
En réponse à cette décision du MIT, la société Huawei a fait savoir sa déception, mais a par ailleurs affirmé qu'elle comprenait la pression que subit l'université de la part des autorités américaines dont elle nie fermement les accusations proférées à son encontre. Il est peut-être important de rappeler que la société Huawei est accusée par la justice américaine de vol de secrets commerciaux et de détournement des technologies de ses partenaires américains.
En ce qui concerne la société ZTE, elle est accusée par les États-Unis d'avoir violé les sanctions américaines contre l'Iran et la Corée du Nord. La société a été interdite en 2018 d'importer des composants américains pendant 7 ans. Mais cette interdiction a été levée après que ZTE ait payé 1,4 milliard de dollars d'amendes. À Beijing, le ministère des Affaires étrangères a posé des questions aux deux sociétés, tout en précisant que les entreprises chinoises étaient tenues de respecter les lois locales.
Il semblerait que le projet du MIT de couper les liens avec Huawei et ZTE fasse partie d'un plan plus vaste visant à intensifier son évaluation interne des partenaires internationaux. D'après certains responsables de l'université, les engagements avec certains pays comme la Chine, la Russie et l'Arabie Saoudite méritent un examen supplémentaire du corps enseignant et de l'administration par rapport aux évaluations habituelles de tous les projets internationaux.
Source : Reuters
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