
L'étude, menée par le cabinet Vanson Bourne pour Dynatrace, une entreprise technologique américaine, révèle les difficultés rencontrées par les entreprises dans leur lutte contre la complexité de leurs environnements multicloud modernes.
Après avoir interrogé 700 directeurs de systèmes d'information (DSI), Vanson Bourne a découvert que les équipes numériques subissent plus de pression que par le passé. 89 % des DSI interrogés disent que leur transformation numérique s'est accélérée au cours des 12 derniers mois, 91 % des DSI français disent la même chose. En outre, 58 % des répondants affirment que la transformation numérique au sein de leur entreprise va continuer à s'accélérer.
La demande de services de technologies de l'information et de transformation numérique ne cesse de croître alors que les équipes numériques ont déjà du mal à fournir le nécessaire possible. La raison en est qu'elles dépensent une part importante de leurs ressources pour des tâches manuelles intensives de faible valeur, juste pour « garder la lumière allumée. » En effet, 70% des directeurs de systèmes d'information ont déclaré que leurs équipes sont contraintes de consacrer trop de temps à des tâches manuelles pouvant être automatisées si seulement ils en avaient les moyens.
« Les avantages de la technologie de l'information et de l'automatisation des entreprises vont bien au-delà des économies de coûts. Les organisations ont besoin de cette capacité, pour générer des revenus, rester en contact avec les clients et maintenir la productivité des employés, sous peine de disparaître. (...) Une automatisation accrue permet aux équipes numériques de tirer pleinement parti du volume et de la variété toujours croissants des données d'observabilité provenant de leurs environnements de plus en plus complexes, multicloud et conteneurisés. Avec la bonne plateforme d'observabilité, les équipes peuvent transformer ces données en réponses concrètes, ce qui entraîne un changement culturel dans toute l'organisation et libère leurs maigres ressources d'ingénierie pour se concentrer sur ce qui compte le plus : les clients et l'entreprise », a déclaré Bernd Greifeneder, directeur technique et fondateur de Dynatrace.
Dans le but d'atteindre une agilité permettant d'accélérer l'innovation et d'obtenir de meilleurs résultats, les organisations investissent davantage dans des technologies, des plateformes et des stratégies de déploiement de l’architecture cloud-native. Actuellement, 71 % des organisations adoptent des plateformes en tant que service (PaaS) et 46 % prévoient d'augmenter leur utilisation dans les 12 mois à venir. De plus, 54 % des organisations ont choisi Kubernetes, contre 92 % pour les logiciels en tant que service (SaaS), 87 % pour les infrastructures en tant que service (IaaS) et 81 % pour le cloud hybride. D’un autre côté, 82 % des organisations tricolores utilisent des technologies et des plateformes cloud-native telles que Kubernetes.
Les trois quarts des DSI affirment que l'utilisation croissante des technologies et des plateformes cloud-native est susceptible d'entraîner une augmentation des efforts manuels et du temps passé à réaliser des tâches de routine et 63 % disent que la complexité de leur environnement informatique a dépassé la capacité de gestion humaine. Les chercheurs constatent que l’observabilité, l'automatisation et l'intelligence artificielle sont les clés de la réussite des entreprises et 93 % des DSI interrogés pensent que l'assistance de l'intelligence artificielle sera essentielle pour permettre aux services informatiques de faire face à l'augmentation de la charge de travail et de fournir une valeur maximale à l'entreprise.
Ils estiment également qu'une utilisation croissante de l’automatisation, du cloud et des opérations informatiques pourrait contribuer à réduire de 38 % du temps consacré aux tâches de routine. Cela pourrait permettre aux entreprises d'économiser en moyenne 1,7 million d’euros par an. En outre, les équipes informatiques et cloud françaises consacrent 47 % de leur temps à des travaux de routine, ce qui coûte 4,8 millions d’euros aux entreprises.
Désormais les outils traditionnels et les approches manuelles ne peuvent plus suivre le rythme du changement. En conséquence, les équipes informatiques sont confrontées à des rythmes de travail qu'ils jugent insoutenables. En outre, elles sont de plus en plus sollicitées. La raison ? Les organisations dépendent davantage sur des architectures dynamiques et plus distribuées.
« Il n'est plus possible de suivre le rythme du changement en utilisant des approches manuelles pour configurer et instrumenter les applications, ou des scripts et des données sources. Il y a tout simplement trop de pièces en mouvement pour que les équipes de la technologie de l’information puissent donner un sens à tout cela en utilisant des méthodes traditionnelles qui impliquent un ensemble d'outils de surveillance et de processus manuels déconnectés », peut-on lire dans le rapport. Selon 90 % des organisations interrogées, il existe des obstacles qui les empêchent de contrôler une plus grande proportion de leurs demandes.
Source : Dynatrace
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