IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Surveillance numérique en vue du déconfinement, voici ce qui y est en réflexion : bien plus que du bluetooth,
Mais, GPS, bracelet électronique, obligatoire dans certaines situations

Le , par Bill Fassinou

1KPARTAGES

7  0 
Lors de la réunion de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques le 9 avril dernier, le député Cédric Villani, premier vice-président de l'office, a présenté une note qui contient une série de mesures et précautions en vue du déconfinement. Mise à jour le 11 avril et validée pour publication, cette note suggère que les technologies de l’information peuvent contribuer à la stratégie déployée par la France au début de la pandémie du covid-19 : l’isolement des personnes infectées et des cas suspects et la recherche des cas contacts.

Rappelons que l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) a pour mission d’informer le Parlement français des conséquences des choix à caractère scientifique et technologique afin d’éclairer ses décisions. À cette fin, l'OPECST recueille des informations, met en œuvre des programmes d’études et procède à des évaluations. Depuis le début de cette crise sanitaire, plusieurs pays ont mis au point des applications de suivis des malades.

En France, l’Assistance publique –Hôpitaux de Paris a mis en place Covidom3, une application que les patients sont invités à utiliser après inscription par un médecin. En Corée du Sud, une application d’autodiagnostic est utilisée pour surveiller l’état de santé des personnes arrivant sur le territoire. Au Vietnam, l’application NCOVI4 a été mise en place à la fois pour mieux anticiper les besoins médicaux, mais aussi pour prévenir la population avoisinante de cas déclarés.


Deux catégories de données personnelles sont mobilisées par les technologies de l’information pour lutter contre le covid-19. Il s'agit des données à caractère médical, qui ont vocation à permettre de surveiller des symptômes pour décider ou orienter une prise en charge ou à préciser l’étiologie de l’infection ; les données permettant de localiser les individus ou de renseigner sur des positions relatives, qui ont vocation à conforter les mesures de distanciation sociale ou à étudier les mouvements de population.

Selon la note de l'Office, différentes technologies permettent la localisation des personnes pour contribuer à limiter la propagation de la pandémie. Entre autres, il y a l’utilisation de données GPS, de données téléphoniques ou des données bancaires. Indirectement, la technologie bluetooth, le port de bracelets électroniques ou encore la reconnaissance faciale, le permettent également. Dans certains pays européens, plusieurs projets d'application sont actuellement à l'étude. En France, il y a le projet d'application StopCovid.

La note indique aussi que différents moyens peuvent être utilisés pour retracer les contacts établis : via la collecte de la position GPS des téléphones portables, ou la détermination de leur position par l’étude des données téléphoniques, ou par le biais du bluetooth. Le réseau téléphonique peut également être utilisé pour prévenir des cas dans une zone afin que les habitants puissent modifier leurs habitudes en conséquence. Il s’agit de diffuser des alertes sous la forme de sms via la diffusion cellulaire localisée.

La reconnaissance faciale peut être utilisée pour servir à vérifier si des personnes, au sein d’une foule, ne respectent pas des mesures telles que le port du masque. L’intelligence artificielle peut est aussi utilisée pour détecter des personnes ayant été exposées à des risques de contamination, pour mieux cibler les personnes à placer en quarantaine, ainsi que pour déterminer combien de cas sont présents dans une même zone.

Quelques problèmes d'ordre technique se posent

La note n'a pas manqué de préciser quelques limites à ces mesures. Toutes ces techniques voient cependant leur efficacité limitée par le fait que de nombreuses personnes ne déclarent pas, ou qu’elles n’ont que peu de symptômes, lorsqu’elles sont infectées par le covid-19. On notera également que la proximité avec des personnes malades n’est qu’un déterminant très approximatif de la probabilité d’avoir été infecté, étant donné que le port du masque et l’adoption des gestes barrière peuvent prévenir une infection, malgré une proximité avec un cas avéré.

Aussi, rappelons que la technologie Bluetooth ne serait pas suffisamment précise pour permettre de mesurer si l'on se trouvait à plus (ou moins) des deux mètres de distanciation sociale recommandés par les autorités sanitaires, sa portée pouvant aller de moins d'un mètre à près de 400 mètres. La qualité du signal aussi dépendrait du terminal utilisé, de sa batterie et de ses composants, et autres. Des analystes de l'Union américaine pour les libertés civiles (ACLU), dont la mission est de "défendre et préserver les droits et libertés individuelles", ont fait un récapitulatif de leurs discussions avec des ingénieurs et responsables de plusieurs des principales entreprises américaines ayant des connaissances sur les données de géolocalisation.

Les antennes relais seraient trop imprécises. Les données GPS, censées être précises au mètre près, le sont plutôt à 5 ou 20 mètres, à l'extérieur et par temps clair. Elles ne fonctionneraient pas à l'intérieur ni à proximité, des immeubles, dans les grandes villes, ou quand il fait mauvais temps. Google reconnaît que les mécanismes de récolte de données d’Android ou de Maps ne sont « pas construits pour fournir des enregistrements robustes et de haute qualité à des fins médicales et ne peuvent être adaptés à cette fin ».

Les questions posées par le traçage des déplacements à travers les smartphones

La note précise que pour l'utilisation du traçage des déplacements en vue du déconfinement, il ne semble pas y avoir d’interdiction générale de ce type de traitement de données, mais celui-ci ne pourrait être mis en œuvre qu’en respectant certaines conditions très strictes :
  • les données doivent être anonymisées, s’agissant des données de déplacement de population, ou le consentement recueilli de manière explicite, s’agissant des données individuelles, permettant d’établir la liste des contacts, et faire l’objet d’un chiffrement robuste pour éviter toute atteinte à la vie privée. Or, l’anonymisation est une exigence lourde, car les scientifiques ont démontré que connaître 4 points de présence d’un individu dans un jeu de données peut typiquement suffire à retrouver son jeu de données personnalisées de géolocalisation ;
  • il conviendrait de ne pas réduire les droits des personnes qui ne disposent pas de smartphone, en matière de déplacement.

Source : OPECST (pdf)

Et vous ?

Que pensez-vous de ces mesures ?
Comment pourrait-on déceler les premiers symptômes par les technologies citées ?

Voir aussi

Pourquoi le projet français d'application StopCovid fera très probablement un bide ? Voici quelques pistes de réflexion

StopCovid : quelle serait l'utilité de l'application de traçage qu'étudie le gouvernement français ? Quels obstacles techniques sont rencontrés ? Voici quelques éléments de réponses

StopCovid : la France travaille sur une application qui va tracer l'historique des contacts avec les malades, mais la piste de la géolocalisation est écartée

Les Français devront rester libres de ne pas installer l'application de tracking StopCovid, juge la CNIL qui ajoute que le fait de refuser l'application n'aurait aucune conséquence préjudiciable

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de sevyc64
Modérateur https://www.developpez.com
Le 13/04/2020 à 17:57
Le confinement est une solution, sans doute pas la pire, mais certainement pas la meilleure, qui a été prise précipitamment dans la panique générale.

Maintenant il faut en sortir.

Pour sortir du confinement de manière sécurisée, avec un virus qui ne peut plus circuler, il faudrait une immunité communautaire d'au moins 60% de la population. Or, du fait même du confinement, cette immunité, en france, dépasserait péniblement les 5% actuellement selon différentes estimations.

Que faire ? Attendre les 60% avant de lever le confinement ? Il y en a pour des mois, voire sans doute plus d'1 an. Avec toute l'impopularité et le désastre économique qu'une telle mesure peut avoir.
Lever le confinement, même seulement partiellement ? C'est prendre le risque d'une seconde vague, peut-être plus importante encore que la première.

Il va falloir en sortir de l'impasse !
8  1 
Avatar de Pierre Fauconnier
Responsable Office & Excel https://www.developpez.com
Le 13/04/2020 à 18:32
Ils profiteront de toutes les opportunités pour saquer vos libertés et pour s'introduire dans votre vie privée. Ils ont été incapables de gérer correctement la crise sanitaire, empêtrés qu'ils sont dans les contradictions de leurs politiques néo-libérales qui leur pètent à la gueule. Et la seule solution qu'ils ont trouvé, c'est de vous fliquer. Pendant la durée de la pandémie, avec le point faible que ce sont eux qui décideront de la durée de la pandémie...
10  4 
Avatar de Mingolito
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 15/04/2020 à 15:50
D'après ce que j'ai entendu ça serait en fait dans les 10%.
Ça serait intéressant de faire les tests séro, dans plusieurs villes, sur un échantillon significatif, comme un sondage, pour savoir clairement ou on en est.

10% c'est bien trop peu donc on est loin de sortir de ce pétrin, il faudrait environ 70% de contaminés selon les épidémiologistes.

Sinon on peux faire comme à New York : Construire une morgue géante, creuser des fosses communes, et dé-confiner les gens. Bon c'est pas gentil mais ça serais une façon plus rapide de sortir de la crise.
4  0 
Avatar de omen999
Rédacteur https://www.developpez.com
Le 15/04/2020 à 17:20
Citation Envoyé par Monarc91 Voir le message
Selon une estimation nous serions environ 50% d'imunisés
ça se tient, mon poumon gauche doit être immunisé mais pas encore le droit
4  0 
Avatar de sevyc64
Modérateur https://www.developpez.com
Le 15/04/2020 à 19:01
Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
D'après ce que j'ai entendu ça serait en fait dans les 10%.
On arriverait à dépasser les 5% de manière assez sure.

Certains annoncent les 10% en tenant compte des malades non déclarés, très peu ou pas symptomatiques, mais forcément en faisant quelques projections hasardeuses quant à estimer leur nombre.

On est à 15800 morts. De ce qui remonte des différents pays touchés, le taux de mortalité serait inférieur à 0,5%.
0.5% rapporté à 15800 morts, ça donne plus de 3 millions de personnes qui auraient eu le virus. Chiffre évidemment à corriger en fonction de divers paramètres, les calculs ne sont pas si simples
3 millions sur 67 millions, on est proche du fameux 5%

Pour rappel, on est à environ 100000 cas testés et confirmés positifs. Mais, même parmi les morts, tous n'ont pas été testés.
4  0 
Avatar de Derek Corgan
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 14/04/2020 à 18:31
Citation Envoyé par Monarc91 Voir le message
Selon une estimation nous serions environ 50% d'imunisés
Source ?
3  0 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 18/04/2020 à 8:24
Citation Envoyé par ManPaq Voir le message
des vaccins
Arf là il y a peut-être de la collaboration entre tout le monde, il y a des laboratoires qui partagent leur découverte à propos du SARS-CoV-2.
Après on verra la licence du truc, le vaccin contre la polio n'a pas été breveté, certains disent que Jonas Salk aurait pu gagner 7 milliards de dollars.

C'est possible qu'un laboratoire en Israël, aux USA, ou n'importe où mettent au point un vaccin et le vende au monde entier.
Il y a Bill Gates qui investit des milliards en ce moment, la vaccination massive c'est son truc.

Citation Envoyé par ManPaq Voir le message
les pays se battent entre eux pour obtenir des masques et des tests
Ouais il y a eu 2, 3 exemples où on a vu qu'il n'y avait pas de solidarité.
En France on pourrait produire des masques et des tests, mais le gouvernement ne veut pas donner les accréditations.
2  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 18/04/2020 à 20:23
"il conviendrait de ne pas réduire les droits des personnes qui ne disposent pas de smartphone"
Pourquoi ne pas revenir aux anciens tel sans applis ?
2  0 
Avatar de tanaka59
Inactif https://www.developpez.com
Le 13/04/2020 à 18:41
Bonsoir,

Que pensez-vous de ces mesures ?
Ceux sous surveillance électronique, finiront par passer sous le coup des radars, malades ou non ! Donc mettre un bracelet ou remplir X formulaire. Moi le premier je serai gavé/blasé par ce type de routine ...

Donc a un moment le malade ou non passera sous le coup des radars . On se fera la malle d'une quarantaine ...

Comment pourrait-on déceler les premiers symptômes par les technologies citées ?
Pas de secret tester, tester et encore tester la population. ...
1  0 
Avatar de Darkzinus
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 15/04/2020 à 14:12
Avec le confinement je serais plus qu'étonné qu'on soit à 50% …
2  1