IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Elon Musk finance la fondation X PRIZE à hauteur de 100 Ms $ pour lutter contre les changements climatiques
Le concours technologique de quatre ans est ouvert aux équipes du monde entier

Le , par Stéphane le calme

273PARTAGES

9  0 
La Fondation X PRIZE basé à Culver City, en Californie est une organisation à but non lucratif. Elle conçoit et gère des concours de grande envergure ouverts à des équipes techniques et scientifiques, avec l'objectif d'encourager de nouveaux développements technologiques susceptibles d'apporter des « percées radicales pour le bienfait de l'humanité » grâce à l'émulation ainsi suscitée.

C'est donc sur X PRIZE qu'Elon Musk a jeté son dévolu : le milliardaire a décidé de financer un concours axé sur la technologie d'élimination du carbone lancé sur la plateforme. Le concours, annoncé lundi matin, durera quatre ans et est ouvert aux équipes du monde entier.

Ce concours invite les innovateurs et les équipes du monde entier à créer et à faire la démonstration d’une solution capable d’extraire directement de l’atmosphère ou des océans le dioxyde de carbone, et de le séquestrer de manière permanente tout en respectant l’environnement. L'impact écologique est rappelé sur la plateforme :

« Les plus grands scientifiques du monde estiment que nous devrons peut-être éliminer jusqu'à 6 gigatonnes de CO2 par an d'ici 2030 et 10 gigatonnes par an d'ici 2050 pour éviter les pires effets du changement climatique. Pour que l'humanité atteigne l'objectif des Accords de Paris de limiter l'élévation de la température de la Terre à un maximum de 1,5 °C des niveaux préindustriels, voire 2 °C, nous avons besoin d'une innovation technologique audacieuse et radicale et d'une mise à l'échelle qui va au-delà de limiter les émissions de CO2, mais élimine en fait le CO2 déjà présent dans l'air et les océans. Si l'humanité continue sur la voie du statu quo, la température moyenne mondiale pourrait augmenter de 6 °C d'ici 2100.

« Ce concours mondial de quatre ans invite les innovateurs et les équipes de n'importe où sur la planète à créer et à démontrer des solutions qui peuvent extraire le dioxyde de carbone directement de l'atmosphère ou des océans, s'élevant finalement massivement à des niveaux de gigatonnes, emprisonnant le CO2 de manière permanente d'une manière respectueuse de l'environnement.

« Les solutions seront évaluées scientifiquement selon plusieurs critères tels que; quantité de CO2 éliminée, analyse du cycle de vie du processus d'élimination, efficacité énergétique, empreinte terrestre et capacités de séquestration.

« Toute solution carbone négative est éligible: la nature, la capture directe de l'air, les océans, la minéralisation ou tout autre élément qui séquestre le CO2 de manière permanente ».


Pour remporter le concours, les équipes devront présenter un modèle rigoureux et validé de leur solution offrant un niveau d’élimination du carbone d’une tonne de CO2 par jour. Elles devront en outre démontrer à un panel de juges la capacité de leur solution à évoluer économiquement jusqu’au niveau de la gigatonne :

« Pour remporter le concours, les équipes doivent démontrer un modèle à l'échelle rigoureux et validé de leur solution d'élimination du carbone, et doivent en outre démontrer à une équipe de juges la capacité de leur solution à évoluer économiquement jusqu'à des niveaux de gigatonnes. L’objectif de ce XPRIZE est d’inspirer et d’aider à faire évoluer des solutions efficaces pour atteindre collectivement l’objectif de 10 gigatonnes par an d’élimination du carbone d’ici 2050, pour aider à lutter contre le changement climatique et à restaurer le bilan carbone de la Terre.

« Les équipes peuvent soumettre des candidatures pour des solutions naturelles, d'ingénierie et hybrides. Les juges de la compétition évalueront les équipes en fonction de quatre critères de base :
  • Un prototype fonctionnel d'élimination du carbone qui peut être rigoureusement validé et capable d'enlever au moins 1 tonne par jour ;
  • La capacité de l’équipe à démontrer aux juges que leur solution peut évoluer de manière économique au niveau gigaton ;
  • La principale métrique de ce concours est entièrement considérée comme le coût par tonne, y compris toutes les considérations nécessaires pour le bénéfice environnemental, la permanence, tout produit à valeur ajoutée ;
  • Le critère final est la durée pendant laquelle le carbone retiré est enfermé. Un objectif minimum de 100 ans est souhaité ».

Les 100 millions de dollars en jeu seront distribués de la manière suivante. Après 18 mois, à la discrétion des juges de la compétition, les 15 meilleures équipes sélectionnées recevront 1 million de dollars chacune. Des prix jalons vont être distribués aux équipes pour que leurs budgets d’exploitation permettent les démonstrations à grande échelle requises pour gagner le prix.

Dans le même délai, un total de vingt-cinq bourses d'études de 200 000 $ seront distribuées aux équipes étudiantes en compétition.

Les 80 millions de dollars restants en bourses seront répartis comme suit :
  • Gagnant du grand prix (première place): 50 millions de dollars ;
  • deuxième place : 20 millions de dollars ;
  • troisième place : 10 millions de dollars.

L'inscription des équipes débute avec l'annonce des directives complètes de la compétition le Jour de la Terre, le 22 avril 2021. La compétition durera 4 ans jusqu'au Jour de la Terre 2025.

« Nous voulons avoir un impact vraiment significatif. La négativité du carbone, pas la neutralité », a déclaré Musk dans un communiqué. « Ce n'est pas une compétition théorique; nous voulons des équipes qui construiront de vrais systèmes qui peuvent avoir un impact mesurable et évoluer au niveau de la gigatonne. C’est ce dont nous avons besoin. Le temps presse. »

Musk a annoncé pour la première fois qu'il donnait de l'argent pour un prix en janvier, peu de temps après avoir dépassé le PDG d'Amazon Jeff Bezos en devant la personne la plus riche du monde. Lorsque cela s'est produit, le PDG de Tesla et SpaceX a demandé à ses millions d'abonnés Twitter « des moyens de donner de l'argent qui font vraiment une différence ». Les 100 millions de dollars proviennent de la propre fondation de Musk. Ce don double environ le montant qu'il a donné publiquement à ce jour par le biais de la Fondation Musk.

La technologie d'élimination du carbone est une idée coûteuse qui n'a pas encore fait ses preuves à grande échelle, avec des options allant du financement de projets de reboisement à l'extraction physique du gaz à effet de serre de l'air. Mais elle est devenue à la mode à mesure que le monde se réchauffe. Elle est particulièrement populaire parmi les grandes entreprises. L'année dernière, Stripe a permis aux entreprises qui utilisent sa plateforme de traitement des paiements de canaliser une partie de leurs revenus vers le développement d'une technologie d'élimination du carbone.

Peut-être plus particulièrement, Microsoft a annoncé en 2020 qu'il voulait capturer l'équivalent de tout le dioxyde de carbone qu'il a jamais émis. La société a promis 1 milliard de dollars pour cet effort.

Le mois dernier, nous avons eu le premier aperçu des légers progrès réalisés par Microsoft vers cet objectif. La société a acheté des contrats pour capturer 1,3 million de tonnes métriques de CO2, soit seulement 11% de ses émissions totales pour 2020 seulement.


Faire en sorte que les infrastructures numériques consomment de moins en moins d'énergie

Sur un autre front, des scientifiques travaillent à rendre les centres de données moins gourmandes en énergies, ce qui permettrait de baisser la consommation d'énergie du secteur de l'IT. Au Japon, par exemple, des scientifiques ont mis au point un microprocesseur supraconducteur ou un microprocesseur à résistance électrique nulle qui, selon eux, est le premier dispositif du genre. Les microprocesseurs supraconducteurs pourraient offrir une solution potentielle pour une puissance de calcul plus efficace sur le plan énergétique.

Toutefois, à l'heure actuelle, ces conceptions nécessitent des températures ultra-froides inférieures à 10 kelvins (ou -263 degrés Celsius). Le groupe de recherche japonais a créé un nouveau microprocesseur supraconducteur adiabatique, ce qui signifie qu'en principe, l'énergie n'est ni gagnée ni perdue par le système pendant le processus de calcul. Le prototype du groupe, baptisé MANA (Monolithic Adiabatic iNtegration Architecture), est composé de niobium supraconducteur et repose sur des composants matériels appelés AQFP (adiabatic quantum-flux-parametrons).

« Les AQFP utilisés pour créer le microprocesseur ont été optimisés pour fonctionner de manière adiabatique de sorte que l'énergie tirée de l'alimentation électrique puisse être récupérée sous des fréquences d'horloge relativement basses jusqu'à environ 10 GHz », a expliqué Christopher Ayala, professeur associé à l'Institut des sciences avancées de l'Université nationale de Yokohama, au Japon, qui a contribué au développement du nouveau microprocesseur. « C'est peu par rapport aux centaines de gigahertz que l'on trouve généralement dans l'électronique supraconductrice conventionnelle », a-t-il ajouté.

Cependant, cela ne signifie pas pour autant que le dispositif du groupe atteigne des vitesses de 10 GHz. « Nous montrons également sur une puce séparée que la partie traitement des données du microprocesseur peut fonctionner jusqu'à une fréquence d'horloge de 2,5 GHz, ce qui est comparable aux technologies informatiques actuelles », a déclaré le professeur Ayala lors d'un communiqué de presse. « Nous nous attendons même à ce que cette fréquence passe à 5-10 GHz à mesure que nous améliorons notre méthodologie de conception et notre dispositif expérimental ».

Le prix d'entrée pour le microprocesseur à base de niobium est bien sûr la cryogénie et le coût énergétique pour refroidir le système à des températures supraconductrices. « Mais même en tenant compte de ces frais généraux de refroidissement, l'AQFP est toujours environ 80 fois plus économe en énergie que les dispositifs électroniques à semiconducteurs de pointe, [tels que] le FinFET de 7 nm, disponible aujourd'hui », a déclaré Ayala.

Enfin, comme le microprocesseur MANA nécessite des températures au niveau de l'hélium liquide, il est mieux adapté aux infrastructures informatiques à grande échelle comme les centres de données et les supercalculateurs, où des systèmes de refroidissement cryogéniques pourraient être utilisés. « La plupart de ces obstacles, à savoir l'efficacité de la zone et l'amélioration des réseaux de latence et d'horloge de puissance, sont des domaines de recherche que nous avons beaucoup étudiés, et nous avons déjà des orientations prometteuses à suivre », a déclaré le professeur.

Source : résumé du concours

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de tom_bdp
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 24/02/2021 à 18:47
Pardon en fait le commentaire était destiné au post précédent dans la rubrique Système > Green IT (celui qui annonce un prix de 100M pour une technologie de capture du carbone).
1  0 
Avatar de tom_bdp
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 24/02/2021 à 19:22
Citation Envoyé par LeDruide87 Voir le message
Imaginons un instant ... Un dispositif complètement fou se mettrait à buguer et capterait toute molécule de CO2 : non seulement notre cœur s'arrêterait, mais toute vie végétale ou presque disparaîtrait, et ce serait la fin de beaucoup d'espèces dont la nôtre. Le remède serait pire que ce mal imaginaire dont on nous gave à longueur d'ondes. Musk est un drôle de zèbre, mais son pari stupide tend à montrer que cette histoire de CO2 sert de pare-vent à d'énormes intérêts industriels et financiers.
Je me pose sincèrement des questions sur l'aspect "imaginaire" - ou non - du mal. Dans la région où je vis à l'Est de la France, nous avons des phénomènes climatiques que je trouve étrange, par exemple une nuit ou les températures atteignent -12°C (selon les informations météorologiques que j'ai entendu, il s'agirait des vents en provenance de Sibérie), puis quelques jours plus tard des températures l'après-midi proche de 18°C... et tout ça alors que le mois de mars n'a pas encore commencé. Et il faut aussi ajouter à cela du sable dans l'atmosphère en provenance des déserts d'Afrique du Nord (là encore je crois que ces informations météo ont été relayées par la presse). Bien sûr je n'ai pas les données pour prouver mon impression, mais de mémoire je ne me rappelle pas ce genre de phénomènes durant mon enfance. J'ai plutôt le sentiment que ces phénomènes, sans doute naturels, s'accélèrent.

Par contre c'est sûr que d'un point de vue des lois de la physique, de la chimie, quand on créé quelque chose, on risque un déséquilibre ailleurs. Quelle que soit la solution au problème, d'autres problèmes se présenteront sans doute ensuite.
1  0 
Avatar de Uther
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 25/02/2021 à 7:58
Citation Envoyé par tom_bdp Voir le message
Selon Wikipédia c'est la luciférine qui en s'oxydant produit de la lumière. Il faut peut-être que je revois mes bases de chimie, mais peut-être que le processus d'oxydation peut consommer du CO2 ?
Malheureusement, comme son nom l'indique, une oxydation consomme de l'oxygène. Au contraire, le CO2 est souvent produit par oxydation de produit carbonés. Les réaction chimiques qui consomment du CO2 ne sont pas courantes car il s'agit d'une molécule plutôt stable et pour la consommer il faut dépenser de l'énergie.

Citation Envoyé par moldavi Voir le message
Les végétaux transforment le CO2 en O2 (le jour).

Donc plus de CO2 dans l'air, plus d'O2. Une remarque de la part de nos scientifiques ?
En effet les plantes extraient leur carbone du CO2 de l’atmosphère en utilisant l'énergie solaire.

Après, il faut voir ce qui est fait du carbone absorbé. S'il est consommé (brulé, mangé, putréfié) à la mort de la plante, ce carbone va subir tout une série de transformations chimique qui finiront par relâcher quasiment tout le CO2 qui a été absorbé, à l'exception d'une petite partie qui reste dans le sol. Donc pour que le stockage soit durable, il faudrait accroitre la surface boisée à la surface de la terre de manière pérenne et donc accepter de perdre de l'espace cultivable/habitable. Ou alors il faudrait s'assurer que le carbone stocké le reste longtemps, par exemple en enterrant les arbres si le coup de l'opération en carbone n'est pas supérieur au gain.

Bref, il faudrait faire l'exact inverse de ce que l'on fait actuellement en réduisant les surfaces boisées et en déterrant les hydrocarbures, qui sont des stocks de carbone d'origine végétale ensevelis il y a des millions d’années.

De plus, même a considérer que l'on s'y mettre sérieusement demain, il faudrait certainement plusieurs centaines voire milliers d’années pour compenser uniquement avec des plantes tout le carbone que l'on a rejeté ce dernier siècle.
1  0 
Avatar de Uther
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 09/02/2021 à 12:44
C'est quand même triste quand je vois le même jour que sa société Tesla à investi 15 fois cette somme dans une technologie qui génère de la consommation énergétique inutile.
0  0 
Avatar de emilie77
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 09/02/2021 à 16:59
Et l'1,5e9 $ sur le bitcoin??
0  0 
Avatar de moldavi
Inactif https://www.developpez.com
Le 25/02/2021 à 4:46
Bonjour.

Les végétaux transforment le CO2 en O2 (le jour).

Donc plus de CO2 dans l'air, plus d'O2. Une remarque de la part de nos scientifiques ?
1  1 
Avatar de tom_bdp
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 26/02/2021 à 6:18
Citation Envoyé par Uther Voir le message
Malheureusement, comme son nom l'indique, une oxydation consomme de l'oxygène. Au contraire, le CO2 est souvent produit par oxydation de produit carbonés. Les réaction chimiques qui consomment du CO2 ne sont pas courantes car il s'agit d'une molécule plutôt stable et pour la consommer il faut dépenser de l'énergie.
Merci, et désolé j'aurais dû me documenter sur ce point avant de poster .

Sur les mots clés "réaction chimique consommant du CO2", il y a cet article par exemple écrit en juillet 2017 qui ressort:
https://www.batiactu.com/edito/trans...x%20carburants.

L'article semble dire qu'on peut obtenir la réaction de transformation du CO2 suivante (déclenchée par de l'énergie solaire, et du fer comme catalyseur):
CO2 ==> CH4 + (CO, CH2O2, CH3OH, CH4...)

Puis dans le paragraphe suivant on envisage l'utilisation des molécules résultantes de la réaction comme carburants (qui peuvent à leur tour être "consommés" et produire donc du CO2, mais si je comprends bien si on peut aussi stocker ces carburants sous une forme solide et stable, on a aussi la possibilité de ne pas les consommer, et donc de ne pas (re-)produire ce CO2).

L'article complet des deux chercheurs Marc Robert et Julien Bonin est, toujours selon l'article, consultable dans la revue "Nature"... ça doit sans doute être intéressant à lire !
0  0 
Avatar de Uther
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 26/02/2021 à 7:30
Oui ce genre de solution est envisagée, l'idée est de réutiliser le méthane comme carburant dans un cycle neutre en CO2. Au final c'est une sorte de système de stockage d'énergie solaire, reste à voir le rendement de ce système comparé à ce que l'on sait déjà faire en ce moment.

Par contre, ce n'est généralement pas envisagé comme solution pour stocker le carbone durablement, le méthane provoquant encore plus d'effet de serre que le CO2 et n'étant pas particulièrement plus facile à stocker.
0  0 
Avatar de tom_bdp
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 26/02/2021 à 10:18
Citation Envoyé par Uther Voir le message
Par contre, ce n'est généralement pas envisagé comme solution pour stocker le carbone durablement, le méthane provoquant encore plus d'effet de serre que le CO2 et n'étant pas particulièrement plus facile à stocker.
D'acc, merci beaucoup pour ta réponse. Mais s'il est difficile à stocker, est-ce qu'il serait peut-être envisageable de s'en débarrasser par exemple en le propulsant vers l'espace intersidéral, une sorte de pot catalytique à l'échelle planétaire ? (non promis, après je sors ... non mais ce sont des idées complètement "dingo" et très certainement irréalisables, j'en ai conscience... et puis on en revient toujours au même problème, le pot catalytique planétaire va certainement rejeter localement plus de CO2 qu'il n'éjecte de méthane... le problème est vraiment difficile)

Ce pauvre Archimède:
"Donnez moi un pot catalytique d'expulsion du méthane et je nettoierai la Terre"
0  0 
Avatar de tom_bdp
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 26/02/2021 à 16:40
Par exemple, on pourrait imaginer le mécanisme suivant, comme prototype:
- à la base de notre construction, une plaque de fer (catalyseur de la réaction) de 10m x 10m (enfin les dimensions c'est au hasard... il faudrait sans doute faire quelques calculs)
- puis notre "pot catalytique", en fait comme une sorte de cheminée... peut-être en fer, en aluminium... un matériau qui ne ralentisse pas, voire éventuellement qui permette d'accélérer le processus
- par un jeu de miroirs, on apporte la lumière du soleil sur la plaque de fer, ce qui fait chauffer cette dernière (peut-être il faudrait que ce ne soit pas trop chaud, parce que sinon la plaque risquerait de fondre ou d'être endomagée ? Mais assez chaud pour donner suffisamment d'énergie).

Un atome de carbone pèse 6, un atome d'oxygène chacun 8.
Je fais l'hypothèse (mais mes connaissances en chimie / physique des molécules sont de loin insuffisantes pour que cela dépasse le stade d'hypothèse) que peut-être c'est possible d'orienter l'atome de carbone (ou la molécule de méthane CH4) afin qu'au moment de la réaction, celui-ci puisse bénéficier d'une petite force de propulsion, en direction opposée de la Terrre (vers l'espace donc).

Mais bien sûr, la force de propulsion est sans doute insuffisante pour faire quitter l'atmosphère à l'atome de carbone / la molécule de méthane... (ou alors, peut-être que si la réaction se produit sur un très grand nombre de molécules, peut-être que les molécules du bas pourraient pousser celles du haut ? Ou si la cheminée est très haute ? Et que ses parois intérieures sont chauffées également pour permettre un maximum d'aider au mouvement ?)

Il reste encore à apporter les molécules de CO2 a la base de la cheminée. Et ce n'est sans doute pas une partie simple non plus...

Bon je donne au projet une chance d'1 sur 1.000.000 de réussir (sinon on peut revendre le script pour un scénario de film peut-être ) ?
0  0