
Le 22 mars de cette année, Rimasauskas a reconnu avoir mis au point un stratagème frauduleux afin d'escroquer plusieurs millions de dollars aux entreprises américaines. Il a orchestré ce projet en créant une fausse société portant le même nom (Quanta Computer Inc) qu'un fournisseur de matériel informatique. Il a ensuite envoyé des courriers électroniques aux deux sociétés, leur demandant de virer des fonds pour les factures Facebook et Google légitimement dues sur un compte bancaire qu'il contrôlait en Lettonie. Après que les fonds aient été déposés, Rimasauskas les a répartis sur divers comptes bancaires à travers le monde.
Ce projet lui aura permis de siphonner environ 23 millions de dollars à Google et 99 millions de dollars à Facebook. Il s'agit apparemment d'une technique de fraude en pleine expansion dans laquelle les fraudeurs demandent de l'argent en utilisant des courriels destinés à des sociétés qui travaillent avec des fournisseurs étrangers ou effectuent régulièrement des virements électroniques. Selon le FBI, depuis 2013 les pertes résultant de telles escroqueries s'élèvent à plus de 3 milliards de dollars.
Dans un communiqué, un porte-parole de Google a déclaré mercredi que la société avait récupéré ses fonds tout en indiquant qu'elle avait alerté les autorités sur la fraude juste après qu'elle l'ait détectée. Quant à Facebook, la société a déclaré n'avoir récupéré qu'une partie bien que majeure de ses fonds peu de temps après l'incident.
Rimasauskas qui a été extradé vers New York depuis août 2017, attend toujours la sentence qui sera prononcée le 24 juillet prochain. Paul David Petrus Jr, son avocat, a déclaré mercredi qu'il envisageait de plaider la clémence, mais avec tous les chefs d'accusation qui pèsent sur son client, ce dernier pourrait écoper d'une peine de prison pouvant aller jusqu'à 30 ans.
Source : Reuters
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