle de retard quand il s'agit de contrer l'utilisateur.
ex : un crayon de papier c'est pour écrire ...certain l'utiliseront comme poignard, d'autres comme enrouleur à cassette (oui, je suis vieux), d'autres encore, l'utiliseront comme anti-stress dans la main.le 01/05/2021 à 14:44