Sinon, pour répondre à la question originale : j'aime beaucoup le coup de "combien y a-t-il d'abeilles en France", moi j'avais eu "combien y a-t-il de balles de ping-pong dans le monde ?".
Et à la fameuse question : "citez-moi trois de vos défaut", ma réponse a varié au fil de l'expérience.
Au tout début (comme en cours) :
"- je suis parfois trop consciencieux, je n'arrive pas à me résoudre à faire les choses à moitié, alors que parfois c'est nécessaire
- je suis intraitable sur l'orthographe, et ça m'arrive de perdre du temps à cause de cela
- je suis trop technique : je fais ce métier parce que ça me plait, aussi quand une solution "sale" se présente, j'ai tendance à ne même pas la considérer, alors que parfois c'est le seul moyen de sauver les meubles"
Et maintenant j'en suis à quelque chose comme :
"Je vais vous faire la réponse que vous attendez pour vous montrer que je sais la faire, [là je quille celle du dessus en l'abrégeant un peu]. Bon maintenant, je pense qu'il n'est pas non-plus dans mon intérêt que vous m'embauchiez pour une mission qui ne me convienne pas, donc je vais vous dire ce que j'en pense vraiment :
- j'ai horreur de mettre en place des solutions en lesquelles je ne crois pas. Cela ne veut pas dire que je ne sais pas le faire, mais si ça doit être 90% de ma mission, cela n'ira pas.
- je n'aime pas les contraintes que je ne comprends pas. Que ce soit des horaires, des vêtements, des congés : je suis toujours partant pour faire ce qu'il faut faire pour la réussite du projet, tant que je comprends en quoi la contrainte aide le projet. Bien sur, à l'occasion, il est possible que le sens m'échappe et je sais m'imposer une contrainte sans la comprendre. Mais si c'est tous les jours, cela n'ira pas.
- j'ai besoin de faire de la technique. Je sais "baby-sitter" un client, écrire des specs, écrire des plans de test, répondre à des AO ... Mais si je n'ai pas au moins 20% de mon temps les mains dans le cambouis, je vais finir par me lasser.
4 |
0 |