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TechDays 2011 : Microsoft expose sa vision de « la vie du futur »

Avec les interfaces naturelles, l'école et le bureau de 2015-2020

Le 2011-02-10 17:54:02, par Gordon Fowler, Expert éminent sénior
Le troisième jour des Techdays s'est résolument placé sous le signe des tendances numériques qui seront au cœur de notre quotidien, dans la vision du futur de Microsoft, à l’horizon 2015-2020.

« L’informatique de demain sera une informatique intuitive, grâce notamment aux nouvelles interfaces naturelles.» explique Bernard Ourghanlian. « L’ordinateur se met toujours plus à notre service. Il interprète nos comportements, il anticipe, il agit en notre nom.» souligne-t-il. « Avec le développement de capteurs évolués, nos bras, nos mains, nos jambes, notre corps tout entier devient lui-même l’ordinateur ».

Microsoft Research a ainsi développé une expérience baptisée « Skinput ». Grâce à elle, le corps, équipé d’un capteur, se transforme en une « télécommande numérique ». L'utilisateur sera ainsi en mesure d’interagir directement avec la machine avec son corps, dans la continuité de Kinect. L’ordinateur prend par exemple en compte l’ensemble des transmissions physiques générées par des tapotements sur la peau. Si on y ajoute un mini-projecteur, l'usager sera même capable d’afficher des interfaces et de l’utiliser comme un menu de commandes.



« Light Space » est autre projet de Microsoft Research en matière d’interface naturelle et d’interaction homme-machine. Il s’appuie sur des recherches en matière de réalité augmentée. Cette technologie transforme n’importe quelle surface d’une pièce (mur, table, etc.) en un support numérique, grâce à un ensemble de capteurs et projecteurs. « Imaginez que vous puissiez projeter vos photos numériques (mais aussi n’importe quel autre document) sur la table du salon, puis prendre l’une de ces photos dans votre main et d’un simple geste la déposer sur le mur, en format grand écran », explique Microsoft. Une belle promesse mais cette technologie est encore « embryonnaire ».

A la maison, place aux objets intelligents. Aspirateur, réfrigérateur, machine à laver capable de déterminer les meilleures heures pour payer le moins d'électricité, télévision connectée, réveil de nouvelle génération (en fait un système d’accompagnement et d’amélioration du sommeil issu de la recherche médicale qui déploie une palette de lumières et de sons destinés à améliorer la qualité du sommeil et programmable en wifi depuis un Windows Phone 7). Nombreux ont été les appareils du quotidien mis en avant sur les différents stands. Des appareils tous équipés de la technologie Windows Embedded.

En matière éducative, les années à venir pourraient être celles de « l’école innovante ».

Une école équipée par exemple d'un tableau blanc interactif.



Ce tableau intègre aussi bien le texte, que le son, la photo que la vidéo. Il permet d'interroger la classe ou seulement un groupe d'élèves avec des quizz interactifs ou des sondages express. Il permet d'écrire avec le doigt ou un stylo numérique, de réaliser des exercices interactifs, des votes, de dessiner simplement des formes géométriques ou encore de naviguer sur Internet. L'enseignant met son cours sur clé USB pour ensuite projeter les contenus et orchestrer sa séquence pédagogique.

En France, 4% des écoles seraient équipéescontre 70% au Royaume-Uni. Cout de l'installation, jusqu'à 5.000 Euros pour les modèles les plus évloluées.

Autre progrès, moins onéreux, qui connait déjà un succès outre-manche et qui devrait arriver dans nos salles de classe, l'ordinateur partagé.

« Le système Multipoint permet de partager les ressources d’un ordinateur entre plusieurs élèves », explique Microsoft. Concrètement, avec cette solution utilisée en classe, un enseignant connecte facilement un même PC à plusieurs postes de travail en simultané. Les élèves peuvent alors travailler à leur rythme, sur leur propre session. « Les élèves approfondissent les notions apprises, expérimentent, élaborent un projet commun. L'enseignant peut suivre les réalisations, évaluer les progrès, intervenir pour apporter un éclairage personnalisé sur le cours ».

Ces technologies devrait aussi, d'après la vision de Redmond, changer la vie quotidienne au bureau. Conférences par voix, messagerie instantanée, audio, vidéo et Web. Une technologie de Microsoft illustre ce mouvement : la « Microsoft Roundtable ».



Cette « Roundtable » est à la fois une web-cam et un outil de vidéo-conférence. Elle autorise des prises de vue à 360°. Comme elle est équipée de systèmes de reconnaissance des conversations, elle est capable d’identifier instantanément, lors de réunions à distance, qui sont les intervenants, et s’orientent donc automatiquement vers eux lors de leur prise de parole

Parmi ces « visions », plusieurs ne connaitront peut-être pas le succès.

Mais les autres nous paraitront certainement aussi familières que Kinect ou les écrans tactiles.

Et vous ?

Quelle(s) innovations préférez-vous ?
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69 commentaires
  • Kiiwi
    Membre chevronné
    Sources (datant de 2005) : le CEA
    (que du copier/coller)

    Des événements récents mettent l’énergie nucléaire au
    devant de la scène internationale et témoignent de son importance
    grandissante.
    Il y a quelques années déjà, le Livre vert de la Commission
    européenne 11 reconnaissait dans le nucléaire une source
    d’énergie compétitive capable de répondre au double enjeu
    de la sécurité de l’approvisionnement énergétique et de la
    réduction des émissions de gaz à effet de serre. Au même titre
    que la maîtrise de la demande énergétique et le développement
    des énergies renouvelables, le nucléaire est aujourd’hui
    reconnu comme une composante essentielle d’un mix énergétique
    européen plus équilibré et privilégiant les énergies non
    émettrices de gaz à effet de serre.
    Un document équivalent, le « Report of the National Energy
    Policy Group », paru aux États-Unis en mai 2001, a délivré un
    message similaire.
    La prise de conscience de la forte croissance de la demande
    en énergie primaire dans le monde amène à reconnaître que
    toutes les sources d’énergie seront nécessaires pour
    répondre aux besoins, y compris l’énergie nucléaire qui
    ne produit pratiquement pas de gaz à effet de serre.
    La plupart des pays intègrent ainsi actuellement l’énergie
    nucléaire dans leur réflexion sur la politique énergétique à
    court et moyen terme (jusqu’en 2020) et à long terme (2020
    et au-delà).
    C’est d’abord le cas des États-Unis : entre les nouveaux
    besoins et le remplacement d’installations vieillissantes, l’administration
    américaine évalue ainsi entre 1 300 et 1 900 le
    nombre de centrales électriques (soit une puissance de l’ordre
    de 400 GWe) qui devront être installées d’ici 2020, toutes
    sources confondues.

    C’est dans ce contexte de vulnérabilité des approvisionnements
    en hydrocarbures et de contraintes environnementales
    que le rapport « National Energy Policy » remis au président
    des États-Unis en mai 2001, conclut à la nécessité de
    reprendre un développement du nucléaire dans ce pays. Au
    même moment, l’initiative « Nuclear Power 2010 » a été lancée
    pour accélérer le processus d’octroi d’autorisations en vue
    du déploiement de réacteurs avancés à partir de 2010.

    Renouant avec une forte croissance économique, la Russie
    témoigne maintenant de la volonté de faire aboutir son programme
    civil de développement nucléaire avec l’achèvement,
    puis la mise en service commerciale, des centrales dont la
    construction avait été stoppée à l’issue de l’accident de
    Tchernobyl, en 1986. Le pays est enfin très actif dans son programme
    de développement de réacteurs à neutrons rapides

    La Chine s’est lancée,
    dans les années quatre-vingt, dans le cadre d’une relation privilégiée
    avec la France qui se poursuit actuellement, dans une
    politique d’équipement nucléaire avec la volonté de maîtriser
    l’ensemble des technologies associées à la construction de
    réacteurs. Si, aujourd’hui, le nucléaire ne représente que
    1,5 % de sa puissance installée avec 8 réacteurs en service
    commercial, la Chine prévoit de disposer, à l’horizon 2020,
    d’une capacité de l’ordre de 35 GWe d’origine nucléaire, soit
    l’équivalent de 20 à 30 nouveaux réacteurs. La part du
    nucléaire pourrait atteindre alors 4 à 5 % de la puissance installée,
    le thermique et l’hydraulique restant largement majoritaires.
    L’envolée récente des prix du pétrole et la prise de
    conscience de la dépendance énergétique vis-à-vis d’approvisionnements
    extérieurs laissent néanmoins ouverte la possibilité
    d’une accélération du développement du programme
    nucléaire chinois.

    Le Japon, qui dispose de peu de ressources propres et se
    trouve d’un point de vue énergétique dans une situation semblable
    à celle de la France, a adopté une stratégie similaire à
    celle qui a été engagée par cette dernière dans les années
    soixante-dix-quatre-vingt. Il dispose déjà de 54 réacteurs qui
    produisent environ 45 GWe, soit 34 % de l’électricité nationale.
    Quatre réacteurs sont en construction et une dizaine de
    tranches supplémentaires en projet. Le prochain rapport de la
    Japanese Atomic Energy Commission réactualisera les prévisions
    de déploiement du parc électronucléaire à l’horizon
    2030, qui faisaient état d’un besoin de l’ordre de 20 nouveaux
    réacteurs d’ici 2030.

    En Corée-du-Sud, 19 réacteurs nucléaires représentent environ
    38 % de la production électrique nationale. Ce pays
    construit actuellement 2 réacteurs nucléaires et prévoit d’augmenter
    ses capacités par la construction de 8 réacteurs supplémentaires
    dans les douze prochaines années. À plus long
    terme, la Corée, pauvre en ressources énergétiques, envisage
    de doubler sa capacité installée en 2000.

    Certains pays ont beaucoup
    de nucléaire (près de 80 % de la production électrique française
    est d’origine nucléaire)

    L’Union européenne vient de passer, au 1er mai 2004, de
    quinze à vingt-cinq membres : ce sont ainsi cinq pays nucléarisés
    sur dix qui rejoignent l’Europe avec 23 réacteurs en service
    commercial. L’intégration de ces pays représente un enjeu
    important, y compris dans le secteur de l’énergie nucléaire

    la Finlande, au travers d’investisseurs privés, a
    confirmé son choix de construction d’un cinquième
    réacteur en passant commande, fin 2003, d’un
    réacteur EPR au groupe AREVA

    Enfin, en France, le projet de loi d’orientation sur l’énergie
    confirme la contribution majeure de l’énergie nucléaire dans le
    futur mix énergétique national et l’intérêt de lancer un premier
    réacteur EPR pour garantir, l’heure venue, le renouvellement
    du parc actuel. EDF est entré, de son côté, dans le processus
    de lancement de l’EPR en choisissant le site de Flamanville
    (Manche) pour le réacteur tête de série.

    Dans ce contexte propice à une renaissance du nucléaire
    dans le monde, l’objectif est aujourd’hui de valoriser tout
    le potentiel européen dans le développement des systèmes
    nucléaires du futur, avec un juste retour des bénéfices
    à venir.

    • Enjeu de recherche pour développer les technologies clés
    d’un nucléaire durable, ce qui suppose une volonté des
    acteurs politiques et industriels de continuer à investir dans
    la R&D pour le nucléaire du futur ;

    -------------

    Quelques images intéressantes

    http://img4.hostingpics.net/pics/561045asup.png
    http://img4.hostingpics.net/pics/837216Asup2.png
    http://img4.hostingpics.net/pics/860028asup3.png
    http://img4.hostingpics.net/pics/754265asup4.png

    J'ai envi de dire que je suis très content d'être Français, résidant en France, et d'être dans un pays qui s'en sort bien au niveau de la production d'électricité nucléaire
    (quoi je suis chauvin, moi? bon ok, un peu )
  • Barsy
    Expert confirmé
    Et en 2020/2030, on ne pourra plus s'en passer...

    Je pense aussi que ces technologies se développeront plus vite que prévue. Quand on regarde ce à quoi ressemblait l'informatique et l'électronique il y a 20 ans. Aujourd'hui, il y en a quasiment dans tous les appareils électriques. Qui sait comment ça évoluera dans 20 ans.

    En tout cas, toutes ces choses sont séduisantes.
  • Barsy
    Expert confirmé
    Envoyé par Marco46
    En 2020/2030 on aura des problèmes bien plus importants à gérer que ça. Ou du moins ces problèmes ne concerneront qu'une minorité de la population : les riches et les classes moyennes très très supérieures.

    Entre la crise énergétique et la crise climatique qui engendreront une succession de crises économiques bien plus forte que la p'tite dernière, crois-moi bien qu'on aura d'autres problèmes.
    Sauf qu'il s'agit ici d'un sujet traitant des avancées technologiques futures dans le secteur informatique. Je doute fort que tes problèmes climatico-socio-écolo-ohmondieuonvatousmourrir-... n'aient leur place ici.

    Et si pour toi, l'avenir est si noir, je te conseille fort d'aller tout de suite t'enterrer dans un bunker avec moult provision et de faire part de tes pensées aux personnes qui auront bien voulues te suivre.
  • Kiiwi
    Membre chevronné
    Je suis un peu septique en ce qui concerne la Roundtable ... j'ai du mal à voir comment elle pourra s'organiser en plein milieu d'un débat (politique ou autre) ou tout le monde parle en même temps ... je voie bien la petite machine tourner sur elle même sans s'arrêter

    bref, ça a l'air sympa ^^

    (je pense que lorsqu'il n'y aura plus de pétrole, la source d'énergie utilisé sera le nucléaire (l'électricité), et surement pas le charbon! )
  • Kiiwi
    Membre chevronné
    Simple copier/coller de wikipedia (ça vaut ce que ça vaut)

    Cependant, les partisans de l'énergie nucléaire avancent d'autres arguments :

    * les ressources potentielles (écorce terrestre, eau de mer) seraient selon eux plus élevées que les ressources existantes pour les combustibles carbonés (charbon, gaz, pétrole), pour la filière de génération IV permettant la surgénération, ainsi que les filières utilisant le thorium, ou les centrales à fusion. Les partisans de l'énergie nucléaire affirment ainsi que ces dernières, si elles étaient mises au point, pourraient alimenter la planète durant plusieurs milliers d'années ;
    * les filières nucléaires produisent relativement peu de dioxyde de carbone qui est un gaz à effet de serre, et seraient, selon leurs partisans, incontournables dans l'optique d'une lutte contre le réchauffement climatique.


    J'ai cherché rapidement sur internet car j'étais certains que l'énergie nucléaire avant de l'avenir devant elle.
    j'ai assisté il y a 2 ans à une journée entière consacrée à l'écologie, à l'énergie, à l'écosystème, au réchauffement climatique, et tout ce qui tourne autour. Dans cette longue journée où j'étais là pour accompagner une amie, j'ai notamment assisté à une conférence de 3h sur le nucléaire: ça a du être les 3h que j'ai le plus apprécié de la journée, par la qualité de l'exposé, et surtout par le travail en équipe sur la présentation du nucléaire par les pro et contre le nucléaire. Les deux partis présentaient l'énergie nucléaire, sans se contredire, ils se complétaient, ne se criaient pas dessus, c'était vraiment de bons échanges, pas trop de débats (comme s'ils étaient d'accord avec ce que disait l'autre), bref un excellent exposé, avec des documents de support et des chiffres non contredis ni par les pro ni par les contre nucléaire.

    De cette conférence et de cette journée en général, j'ai retenu que:
    - l'énergie nucléaire avait de beaux jours devant elle
    - petit à petit l'électricité (énergie casi inépuissable vu tout les moyens disponibles pour l'avoir (éoliennes, barages hydroélectriques, nucléaire, etc)) remplacerait le pétrole, énergie fossile.
    - Le charbon, principalement utilisé aux USA, Chine, Russie, et pays en voie de développement, voyait sa popularité décroitre fortement (pressions des gouvernements sur le plan international, ensemble d'accords, problèmes de pollution, accords de Kyoto, modernisation des usines, etc)
    - La technologie autour des énergies renouvelables ne cessait de progresser (meilleurs rendement, baisse du prix de production, etc)

    Tout ça pour dire que je ne projette pas le monde de demain dans un retour au charbon et à la lampe à huile

    Cela dit, dans cette journée, j'ai aussi eu droit aux graphiques montrant que la population humaine et ses besoins varient de façon exponentielle, alors que les ressources disponibles, elles, progressent en ligne droite.
    (mais ça ne concernant pas l'énergie en particulier, mais l'ensemble des ressources (nourriture, bois, matières premières, énergie, molécules, etc)

    Marco46 n'a pas tout à fait tord (mais n'a pas pour autant entièrement raison)
    Barsy non plus
    les autres idem
  • Kiiwi
    Membre chevronné
    Votre débat m'a inspiré, et je me suis lancé dans quelques recherches

    je commence à peine, mais je suis tombé sur une page internet TRES interessante (cette page et celles qui l'entourent

    http://www.planete-energies.com/cont...sommation.html

    Marco a raison, dans 50 ans, on commence l'épuisement du pétrole
    dans 70 ans celle du gaz
    dans 100 ans celle du charbon

    J'ai raison ... ... les énergies alternatives sont bien le nucléaire.
    Les énergies du futur : "Actuellement, il s’agit surtout des réacteurs nucléaires de fission, dits surgénérateurs, et de la fusion nucléaire. "
    "si l’on parvient à les maîtriser, ces énergies seront quasiment inépuisables"

    Grosso modo, tout ce que j'ai pour l'instant pu lire est en accord avec tout ce que j'ai retenu d ela conférence d'il y a 2 ans ... sauf le coup du charbon de moins en moins utilisés (si j'en crois ce site, c'est le contraire!)

    Allez, bonne lecture ^^
    (et pensez au tri sélectif! )
  • Kiiwi
    Membre chevronné
    Errrrrrreur !!! (voix du professeur Emmet Brown) Grave erreur !!!

    Les ressources disponibles sont pour la plupart non-renouvelables, et celles qui le sont, sont consommées dans de telles quantités qu'elles n'ont pas le temps de se renouveler (le bois, les poissons, etc ...).

    La courbe de progression des ressources disponibles est donc une courbe descendante !
    J'ai peut être mal formulé ma phrase, j'aurai du dire "la disponibilité des ressources augmente de façon linéaire"
    Je maintiens ce que je dis (et je rappelle que c'était l'ensemble des ressources, dont celles produites par l'homme comme l'agriculture et l'élevage!)

    Tu t'y connais peut-être à fond en ce qui concerne l'énergie et l'exploitation des ressources permettant la production d'énergie ... mais apparemment pas tellement en anthropologie.

    A titre indicatif, ces deux courbes montrant l'évolution de la population et des ressources disponibles est étudiée par plus de 4000 élèves de l'université de médecine de la Timone (qui ont étudié du 8 au 15 février l’anthropologie, dans le cadre de l'unité d'enseignement "santé, société, humanité", unité ayant comme professeur responsable Pierre Le Coz, et bien sur de très nombreux intervenants). Les programmes étant les mêmes pour toutes les universités ayant appliqués la réforme de la première année de médecine, je suppose qu'on peut étendre le nombre de personne devant apprendre ces deux courbes. Les intervenants de la faculté de médecine de la Timone (une des meilleurs faculté de médecine de France) ne sont pas nés de la dernière pluie!

    Comment je sais ça? Parce que j'ai "assisté" (sans être vraiment concentré, je l'avoue ... mais j'ai quand même retenu cette partie du cours qui m'a rappelé ma journée d'il y a deux ans) à la dernière heure des cours d’anthropologie ayant lieu de 11h à 12h du 8 au 15 février (raison personnelle)

    => Ce qui par contre est possible, c'est que je ne me souvienne mal (ou que j'ai mal compris) ce que représentait la courbe ... mais je me souviens clairement de 2 courbes, une exponentielle des besoins de l'homme, et l'autre linéaire ayant un rapport avec les ressources crées/disponibles/existante.

    Certaines crises sont inévitables, il y en aura toujours, aucun pays ne peu faire un age d'or s’étalant sur plusieurs décennies.

    Tout comme notre société a considérablement évolué au cours des 20 dernières années (elle évolue à très grande vitesse depuis plus d'un siècle), je ne doute pas qu'elle continuera a évoluer les prochaines années, et qu'elle sera faire plus ou moins face aux futurs crises énergétiques.
    Ce que toi tu peux prévoir marco, d'autres le peuvent aussi ... et ça m'étonnerait que la France (pour ne citer qu'elle) attende passivement que les problèmes lui tombent sur la tête avant de réagir.
  • Kiiwi
    Membre chevronné
    j'ai bien compris que j'avais du confondre ressources disponibles (stock) et disponibilité des ressources (débit)

    => Ce qui par contre est possible, c'est que je ne me souvienne mal (ou que j'ai mal compris) ce que représentait la courbe ... mais je me souviens clairement de 2 courbes, une exponentielle des besoins de l'homme, et l'autre linéaire ayant un rapport avec les ressources crées/disponibles/existante.
    c'est pour ça que j'avais mis cette petite phrase avec un "=>" pour attirer l'attention.

    Je suis désolé pour cette information peu claire que j'ai donné.

    Sinon je n'ai pas parlé d'augmentation de ressources renouvelable
    mais j'ai du mal me faire comprendre

    Je suis entrain de lire un document du CEA très intéressant à propos du nucléaire.
    Il parle d'une augmentation de la production d'électricité par nucléaire dans le futur (d'après le site d'hier, si dans le futur le nucléaire est bien exploité, l'électricité serait quasi inépuisable).

    je vous sélectionne les passages les plus intéressant, et je vous poste tout ça ^^
  • Kannagi
    Expert éminent sénior
    Personnellement je trouve que ça fait très gadget et pas forcément utile.
    M'enfin mois je les trouve pas utile dans mes utilisation quotidienne,

    En matière éducative, les années à venir pourraient être celles de « l’école innovante ».

    Une école équipée par exemple d'un tableau blanc interactif.
    Mouais pour ce que ça change , ce qui fera toujours la différence ça sera le prof , y a des cours extrêmement ennuyant comme des cours intéressants , dépend si le prof arrive a capter l'attention des éleves ,je doute que ce tableau interactive va enlever l'ennuie de certain cours.
  • Kiiwi
    Membre chevronné
    Envoyé par Marco46
    T'es au courant (ah ah !) que le nucléaire utilise un combustible ? 80 années de conso dans l'état actuel.
    Oui, merci, je sais bien.

    Je te dis ce que j'ai lu hier, sur le site dont je vous ai donné le lien.
    Avec la technologie du futur autour du nucléaire, l'énergie nucléaire sera quasi-inépuisable. C'est ce qu'ils disaient. A moins que Total et planète energie aient décider de nous prendre pour des cruches, ils ne sortent pas ça d'une pochette surprise!

    dans ton PDF (merci d'ailleurs ^^ très bien fait, comme tous les PDF du CEA ) je peux lire
    "En dehors de la production d’énergie nucléaire, l’uranium
    n’a pas d’autre utilisation importante. L’uranium est
    relativement abondant dans l’écorce terrestre, avec une
    teneur moyenne de 3 g/t soit 1 000 fois plus que l’or. Selon
    les gisements, la concentration de l’uranium est de 0,3 à
    200 kg/t. Il y est alors présent sous la forme de filons
    métallifères (figure 2). L’uranium peut également résulter,
    en tant que sous-produit, de l’extraction de phosphates,
    de charbon, de cuivre ou d’or. Il est de même présent
    dans l’eau de mer, à raison de 3mg/m3. Le fait que la
    matière première ne représente que 5 % du coût du
    kilowatt heure (kWh), est une caractéristique qui rend
    l’industrie nucléaire bien moins dépendante du coût des
    ressources que d’autres, et permet de supporter des
    variations de coûts d’extraction d’uranium potentiellement
    élevées."
    et voir en dessous une belle image d'une astéroïde avec de l'uranium. Le jour où l'uranium sera devenu rarissime sur terre (donc dans un lointain futur), je pense qu'on "capturera" certaines astéroïdes pour leur uranium.

    Bref, moi je crois en l'Homme, je crois en ses capacités d'adaptations et à sa faculté de trouver des solutions aux problèmes qui l'entoure.
    Je ne voie pas le monde de demain (dans 50 ans, après la pénurie du pétrole) comme un retour en arrière, avant la révolution industrielle, ni comme un monde "à la scénario catastrophique Hollywoodien".

    Quand il n'y aura plus de pétrole, on passera au gaz/charbon, quand il n'y aura plus de gaz/charbon, on passera à l'électricité, quand il n'y aura plus de combustible pour l'énergie nucléaire (copier/coller wikipedia "alimenter la planète durant plusieurs milliers d'années", et quand on ne pourra plus crée d'électricité par le nucléaire (dans plusieurs milliers d'années), on aura bien évolué, et on pourra se rabattre sur d'autres sources d'énergie, comme celle du soleil (qui nous tiendra plusieurs milliards d'années. Et puis extinction du soleil, ce n'est absolument pas un problème sur lequel on se penche de nos jours, ni dans les décennies à venir. )

    Grafikm_fr, pour le stockage de l'électricité nucléaire, d'ici 50 ans, on aura peut-être du nouveau
    Et d'ici 100 ans, surement du nouveau