Les États membres de l'UE se mettent d'accord sur les spécifications devant permettre l'interopérabilité entre les applications de suivi de contact
Pour lutter contre le covid-19
Le 2020-06-16 18:47:42, par Bill Fassinou, Chroniqueur Actualités
L’heure est au déconfinement, depuis le 11 mai en France, en Europe et ailleurs dans le monde. Plusieurs applications de suivi des contacts sont déployées à travers toute l’Europe et qui sont basées sur des protocoles différents, empêchant leur interopérabilité. Toutefois, cela est sur le point de changer, car tous les États membres de l’Union viennent en effet de trouver un accord sur les normes techniques devant permettre l’interopérabilité entre ces diverses applications. Cela pourrait accélérer la relance de certains pans de l’économie comme le tourisme et les voyages. La nouvelle est tombée ce mardi et elle coïncide avec le lancement de l'application allemande pour le suivi des contacts.
Le bureau exécutif de l’Union, basé à Bruxelles, a annoncé qu'il se chargera de gérer un portail central permettant aux applications nationales de “communiquer en elles”. L’application allemande porte le nom de Corona-Warn-App. Elle peut être téléchargée dans les magasins d’applications mobiles d'Apple et de Google. Elle utilise la technologie Bluetooth pour repérer et prévenir les personnes ayant été en contact avec une personne testée positive.
Contrairement à StopCovid en France, l'application allemande de “contact tracing” est basée sur le protocole défini par Apple et Google qui est censé assurer une meilleure confidentialité des données. Dans son cas, l'historique des informations collectées est stocké dans le téléphone et non sur un serveur centralisé comme dans le cas de StopCovid. Toutefois, selon des médias allemands, les sondages montreraient un enthousiasme limité du grand public envers Corona-Warn-App. L’un d’entre eux montre par exemple que seulement 42 % des interrogés veulent l’installer.
Maintenant, pour revenir à ce qui nous concerne ici, Thierry Breton, le Commissaire européen au Marché intérieur, a déclaré dans une annonce ce qui suit : « Avec l'approche de la saison des voyages, il est important de veiller à ce que les Européens puissent utiliser l'application depuis leur propre pays, où qu'ils voyagent dans l'UE ». « Les applications de suivi des contacts peuvent être utiles pour limiter la propagation du coronavirus, principalement dans le cadre de stratégies nationales visant à lever les mesures de confinement », a-t-il ajouté.
Les pays tels que l'Allemagne, l'Italie, la Pologne et la Lettonie ont lancé des applications basées sur la technologie du Bluetooth en utilisant l’approche proposée par Apple et Google qui enregistre les contacts sur l'appareil, une approche soutenue par une majorité des 27 États membres de l'UE. Selon des sources impliquées dans les discussions sur le sujet, il faudra des semaines pour parvenir à une interopérabilité pratique de ces applications “décentralisées”, pour permettre le traçage des risques d'infection au-delà des frontières.
En France, StopCovid est disponible en téléchargement sur Google Play et Apple Store depuis le 2 juin. Comme le rappelle le secrétariat d’État au Numérique : « Le principe est le suivant : prévenir les personnes qui ont été à proximité d’une personne testée positive, afin que celles-ci puissent être prises en charge le plus tôt possible, le tout sans jamais sacrifier nos libertés individuelles. Cette application apporte une aide complémentaire au travail des médecins et de l’Assurance maladie pour identifier les “personnes contacts” et les prendre en charge [...] ».
Source : Reuters
Et vous ?
Qu'en pensez-vous ?
Voir aussi
StopCovid : l'application de contact tracing est enfin disponible sur iOS et Android, les utilisateurs avaient d'abord téléchargé en grand nombre une app catalane qui porte pratiquement le même nom
StopCovid : l'INRIA va remplacer l'algorithme de chiffrement de l'application de contact tracing à quelques jours d'un passage à l'Assemblée nationale
COVID-19 : l'app de contact tracing en Angleterre devrait être utilisée au moins par 80 % des propriétaires de smartphones pour une efficacité optimale, selon des chercheurs d'Oxford
Le Sénat et l'Assemblée nationale approuvent l'application StopCovid de contact tracing qui sera disponible sur les vitrines de téléchargement d'iOS et Android dans les prochains jours
Le bureau exécutif de l’Union, basé à Bruxelles, a annoncé qu'il se chargera de gérer un portail central permettant aux applications nationales de “communiquer en elles”. L’application allemande porte le nom de Corona-Warn-App. Elle peut être téléchargée dans les magasins d’applications mobiles d'Apple et de Google. Elle utilise la technologie Bluetooth pour repérer et prévenir les personnes ayant été en contact avec une personne testée positive.
Contrairement à StopCovid en France, l'application allemande de “contact tracing” est basée sur le protocole défini par Apple et Google qui est censé assurer une meilleure confidentialité des données. Dans son cas, l'historique des informations collectées est stocké dans le téléphone et non sur un serveur centralisé comme dans le cas de StopCovid. Toutefois, selon des médias allemands, les sondages montreraient un enthousiasme limité du grand public envers Corona-Warn-App. L’un d’entre eux montre par exemple que seulement 42 % des interrogés veulent l’installer.
Maintenant, pour revenir à ce qui nous concerne ici, Thierry Breton, le Commissaire européen au Marché intérieur, a déclaré dans une annonce ce qui suit : « Avec l'approche de la saison des voyages, il est important de veiller à ce que les Européens puissent utiliser l'application depuis leur propre pays, où qu'ils voyagent dans l'UE ». « Les applications de suivi des contacts peuvent être utiles pour limiter la propagation du coronavirus, principalement dans le cadre de stratégies nationales visant à lever les mesures de confinement », a-t-il ajouté.
Les pays tels que l'Allemagne, l'Italie, la Pologne et la Lettonie ont lancé des applications basées sur la technologie du Bluetooth en utilisant l’approche proposée par Apple et Google qui enregistre les contacts sur l'appareil, une approche soutenue par une majorité des 27 États membres de l'UE. Selon des sources impliquées dans les discussions sur le sujet, il faudra des semaines pour parvenir à une interopérabilité pratique de ces applications “décentralisées”, pour permettre le traçage des risques d'infection au-delà des frontières.
En France, StopCovid est disponible en téléchargement sur Google Play et Apple Store depuis le 2 juin. Comme le rappelle le secrétariat d’État au Numérique : « Le principe est le suivant : prévenir les personnes qui ont été à proximité d’une personne testée positive, afin que celles-ci puissent être prises en charge le plus tôt possible, le tout sans jamais sacrifier nos libertés individuelles. Cette application apporte une aide complémentaire au travail des médecins et de l’Assurance maladie pour identifier les “personnes contacts” et les prendre en charge [...] ».
Source : Reuters
Et vous ?
Voir aussi
-
escartefigueModérateurJ'ai le sentiment pour avoir passé toute ma carrière dans le privé, que les grandes entreprises privées n'ont rien à envier à l'administration sur ce chapitre.
Plutôt que tomber dans le stéréotype public/privé, je crois que c'est surtout la taille des organisations qui provoque les lourdeurs, les lenteurs et la complexité.le 05/08/2021 à 10:42 -
Matthieu VergneExpert éminentSi tu lis mon analyse, ne serais-ce que sa conclusion pour ne prendre qu'une minute, tu te contrediras tout seul : il y a de très bonnes raisons de se faire vacciner. Juste que ces raisons ne sont pas absolues. Une réponse à géométrie variable est encore nécessaire, et je ne cautionne pas l'absolutisme prôné par nos dirigeants qui ne voient que tout noir (non vacciné =
) ou tout blanc (vacciné = ). Pour rappel, être vacciné ne fait que, a priori, diminuer la probabilité de contaminer ou de développer des formes graves du COVID. Pour autant, il y a des effets secondaires connus, et pour l'instant on n'a qu'un recul de moins d'un an en phase de pharmacovigilance (phase finale où on applique à la population tout en vérifiant les observations de laboratoire).
C'est précisément le discours absolutiste que je condamne. Certes les vaccins COVID ont montré des avantages, mais aussi des inconvénients. Et dans tous les cas, on ne peut pas se prononcer sur les effets à long terme de par le nouveau type de vaccin dont il est question. Préserver mes libertés à condition que je fasse confiance à des vaccins prônés par un gouvernement qui a démontré son incompétence en terme de gestion de crise et vendu par des grosses boîtes qui se protègent de toute responsabilité quant aux effets secondaires... désolé mais si c'est si fantastique je ne vois pas pourquoi ces grosses boites, qui ont pourtant les reins solides, ne prennent pas ces responsabilités. Dans un tel contexte de doute, je suis en prônant le doute, et donc pas de vaccination pour ceux qui n'ont pas besoin de prendre des risques.
Sur le vaccin contre la grippe ? Moi non plus, et ça tombe bien je ne critique pas le vaccin contre la grippe. Juste que la COVID est en de nombreux points comparable à la grippe, mais qu'on la traite presque comme si c'était le tétanos.
Et encore une fois, je n'ai rien contre les vaccins de manière général. Quand je suis allé au Japon je me suis fait vacciner sans y réfléchir à deux fois : il s'agit de vaccins bien connus qui ont fait leurs preuves, je n'ai pas plus de raison d'en douter que de ce que je mange tous les midi. Il s'agit là de parler des vaccins propres à la COVID, qui sont d'un tout autre genre. Les données montrant une quasi absence d'effets à long terme des vaccins déjà connus ne peut pas être utilisé comme argument pour motiver un nouveau type de vaccin.
Merci donc de ne pas appliquer un filtre aussi binaire "pro-vaccin vs anti-vaccin". Le sujet n'est pas aussi trivial et doit être nuancé.le 26/07/2021 à 21:01 -
Cpt AndersonMembre émériteJe pense qu'il n'y a aucune surprise par rapport à l'adoption de cette loi, dans le sens ou les parlementaires et les sénateurs sont totalement déconnectés de la réalité, corrompus et ne sont préoccupés que par leur réélection. Ces gens qui doivent être les représentants du peuple, nous pissent dessus, encore une fois.
Et que dire de la méthode ? qu'on fasse voter des lois pareils a 6h du mat' à la va-vite...viens me parler de démocratie après !
La prochaine étape, c'est la validation par le conseil constitutionnel et là aussi, aucun souci, ces types qui sont censés nous protéger des politiques n' y verront aucun problème.
En résumé, notre système est pire que la dictature du pire pays du monde car il te fait croire à la liberté et à la démocratie alors que c'est pas du tout le cas. C'est la pire forme de totalitarisme.le 27/07/2021 à 9:51 -
Cpt AndersonMembre émériteIl y a au moins une chose qui reste certaine en ce bas monde : la France est nulle en terme d'anticipation mais reste championne du monde pour ce qui est des dépenses inutiles.le 24/06/2020 à 8:41
-
DannyKInactifTellement vrai ... pendant que je garais ma soucoupe volante hier, les illuminatis me l'ont confirmésle 06/07/2022 à 23:46
-
jacjacMembre avertiC'est dingue comment l'administration Française peut être rapide quand elle veut absolument faire passer quelque chose
On pourrait en profiter pour faire une refonte de notre système judiciaire dans la foulée, ça serait efficace vu comment ils sont bouillantsnos dictateursnos élus démocrates.le 27/07/2021 à 10:33 -
FagusMembre expertCe n'est que partiellement vrai.
Je suis le 1er à dénoncer cet autre problème, mais on peut faire une comparaison.
Quand il neige beaucoup dans un pays tempéré ou chaud, c'est la catastrophe : plus rien ne marche. La même chose au Canada est juste la normale saisonnière et ça se passe très bien.
En temps normaux, la réanimation est à flux tendu. Parfois il manque des places en effet et c'est un peu juste. Parfois elle est sous utilisée.
Si on a une croissance exponentielle des patients ayant besoin de réanimation à cause du covid, que fait-on ?
Si on en a 2x plus, 4x plus. On arrête toute l'activité chirurgicale (dont les patients finissent parfois en réanimation) et on demande à tous les anesthésistes de prendre un costume de réanimateur et on surcharge de travail tout le monde notamment les infirmières, infirmiers spécialisés et on met dans les soins intensifs de neurologie, cardiologie, etc, des gens qui normalement seraient en réa (et donc auront une prise en charge un peu juste)
Si on en a 5x plus, on fait du tri +++
Si on en a 10x plus, le système explose et les gens meurent dans les couloirs.
On ne peut même pas demander à d'autres médecins de suppléer aux réanimateurs car suite au tri, les patients qui restent en réanimation sont d'une gravité exceptionnelle par rapport à la normale et nécessitent donc des spécialistes;
Lors de la 1ère vague, le système n'a pas explosé à quelques jours près, car le confinement général a permis d'arrêter l'épidémie et de pouvoir transférer des effectifs et des patients entre les régions.
Tous ça pour dire, qu'on ne peut pas dimensionner a priori face à une épidémie exceptionnelle. On pourrait multiplier par 3 la taille des réanimations, à grand coût, , que face à une épidémie, ça ne tiendrait pas non plus sans mesures de santé publique.
Historiquement, seules les mesures de santé publiques peuvent affecter la santé de populations entières. Les médecins soignent des gens ; pour un échantillon énorme de la taille d'une population, il faut de la médecine préventive (ici des vaccins.)
Bien cordialement.le 27/07/2021 à 14:26 -
grunkModérateurLe pfizer à ARNm est apparu dans les année 90 avec premiers essais clinique en 2002-2003. Ce qui manquait principalement au développement de ces vaccins c'était la moulagua, qui tout d'un coup, c'est mise à tomber du ciel.
L'ARNm qu'on t'injectes à complètement disparu en quelques jours (demi vie de l'ordre de qlq heures) , il sert juste à entrainer tes globules blanc à reconnaitre la protéine du virus ... Tu comprendras donc bien facilement que les effets à long terme sur ce genre de vaccins c'est plus la protection contre le virus que de te transformer en robots asservi au parti politique de ton choix.
Concernant la phase IV je t'invite à consulter les documents du ministère de la santé israelien qui fait le bilan sur 650K injection. (spoiler alerte : 0.1% des répondants ont ressentie des effets secondaire de type inconfort , fiève, faiblesse , etc ...).
--
Ce qui me dérange avec le pass sanitaire c'est son calendrier d'application. J'ai pris rdv pour me vacciner le premier jour ou j'avais le droit de le faire , on m'a donner mes 2 dates de vaccinations. je viens seulement aujourd'hui de valider mon pass. Ce qui veux dire que c'est quasi mission impossible pour tout le monde d'avoir un pass valide même si il le souhaite et ca c'est pas normal.le 27/07/2021 à 16:59 -
FagusMembre expertle code est secret ? Le dépôt ne serait pas là par hasard ? https://gitlab.inria.fr/stopcovid19/accueil
Il faut se souvenir que la plupart des pays ont délégué à Google et Apple le soin de créer ce service. Pour une fois que la France décide de ne pas confier la santé aux GAFAM, ET de mettre le code sur gitlab, je trouve ça cher payé de leur faire un procès d'intentions.
Le principal échec de cette application est que les gens ne l'ont pas installée, plus à mon humble avis pour des questions d'ordre sociologiques qu'informatiques. Il faut quand même se rappeler qu'à part ici, au moins 99% des gens ne s'est jamais posé la question d’auditer le code source de tous anti covid...le 08/07/2022 à 13:44 -
Matthieu VergneExpert éminentDes doutes...
Des doutes ?
Elle voit noir sur blanc que les données sont en clair et elle se contente d'émettre des doutes sur la sécurité des données ?
Elle se fout de qui là, la CNIL ?
Encore un bel exemple de son abandon de poste. Quand c'est ambiguë, elle se garde bien de dire quoi que ce soit, et se contente de relever les évidences grosses comme des maisons en les relativisant. C'est juste honteux !
C'est le gouvernement qui décide des dates. S'il n'est pas capable de fournir ce qu'il faut en temps et en heure, il recule la date. S'il ne veut pas reculer la date, alors qu'il mette les moyens nécessaires pour faire un travail de qualité en temps et en heure. Si c'est une question de sécurité sanitaire, et vu le temps qu'on a passé chez nous, on n'est plus à une semaine près. Ça fait combien de temps qu'il bosse sur cette foutue application ? Non, un tel niveau de sécurité n'a rien d'acceptable.
Gouvernement d'incompétents soutenu par des contrôleurs incompétents ! C'est juste scandaleux !le 09/06/2021 à 20:48