Tesla annonce que le nouvel ordinateur pour une conduite entièrement autonome de ses véhicules est en production
Et fera ses preuves ce mois-ci
Le 2019-04-04 13:04:00, par Bill Fassinou, Chroniqueur Actualités
Elon Musk et les siens ont annoncé cette semaine que le logiciel Autopilot pourra offrir dès ce mois une capacité totale d'autoconduite. La firme a indiqué que les nombreux travaux de mise à niveau du pilote automatique des voitures Tesla avancent dans le bon sens et proposent déjà de nouvelles fonctionnalités. La prochaine version du pilote automatique va ainsi intégrer une nouvelle puce d’intelligence artificielle pouvant permettre une véritable conduite autonome. Tesla avait annoncé en 2017 qu’il travaillait à mettre au point des puces dédiées à l’intelligence artificielle. L’idée était de réduire la dépendance de la firme du fournisseur de semiconducteurs d’IA Nvidia et propulser les avancées sur la conduite autonome des voitures Tesla.
« Je tenais à clarifier la position de Tesla vis-à-vis de l’IA et à confirmer notre engagement dans ce domaine, tant sur le plan matériel que logiciel. Nous sommes en train de mettre au point des puces personnalisées dédiées à l’IA », avait déclaré Musk lors de la conférence NIPS en décembre 2017 à Long Beach, en Californie. Une étape importante dans la vision de l’entreprise de livrer dès cette année des voitures entièrement autonomes. Ces nouvelles puces d’IA développées par la structure Autopilot Hardware Engineering de Tesla dirigé par un ancien d’Apple, Pete Bannon, sont destinées à être utilisées dans les nouvelles mises à jour de l’ordinateur de bord des voitures Tesla. L’une de ces puces baptisée « Hardware 3 » devrait être intégrée dans les véhicules Tesla (sur les modèles S, X et 3 notamment) et gérer les calculs en rapport avec les capacités de pilotage autonome des voitures.
D’après Tesla, ce nouveau processeur Hardware 3 est jusqu’à dix fois plus performant que la puce NVIDIA Drive dédiée à l’IA qui équipait les produits Tesla. La puce de NVIDIA ne pourrait traiter que 200 images par seconde, contre 2000 pour la Hardware 3 de Tesla. En tant que responsable du projet Hardware 3 chez Tesla, Pete Bannon est confiant sur le potentiel du nouveau processeur. Le Hardware 3 était prévu pour faire son apparition officielle à la fin du premier trimestre de cette année. En août 2018, il parlait du fait que cette initiative de posséder des puces d’IA construites par Tesla lui-même permettait à la firme de plus contrôler son travail. « Nous avons l’avantage de savoir à quoi ressemblent nos réseaux neuronaux, et comment ils vont évoluer à l’avenir », avait-il déclaré. Ainsi, pour sa promesse, la firme semble avoir tenu parole en annonçant cette semaine que la mise à jour d’Autopilot Hardware 3 est maintenant en production et qu’une démonstration sur ses nouvelles fonctionnalités sera faite d’ici le 19 avril. Selon les indications de Tesla, cette nouvelle mise à jour qui intègre les dernières technologies en matière d’intelligence artificielle devrait permettre à la firme d’offrir à ses véhicules électriques une capacité d’autoconduite complète.
« Tesla fait des progrès significatifs dans le développement de son logiciel et de son matériel de conduite autonome, y compris notre ordinateur FSD, actuellement en production et qui permettra une conduite autonome grâce à de futures mises à jour logicielles en direct », a été la déclaration de la firme quelques jours après que le premier trimestre de l’année a pris fin. D’après les indications de Tesla, les propriétaires de Tesla qui ont acheté le progiciel Full Self-Driving (FSD) recevront gratuitement la nouvelle mise à jour lorsque la firme aura commencé à la déployer. Cependant, pourrait-on vraiment s’attendre à une autoconduite totale ?
En rappelle, le mode FSD de Tesla jusque-là très controversé a été remis sur le marché par la firme cette année. C’est à la fin du mois de février que Tesla a annoncé le retour son option Full Self-driving pour le système de pilotage automatique de ses véhicules autonomes connu aussi comme le logiciel Autopilot. Tesla avait scindé son offre Autopilot en deux et proposait désormais une option « standard » moins avancée du point de vue du nombre de fonctionnalités incluses ainsi qu’une version Full Self-Driving qui se veut plus complète. Ainsi, Tesla compte exposer les nouvelles fonctionnalités qu’il a apportées à son système de pilotage autonome le 19 avril et s’attirer plus d’investisseurs.
« Avec plusieurs développements très prometteurs dans les semaines et les mois à venir, Tesla accueillera les investisseurs le matin du 19 avril à notre siège à Palo Alto afin de plonger de manière approfondie dans notre technologie et notre feuille de route. Les investisseurs seront en mesure de faire des essais de test pour découvrir notre logiciel Autopilot, y compris les fonctions et fonctionnalités en cours de développement. Les investisseurs seront également en contact direct avec Elon Musk, ainsi qu'avec le vice-président de l'ingénierie, Stuart Bowers, le vice-président de l'ingénierie du matériel, Pete Bannon et le directeur principal de l'intelligence artificielle, Andrej Karpathy », a annoncé la firme cette semaine.
Cela dit, nombreux sont ceux qui estiment que les voitures autonomes comme Tesla les décrit ne sont pas près de voir le jour. Ils prennent comme argument la dernière mise à jour de juin de l’année passée du logiciel de pilote autonome qui obligeait toujours les utilisateurs à tenir leurs mains sur le volant et rester attentifs lors de la conduite. Selon eux, il ne s’agira encore et encore que d’une assistance à la conduite humaine. Les propriétaires de voitures Tesla avaient indiqué en juin 2018 que Tesla a considérablement augmenté le « harcèlement » les obligeant à garder les mains sur le volant.
En effet, si les capteurs ne détectent pas de pression sur le volant pendant une longue période en mode pilotage automatique, des alertes de plus en plus importantes s'affichent progressivement jusqu'à ce qu'il détecte les mains sur le volant. « Si Tesla et les autres constructeurs de voitures électriques n’arrêtent pas le marketing mensongère sur la conduite autonome, les gens vont continuer de mourir », ont-ils déclaré. À quoi doit-on s’attendre cette fois si de la part de Tesla lors de la démonstration du 19 avril prochain ?
Néanmoins, rappelons que certains continuent de croire que l'IA n'existe pas et que même la voiture autonome ne verra jamais le jour. C'est la cas de Luc Julia, un expert en IA, qui dit d’un côté que l’IA n’existe pas et d’un autre côté que la voiture autonome n’existera jamais. Luc Julia disait en janvier ce qui suit : « je suis un peu fatigué par toutes les bêtises que l’on entend depuis quelques années sur l’intelligence artificielle et j’ai voulu rétablir la vérité. On ne sait pas ce que c’est que l’intelligence donc on ne peut pas construire de l’intelligence artificielle. Ce que l’on appelle "intelligence artificielle" depuis 1956 ce sont des techniques mathématiques qui n’ont rien à voir avec l’intelligence. Il n’en reste pas moins que ces techniques (deep learning, machine learning, etc.) sont très intéressantes. Mais la machine ne crée pas, ne réfléchit pas, et les humains conservent pleinement la main sur ces techniques ».
Il pense que l’IA est devenue aujourd'hui un argument marketing. « Aujourd’hui, on promet beaucoup de choses. Mais, par exemple, la voiture autonome n’existera jamais. La charge cognitive de la conduite est, en effet, beaucoup trop importante pour la confier à une machine. Cela fonctionnera à 98 %, mais il restera toujours 2 % que seul l'humain pourra accomplir ». Pour finir, Cringely a cependant reconnu que la conduite autonome viendra, mais pas de sitôt.
Source : Electrek
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D’après Tesla, ce nouveau processeur Hardware 3 est jusqu’à dix fois plus performant que la puce NVIDIA Drive dédiée à l’IA qui équipait les produits Tesla. La puce de NVIDIA ne pourrait traiter que 200 images par seconde, contre 2000 pour la Hardware 3 de Tesla. En tant que responsable du projet Hardware 3 chez Tesla, Pete Bannon est confiant sur le potentiel du nouveau processeur. Le Hardware 3 était prévu pour faire son apparition officielle à la fin du premier trimestre de cette année. En août 2018, il parlait du fait que cette initiative de posséder des puces d’IA construites par Tesla lui-même permettait à la firme de plus contrôler son travail. « Nous avons l’avantage de savoir à quoi ressemblent nos réseaux neuronaux, et comment ils vont évoluer à l’avenir », avait-il déclaré. Ainsi, pour sa promesse, la firme semble avoir tenu parole en annonçant cette semaine que la mise à jour d’Autopilot Hardware 3 est maintenant en production et qu’une démonstration sur ses nouvelles fonctionnalités sera faite d’ici le 19 avril. Selon les indications de Tesla, cette nouvelle mise à jour qui intègre les dernières technologies en matière d’intelligence artificielle devrait permettre à la firme d’offrir à ses véhicules électriques une capacité d’autoconduite complète.
« Tesla fait des progrès significatifs dans le développement de son logiciel et de son matériel de conduite autonome, y compris notre ordinateur FSD, actuellement en production et qui permettra une conduite autonome grâce à de futures mises à jour logicielles en direct », a été la déclaration de la firme quelques jours après que le premier trimestre de l’année a pris fin. D’après les indications de Tesla, les propriétaires de Tesla qui ont acheté le progiciel Full Self-Driving (FSD) recevront gratuitement la nouvelle mise à jour lorsque la firme aura commencé à la déployer. Cependant, pourrait-on vraiment s’attendre à une autoconduite totale ?
En rappelle, le mode FSD de Tesla jusque-là très controversé a été remis sur le marché par la firme cette année. C’est à la fin du mois de février que Tesla a annoncé le retour son option Full Self-driving pour le système de pilotage automatique de ses véhicules autonomes connu aussi comme le logiciel Autopilot. Tesla avait scindé son offre Autopilot en deux et proposait désormais une option « standard » moins avancée du point de vue du nombre de fonctionnalités incluses ainsi qu’une version Full Self-Driving qui se veut plus complète. Ainsi, Tesla compte exposer les nouvelles fonctionnalités qu’il a apportées à son système de pilotage autonome le 19 avril et s’attirer plus d’investisseurs.
« Avec plusieurs développements très prometteurs dans les semaines et les mois à venir, Tesla accueillera les investisseurs le matin du 19 avril à notre siège à Palo Alto afin de plonger de manière approfondie dans notre technologie et notre feuille de route. Les investisseurs seront en mesure de faire des essais de test pour découvrir notre logiciel Autopilot, y compris les fonctions et fonctionnalités en cours de développement. Les investisseurs seront également en contact direct avec Elon Musk, ainsi qu'avec le vice-président de l'ingénierie, Stuart Bowers, le vice-président de l'ingénierie du matériel, Pete Bannon et le directeur principal de l'intelligence artificielle, Andrej Karpathy », a annoncé la firme cette semaine.
Cela dit, nombreux sont ceux qui estiment que les voitures autonomes comme Tesla les décrit ne sont pas près de voir le jour. Ils prennent comme argument la dernière mise à jour de juin de l’année passée du logiciel de pilote autonome qui obligeait toujours les utilisateurs à tenir leurs mains sur le volant et rester attentifs lors de la conduite. Selon eux, il ne s’agira encore et encore que d’une assistance à la conduite humaine. Les propriétaires de voitures Tesla avaient indiqué en juin 2018 que Tesla a considérablement augmenté le « harcèlement » les obligeant à garder les mains sur le volant.
En effet, si les capteurs ne détectent pas de pression sur le volant pendant une longue période en mode pilotage automatique, des alertes de plus en plus importantes s'affichent progressivement jusqu'à ce qu'il détecte les mains sur le volant. « Si Tesla et les autres constructeurs de voitures électriques n’arrêtent pas le marketing mensongère sur la conduite autonome, les gens vont continuer de mourir », ont-ils déclaré. À quoi doit-on s’attendre cette fois si de la part de Tesla lors de la démonstration du 19 avril prochain ?
Néanmoins, rappelons que certains continuent de croire que l'IA n'existe pas et que même la voiture autonome ne verra jamais le jour. C'est la cas de Luc Julia, un expert en IA, qui dit d’un côté que l’IA n’existe pas et d’un autre côté que la voiture autonome n’existera jamais. Luc Julia disait en janvier ce qui suit : « je suis un peu fatigué par toutes les bêtises que l’on entend depuis quelques années sur l’intelligence artificielle et j’ai voulu rétablir la vérité. On ne sait pas ce que c’est que l’intelligence donc on ne peut pas construire de l’intelligence artificielle. Ce que l’on appelle "intelligence artificielle" depuis 1956 ce sont des techniques mathématiques qui n’ont rien à voir avec l’intelligence. Il n’en reste pas moins que ces techniques (deep learning, machine learning, etc.) sont très intéressantes. Mais la machine ne crée pas, ne réfléchit pas, et les humains conservent pleinement la main sur ces techniques ».
Il pense que l’IA est devenue aujourd'hui un argument marketing. « Aujourd’hui, on promet beaucoup de choses. Mais, par exemple, la voiture autonome n’existera jamais. La charge cognitive de la conduite est, en effet, beaucoup trop importante pour la confier à une machine. Cela fonctionnera à 98 %, mais il restera toujours 2 % que seul l'humain pourra accomplir ». Pour finir, Cringely a cependant reconnu que la conduite autonome viendra, mais pas de sitôt.
Source : Electrek
Et vous ?
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Christian_BMembre éclairéLes deux exigent que le conducteur soit au moins prêt à prendre le contrôle du véhicule à tout moment. Il doit rester vigilant et garder ses mains sur le volant, c'est l’une des règles lisibles sur le site Internet de l’entreprise.
Sans compter les erreurs de mise à jour logicielle et les risques de piratage dont on ne reparle pas ici. Si le nombre de ces véhicules augmentait fortement (pas tout de suite au vu des prix) une catastrophe (accidents simultanés sur de nombreux véhicules) n'est pas exclue.
Un exemple de fragilité croissante de ces techniques sophistiquées et pas vraiment indispensables.le 24/06/2019 à 11:09 -
gandalflemaiaMembre régulierJe prends les paris: c'est du vent !
Ca permet juste de rassurer les actionnaires en offrant une fonctionnalité supplémentaire et donc un intérêt économique à ses voitures.
Je ne dis pas que ça n'existera jamais, mais bon... en 1an !?
La semaine prochaine, on envoit un vol habité sur Mars; le mois prochain, on remplace toutes nos sources d'énergie par du renouvellable.
Bah quoi ?! Technologiquement, on sait le faire, donc il y a qu'à, faut qu'on...le 28/05/2019 à 12:13 -
Jon ShannowMembre extrêmement actifMais il y a beaucoup de choses qu'un humain peut analyser, comprendre et anticiper, qu'une machine ne sait pas et ne saura peut-être jamais faire !le 26/06/2019 à 9:59
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Jon ShannowMembre extrêmement actifC'est justement le problème. On ne comprend pas comment notre cerveau transforme ces signaux neuronaux pour en faire du raisonnement. Alors, comment programmer quelque chose que l'on ne comprend pas ?le 28/06/2019 à 8:40
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agodfrinMembre régulierPersonnellement je vois plutôt un marché très réel et un besoin qui va aller croissant: celui des automobiles assurant un fonctionnement fortement assisté avec certains automatismes, mais surtout avec des mécanisme d'avertissement et de réaction automatique aux imprévus.
Le marché est celui des personnes âgées en besoin d'autonomie. En dehors des grandes villes - celles qui offrent des services de transport en commun fiables et à haute fréquence - le déplacement ne peut se faire qu'en voiture. Avec l'âge vient une perte de vision, d'audition, d'attention, de réflexes ... J'ai pu le constater en vrai de la part d'un oncle qui était devenu un vrai danger en conduisant, mais qui sans voiture était totalement isolé, même pour des tâches simples comme faire des courses.
Je crois donc plutôt à une progressivité des automatismes: détection des mouvements des autres véhicules (mais aussi piétons, cyclistes ...), détection des signaux routiers, détection des feux rouges ... Aussi détection des bandes de circulation. Avec des alertes, mais aussi la prise en main automatique en cas de risque. Et tout ça en milieu urbain bien sur. Comme dit, automatiser la conduite sur autoroute est plutôt simple. L'automatiser en milieu urbain avec ses centaines de sollicitations et de situations imprévues est un autre challenge.
Il est bon pour la société en général que les personnes âgées puissent mener une vie la plus autonome possible. Quand on voit l'évolution de l'espérance de vie et le coût de la gestion de la dépendance, on ne peut qu'encourager le développement de la conduite assistée (et in fine des véhicules autonomes).le 15/04/2019 à 10:31 -
lsbkfMembre actifJe ne pense pas que ce soit rentable avec le risque de retrouver sa voiture saccagée.
On a beau y mettre le meilleur pilote automatique qui n'aura jamais d'accident, oui c'est une idée folle.le 27/05/2019 à 21:28 -
LeBressaudMembre confirméOu que la presse arrête de les relayer alors qu'elles sont de plus en plus délirante.le 28/05/2019 à 7:33
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sinopleMembre chevronnéDans le fond l'idée est bonne et c'est probablement un modèle qui arrivera un jour ou l'autre dans la mobilité.
Mais plus pragmatiquement, entre les problématiques de validation d'un auto-pilote d'un point de vue légal, avoir l'infrastructure de recharge qui fait que la voiture va se recharger toutes seule au milieu de "sa journée de travail" et les divers lobby de secteur directement en concurrence...
N'oublions pas non plus que les problèmes de mobilités ont aussi une notion de "pic", la plupart des gens ont besoin de la bagnole au même moment de la journée...le 28/05/2019 à 22:08 -
petitoursMembre chevronnéÇa voudrait juste dire que la personne au volant n’était pas en mesure d'assurer ce pourquoi elle était là.
et à sa décharge ça montre que plus la voiture est équipée pour compenser les inattentions du conducteur, plus le conducteur est inattentif ; cela signifie que soit une voiture est 100% autonome, soit elle ne doit pas l’être du tout.le 21/06/2019 à 18:42 -
Jon ShannowMembre extrêmement actifSauf que ta machine, elle "apprend" à conduire par ... des humains.
Ensuite, ta machine saura conduire dans un cadre prévu, mais justement, s'il y a des accidents, c'est qu'il y a des imprévus, des évènements soudains, et que l'on est incapable de programmer. Il m'est arrivé de conduire de nuit dans une forêt et d'avoir une chouette qui heurte mon parebrise avant, le parebrise a volé en éclat, la chouette s'est retrouvée dans la voiture, pas morte (mais bien amochée) et qui essayait de repartir. J'ai réussi à stopper le véhicule. Je ne sais pas comment se comporterait un véhicule autonome dans un cas similaire (en supposant que la chouette détruise un ou plusieurs de ses capteurs ?).
Il y a les gens qui traversent en courant, et sans regarder, les cyclistes, les animaux, les enfants, ...
Par exemple, un conducteur humain va être très vigilant (normalement) s'il arrive dans une zone avec des enfants qui jouent au ballon, parce qu'il sait qu'il peut y avoir un problème. La machine continuera sa route sans s'occuper de cela, et n'aura peut-être pas le temps de réagir. Si un ballon traverse la route, la machine va analyser un objet sans importance, et ne freinera pas, et n'aura pas le temps de freiner, ensuite pour le gamin qui cours après le ballon (c'est du vécu, j'en ai encore des frissons, et même parfois des cauchemars, même si, j'avais réussi à éviter le gosse, et qu'il n'y avait eu aucune victime, ni même aucun accident ! Juste un gamin qui se retrouve devant ta voiture !). Bref, ta machine pourra être bourré de capteur, de programmes et tout et tout, il y a un truc qu'elle n'aura pas : l'instinct ! le 26/06/2019 à 10:36