
Faisant suite à ce rapport qui l’accablait grandement, Google s’est engagé mardi dernier, à ne plus créer d’outils des outils d'intelligence artificielle (IA) personnalisés qui aident les sociétés pétrolières et gazières à extraire des combustibles fossiles dans le monde entier. Cette décision a été saluée par Greenpeace au travers d'Elizabeth Jardim, militante principale pour Greenpeace USA, qui a déclaré : « Bien que Google ait encore quelques contrats avec des sociétés pétrolières et gazières, nous nous félicitons de cette indication de l'entreprise selon laquelle elle ne construira plus de solutions personnalisées pour l'extraction de pétrole et de gaz en amont ».
Greenpeace a fait savoir que l'extraction des réserves connues de combustibles fossiles serait déjà suffisante pour pousser le monde à plus de 2 degrés de réchauffement. La découverte de réserves supplémentaires entraînera en fin de compte encore plus de réchauffement. En sachant cela, on pourrait également comprendre cette décision de Google qui semble tout de même se soucier un tout petit peu de l’environnement. Il faut rappeler que Google est neutre en carbone depuis 2007 en utilisant des stratégies telles que l'achat d'énergie renouvelable pour correspondre à son utilisation d'énergie non renouvelable.
Ce qu’espère au moins Greenpeace, c’est que la décision de Google puisse inciter les autres entreprises à faire pareil, ce qui semble difficilement envisageable. D’ailleurs, Amazon a défendu ses liens avec l’industrie de l’énergie en affirmant : « L'industrie de l'énergie devrait avoir accès aux mêmes technologies que les autres industries. Nous continuerons à fournir des services cloud aux entreprises du secteur de l'énergie afin de réduire la consommation de carbone de leurs anciennes entreprises et de les aider à accélérer le développement des entreprises d'énergie renouvelable ».
Quant à Microsoft, la société fait savoir qu'elle ne fait rien d'autre qu'aider aidons ses clients à réduire leurs empreintes carbone et à co-innover avec des solutions bas carbone. En prenant tout ceci en compte, on voit bien mal comment l'objectif visé par Greenpeace pourra être atteint.
Source : CNBC
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