Oracle lance MySQL 5.6
Plus rapide, scalable et adaptée aux Cloud Computing grâce à une nouvelle API NoSQL
Le 2011-04-13 11:08:28, par Idelways, Expert éminent sénior
Mise à jour du 12/04/2012, par Hinault Romaric
Une nouvelle version intermédiaire de développement (DMR) pour MySQL 5.6 vient d’être publiée par Oracle.
La haute disponibilité est renforcée dans cette mouture avec de nouvelles fonctions de réplication basées sur des mécanismes d'autoréparation comme les identifiants globaux de transactions (GTID) pour le suivi de l'avancement de la réplication sur une topologie de réplication et de nouveaux utilitaires de réplication MySQL pour fournir la supervision avec des mécanismes de bascule et de reprise automatique.
Le débit des requêtes complexes est considérablement amélioré avec de nouvelles fonctions d’optimisations permettant aux développeurs de simplifier le code applicatif en regroupant plusieurs requêtes ou jeux de résultats au sein d'une même unité de travail, la sortie EXPLAIN au format JSON et le support du CURRENT_TIMESTAMP.
Les développeurs pourront tester le fonctionnement en ligne des actions ADD Index qui permettent une amélioration de la disponibilité et de la performance d'InnoDB en permettant de véritables actions ADD Index « à chaud » et non bloquantes, ainsi que des évolutions du schéma plus rapides et plus simples pour supporter les services Web qui évoluent rapidement.
L’accès à NoSQL est renforcé pour InnoDB via Memcached, afin d’offrir la souplesse de pouvoir utiliser les techniques NoSQL pour accéder aux données InnoDB en parallèle du modèle existant des requêtes SQL. InnoDB bénéficie également des améliorations supplémentaires des performances pour les matériels modernes.
Télécharger MySQL 5.6 DMR
Source : CP Oracle
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Oracle annonce MySQL 5.6
Plus rapide et mieux adaptée aux Cloud grâce à une nouvelle API NoSQL
Une nouvelle version de MySQL vient d'être annoncée par Oracle, qui promet plus de rapidité et de scalabilité pour son système de gestion de base de données open source.
MySQL 5.6, encore à sa première version de test, a été annoncé hier à la conférence MySQL à Santa Barbara. Elle serait d'après Oracle plus flexible et mieux adaptée aux applications hébergées dans le Cloud Computing
Le SGBD a gagné en vitesse grâce à des améliorations de son optimisateur des requêtes et offre de nouvelles options de partitionnement avancées qui permettent d'effectuer des requêtes fluides sur de très grandes tables de données.
Son moteur de stockage InnoDB offre désormais un débit transactionnel supérieur par l'amélioration de sa précision et une meilleure persistance lors des réinitialisations de l'index des statistiques.
InnoDB embarque par ailleurs un module de purge multithreadée plus stable pour plus d'efficacité dans les opérations de purge.
Les améliorations de l'optimisateur des requêtes restent toutefois les nouveautés les plus importantes de cette version, notamment l'option « Index condition pushdown » pour les requêtes contenant la clause WHERE sur des champs Index.
La grande partie du traitement de ces requêtes se fait désormais au niveau du moteur de stockage au lieu de récupérer la ligne entière avant de l'évaluer contre les conditions de la clause. Ce qui minimise le trafic interne.
Une nouvelle API, encore expérimentale offre un accès « NoSQL-like » au moteur InnoDB via le protocole Memcached.
Les services web pourront donc accéder aux données sans devoir transformer leurs requêtes en SQL, réduisant ainsi le temps de latence et augmentant les débits de lectures/écritures.
MySQL 5.6 est disponible en téléchargement sur cette page
Source : communiqué de presse d'Oracle, nouveautés de cette version sur le site des développeurs MySQL
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Une nouvelle version intermédiaire de développement (DMR) pour MySQL 5.6 vient d’être publiée par Oracle.
La haute disponibilité est renforcée dans cette mouture avec de nouvelles fonctions de réplication basées sur des mécanismes d'autoréparation comme les identifiants globaux de transactions (GTID) pour le suivi de l'avancement de la réplication sur une topologie de réplication et de nouveaux utilitaires de réplication MySQL pour fournir la supervision avec des mécanismes de bascule et de reprise automatique.
Le débit des requêtes complexes est considérablement amélioré avec de nouvelles fonctions d’optimisations permettant aux développeurs de simplifier le code applicatif en regroupant plusieurs requêtes ou jeux de résultats au sein d'une même unité de travail, la sortie EXPLAIN au format JSON et le support du CURRENT_TIMESTAMP.
Les développeurs pourront tester le fonctionnement en ligne des actions ADD Index qui permettent une amélioration de la disponibilité et de la performance d'InnoDB en permettant de véritables actions ADD Index « à chaud » et non bloquantes, ainsi que des évolutions du schéma plus rapides et plus simples pour supporter les services Web qui évoluent rapidement.
L’accès à NoSQL est renforcé pour InnoDB via Memcached, afin d’offrir la souplesse de pouvoir utiliser les techniques NoSQL pour accéder aux données InnoDB en parallèle du modèle existant des requêtes SQL. InnoDB bénéficie également des améliorations supplémentaires des performances pour les matériels modernes.
Source : CP Oracle
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Oracle annonce MySQL 5.6
Plus rapide et mieux adaptée aux Cloud grâce à une nouvelle API NoSQL
Une nouvelle version de MySQL vient d'être annoncée par Oracle, qui promet plus de rapidité et de scalabilité pour son système de gestion de base de données open source.
MySQL 5.6, encore à sa première version de test, a été annoncé hier à la conférence MySQL à Santa Barbara. Elle serait d'après Oracle plus flexible et mieux adaptée aux applications hébergées dans le Cloud Computing
Le SGBD a gagné en vitesse grâce à des améliorations de son optimisateur des requêtes et offre de nouvelles options de partitionnement avancées qui permettent d'effectuer des requêtes fluides sur de très grandes tables de données.
Son moteur de stockage InnoDB offre désormais un débit transactionnel supérieur par l'amélioration de sa précision et une meilleure persistance lors des réinitialisations de l'index des statistiques.
InnoDB embarque par ailleurs un module de purge multithreadée plus stable pour plus d'efficacité dans les opérations de purge.
Les améliorations de l'optimisateur des requêtes restent toutefois les nouveautés les plus importantes de cette version, notamment l'option « Index condition pushdown » pour les requêtes contenant la clause WHERE sur des champs Index.
La grande partie du traitement de ces requêtes se fait désormais au niveau du moteur de stockage au lieu de récupérer la ligne entière avant de l'évaluer contre les conditions de la clause. Ce qui minimise le trafic interne.
Une nouvelle API, encore expérimentale offre un accès « NoSQL-like » au moteur InnoDB via le protocole Memcached.
Les services web pourront donc accéder aux données sans devoir transformer leurs requêtes en SQL, réduisant ainsi le temps de latence et augmentant les débits de lectures/écritures.
Source : communiqué de presse d'Oracle, nouveautés de cette version sur le site des développeurs MySQL
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berceker unitedExpert éminentMyIsam plus fiable plus puissant ? Pourrais-tu donner plus de détail, s'il te plait.le 13/04/2011 à 15:00
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GrabeuhMembre éclairéIl est évident qu'un moteur de stockage qui ne gère pas les transactions ni les contraintes relationnelles et qui risque donc de te corrompre toute ta base à la moindre requête tordue ou suite à un crash machine est plus fiable qu'InnoDB qui respecte les contraintes ACID...
Après, je te concède qu'il est plus rapide en lecture, mais niveau écriture, MyISAM te verrouille une table entière là où InnoDB te permet de verrouiller uniquement une ligne à la fois. Y a pas photo niveau performances...le 13/04/2011 à 15:02 -
NudgerEn attente de confirmation mailBonjour,
Apparemment le Memcached est une sur-couche à InnoDB :
Ce système de plugin donne l'avantage d'accéder nativement aux données, ce n'est donc pas une simple transformation No-SQL => SQL.
J'ai néanmoins un gros doute sur l'efficacité (en terme de performances) de cette architecture comparée à un vrai SGBD No-SQL.le 20/04/2011 à 9:29 -
Julien BodinMembre éclairéAffaire à suivre.
Pour ma part j'en suis toujours à me demander si je dois migrer mon projet vers PostGresSQL ou non.le 13/04/2011 à 11:38 -
jayfazeMembre actifAffaire à suivre.
Pour ma part j'en suis toujours à me demander si je dois migrer mon projet vers PostGresSQL ou non.
Aujourd'hui 11h08
Sinon bonne nouvelle je m'empresse de tester ca des que ya une version stable. Pour le moment, je reste sous postgresqlle 13/04/2011 à 13:02 -
cedRédacteur/ModérateurUn rapide coup d'œil sur un comparatif des fonctionnalités des SGBD (parmi lesquels figurent MySQL et PostgreSQL) permet vite de faire un choix... Pour ma part, j'ai opté pour PostgreSQL depuis un bon moment.
Et la version 5.6 n'apporte pas grand chose de nouveau par rapport à la norme SQL : pas de fonctions de fenêtrage, pas de CTE...
cedle 13/04/2011 à 14:05 -
Julien BodinMembre éclairéOui je sais tout le bénéfice que je pourrais tirer d'une telle migration. Mais ça a quand même un coût. C'est pas énorme, il "suffit" de répliquer le schéma et d'y migrer les données existantes, mais il faut quand même le fairele 15/04/2011 à 9:09
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JerryOne3Membre régulier"Une nouvelle API, encore expérimentale offre un accès « NoSQL-like » au moteur InnoDB via le protocole Memcached.
Les services web pourront donc accéder aux données sans devoir transformer leurs requêtes en SQL, réduisant ainsi le temps de latence et augmentant les débits de lectures/écritures."
Pas compris... Comment on peut intégrer du NoSQL sur un système SQL ???le 20/04/2011 à 9:02 -
ddoumecheMembre extrêmement actifEn terme de performances, null doute que cette API est plus performante que du SQL car on évite la phase d'interprétattion du SQL (tout comme les client natifs Mysql Cluster sont plus rapides)
Par contre, je ne vois encore l'apport de cette version en terme de scalabilité / montée en charge.le 20/04/2011 à 12:53 -
ulyssedcMembre à l'essaij'ai pas encore eu l'occasion de tester mais a priori percona-server intègre déjà ce concept de "no-sql" intégré :
http://www.percona.com/software/perc...ver/for-nosql/
En tout cas ils prétendent régler les problèmes de cache corrompu, synchro et expiration qui arrivent en implémentant memcached...le 09/06/2011 à 23:46