
Envoyé par
Nancy Rey
Plus intéressant encore, après avoir cliqué sur un de ces produits, les algorithmes de Amazon et de Wish ont fait des suggestions de marchandises "similaires", proposant des articles plus controversés encore à acheter. Un produit notamment en vente sur Amazon était un drapeau blanc-suprémaciste mettant en évidence une croix celtique, qui, selon la Ligue anti-diffamation, est « l'un des symboles blancs-suprémacistes les plus courants ». Les critiques du produit étaient particulièrement intéressantes. Une critique, publiée en juin, avait noté que « c'est un drapeau néonazi. Amazon ne devrait pas en profiter ». Pourtant, un autre acheteur a commenté en disant que le drapeau serait « bon pour les parades » et a remercié Amazon de « l'avoir rendu possible ». Au bas de la liste des drapeaux de Amazon, il y avait une recommandation pour un autre drapeau controversé, portant les mêmes symboles que les drapeaux portés par le tireur de Christchurch lorsqu'il a tué 51 personnes dans des mosquées en Nouvelle-Zélande l'année dernière. Les produits litigieux ont maintenant été retirés.
Il y a un parallèle à faire avec les pubs sur les vidéos YouTube de Daesh.
Ads Shown Before YouTube ISIS Videos Catch Companies Off-GuardLà à cause des algorithmes, Amazon propose au client "vous êtes intéressé par cet objet controversé, voici d'autres objets encore plus controversés". Les algorithmes YouTube monétisaient n'importe quoi sans contrôle, maintenant les algorithmes doivent décider si c'est une vidéo Ad Friendly ou pas. Les marques n'aiment pas être lié à des choses négatives... Si tu dis "World Trade Center" dans une vidéo, elle ne sera probablement pas monétisé.
Amazon veut donner une bonne image, donc il va falloir virer tout ce qui est homophobe, raciste, sexiste, etc.
Parce qu'il y a des gens qui sont rapidement offusqué et qui ont un gros pouvoir de nuisance, les grosses entreprises veulent éviter les bad-buzz.

Envoyé par
Sikarii
C'est sûrque c'est les attentats de suprémacistes blancs qui ont tué le plus dernièrement...
La procédure pour faire virer des articles d'Amazon c'est de faire un scandale sur Twitter.
Si tu vois un ouvrage pro terroristes ou suprématiste il faut le signaler et si le message est retweeté, Amazon va le virer.
De toute façon ce n'est pas une grande idée de commander des articles Néo Nazis ou du Ku Klux Klan sur Amazon...
Les clients se retrouvent cataloguer dans une mauvaise catégorie.
D'ailleurs l'historien ou le sociologue qui fait de la recherche dans le domaine des groupes suprématistes peut être amalgamer dans le mauvais groupe.
Ou alors il faut équilibrer le truc : acheter un livre anti juif et un livre pro juif, un livre anti blanc et un livre pro blanc, et là peut-être que les algorithmes vont comprendre le motif (pattern).
Si un jour le gouvernement part en guerre contre les blancs racistes, il peut demander à Amazon la liste des gens qui ont acheté des articles louches. Il suffit de créer une loi.
Les blancs (en particulier les hommes hétérosexuels) ne peuvent pas lutter pour leur droits. Un homme blanc n'a pas le droit de se plaindre en tant qu'homme blanc.
Par contre y'en a qui peuvent faire ça :
Festival en partie réservé aux femmes noires à Paris : la polémique ne s’éteint pasImaginez une manifestation d'homme blanc hétérosexuel qui se plaignent d'être constamment stigmatisé et montré comme le problème principal actuellement.
De toute façon homme/femme, blanc/noir, hétérosexuel/homosexuel ne sont pas des vrais catégories, ce sont des groupes fictif pour diviser la population.
La seule division réelle c'est pauvre VS riche et on peut tous se considérer pauvre par rapport au 1% les plus riches.
On n'a pas de pouvoir, on subit, on est tous dans le même bateau et ceux qui sont en haut de la pyramide font en sorte qu'on se tape dessus au lieu de réfléchir à la vraie racine du mal (banques, grosses entreprises, médias, politiciens).
On est tous dans le même bateau et on est tous victime du même système.
Ton sexe, ta couleur, ton orientation sexuelle ne change rien.
Quoi qu'il y a de la discrimination positive :
Etats-Unis : les candidats à l'université ont-ils un «bonus» ou un «malus» de points selon leur origine ?
En réalité, l’étude régulièrement citée comme la plus complète sur le sujet (et d’où sont issus les chiffres de France 2) a été réalisée par des chercheurs de Princeton, qui ont calculé que les étudiants acceptés dans les meilleures universités américaines avaient obtenu des résultats au SAT (l’un des critères pris en compte dans les candidatures) très différents selon leur «race».
Ainsi, les personnes d’origine asiatique avaient en général un score supérieur de 140 points (sur 1600) au SAT par rapport aux blancs, tandis que les hispaniques étaient acceptés avec 130 points de moins, et les Afro-Américains avec 310 points de moins. Cela signifie que la note qu’ils avaient obtenue à cet examen avait été tempérée par d’autres critères.
Le reportage de France 2 est donc erroné, et il est encore plus faux de dire qu’Obama avait instauré ces bonus-malus. L’ancien président avait simplement incité les universités à mettre en place la discrimination positive. Par ailleurs, dans une infographie publiée l’été dernier, le New York Times notait que malgré cette politique les noirs et les hispaniques étaient encore plus sous-représentés dans les meilleures universités américaines qu’il y a 35 ans.
En résumé, si selon une étude, les personnes d’origine asiatique qui intègrent les meilleures universités sont reçues, en moyenne, avec 140 points de plus que les blancs sur un des critères retenus, cela ne signifie pas pour autant que l’administration Obama avait mis en place des bonus et malus appliqués automatiquement aux étudiants selon leur origine. L’ancien président avait publié plusieurs directives incitant les universités à instaurer des politiques de discrimination positive, et qui viennent d’être annulées par le ministre de la justice de Trump.
Bon là à la limite ça va, l'idée de dire "on va prendre des boursiers pour qu'il n'y ait pas 100% de bourgeois" :
Discrimination positive des étudiants, une révolution à bas bruit
Et pourtant, le principe d’un coup de pouce aux classes sociales les plus défavorisées est en train de s’installer, à bas bruit, dans l’enseignement supérieur. Parcoursup, le système d’affectation des lycéens après le bac, agit comme une petite révolution. Voilà deux sessions qu’est appliqué un « pourcentage minimal de bacheliers retenus bénéficiaires d’une bourse nationale de lycée », lié à la part de boursiers parmi les candidats, à l’entrée des universités, des classes préparatoires, en STS et en IUT. L’an prochain, ces taux seront mis en place dans les instituts d’études politiques de région. A Sciences Po Paris, ce sera en 2021. La discrimination positive en direction des boursiers, instaurée par la loi orientation et réussite des étudiants promulguée en 2018, est à l’œuvre, sans levée de boucliers.
C'est plus facile pour un riche d'être fort à l'école, il peut avoir des professeurs particuliers, on peut le mettre dans des écoles très cher, à la maison il y a probablement plus de culture, plus de voyages, etc.
Il y a des femmes qui se méfient de la discrimination positive :
French Tech : "La discrimination positive dessert la cause des femmes"
Savez-vous pourquoi je me méfie profondément de la discrimination positive ? Parce que sous le couvert d'aider les femmes, elle ne fait que les dévaloriser. Elle fait peser le soupçon insupportable que la réussite d'une femme est plus due aux avantages dont lui fait bénéficier son sexe qu'à ses compétences réelles. Elle instille une intolérable suspicion sur toutes les femmes qui ont connu le succès à force de travail, de courage et d'énergie : « Ont-elles été injustement aidées ? », « leur succès est-il dû à des mises en avant artificielles ? », « est-elle là parce qu'elle le mérite, ou parce qu'elle remplit le quota ? » Le doute est là. Insupportable. C'est pourquoi cette politique pernicieuse m'irrite autant : sous prétexte d'aider et de valoriser les femmes, elle ne fait que les desservir.
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