Les responsables de la plateforme l’ont confirmé dans une note d’information parue il y a peu : « suite à un projet de migration de serveur, les photos, vidéos et fichiers audio que vous avez téléchargés il y a plus de trois ans peuvent ne plus être disponibles sur ou depuis MySpace. » Andy Baio, qui a participé à la construction du site de financement sur la plateforme Kickstarter, a réagi sur son compte Twitter. Ce dernier souligne que la perte pourrait s'élever à quelque 50 millions de titres déposés par 14 millions d'artistes pendant la période des douze premières années d’existence de la plateforme ; soit de 2003 à 2015.
Andy Baio ajoute qu’il ne croit pas à la thèse de l’accident involontaire avancée par le réseau social. Il y voit plutôt « une fausse excuse pour dissimuler l’impossibilité de faire migrer 50 millions de vieux MP3. » En effet, le fait avec ces contenus est que la communication de l’entreprise arrive en retard. Elle fait suite à des plaintes qui remontent à plus d’un an ; sur les fils de discussion en ligne, la nouvelle avait déjà filtré que les fichiers de musique téléchargés sur la plateforme avant 2015 étaient devenus inaccessibles. Il est donc désormais impossible d’écouter les chansons publiées sur MySpace pendant la période de 2003 à 2015.
Avec cet incident, une page se tourne pour MySpace avec la disparition de la quasi intégralité des chansons hébergées. Mine d'or musicale dans les années 2000, MySpace a vu naître, en son temps, des carrières prometteuses comme celles des artistes britanniques Kate Nash, Lily Allen ou encore les Arctic Monkeys. Il est désormais impossible pour les nostalgiques de retrouver leurs premiers pas à moins de faire recours à des copies de sauvegardes comme l’ont suggéré les responsables du réseau social.
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Ceci devrait servir d'avertissement pour toute personne qui pense que tout ce qu'elle a sur un service cloud est sûr. On voit encore de voir que ce n'est pas le cas.
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J'utilise le stockage en ligne en dernier recours. Avant cela, je dispose de 7 lecteurs à mon domicile. Deux d'entre eux sont des clés USB que je peux prendre et partir si la maison est en feu.
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Je dispose de 5 plans de sauvegarde :
- sauvegarde locale (NAS) ;
- sauvegarde à distance (NAS) ;
- clé USB stockée à l'extérieur de la maison ;
- disques BDXL stockés à l'extérieur de la maison ;
- backblaze B2.
Même si la formule (5) échoue, j'ai encore (2), (3) et (4) au cas où ma maison brûlerait.
Sources : BBC
Et vous ?
Qu’en pensez-vous ? Utilisez-vous des services dans le nuage ? Si oui, comment gérez-vous vos données pour éviter d’être touché par des pertes à grande échelle de ce type ?Voir aussi :
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