La première mesure prévue est la réduction du temps de réponse aux demandes de suppression des contenus dont les droits d'auteur ont été violés. Ces demandes devrait être traités à l'avenir sous moins de 24 heures.
En contre partie, Google promet de réduire le temps de traitement des requêtes de révision de ces requêtes de suppression.
Cela devrait limiter les abus par les majors, qui risquent de demander la suppression de contenus connexes qui n'enfreignent pas forcément les droits d'auteurs (comme les parodies, les reprises...)
Une autre mesure prévue est le bannissement de l'auto-complétion (mais pas des résultats) des termes les plus couramment utilisés pour rechercher et trouver des contenus sous copyright.
Ces mesures vont aussi s'intéresser de près à AdSense, la régie publicitaire de Google.
Le géant de la publicité en ligne interdit déjà dans son règlement l'insertion de ses annonces dans des pages publiant illégalement des contenus sous copyright.
Google compte donc passer à l'offensive en identifiant et en bannissant ces pages de son programme publicitaire.
Enfin, Google travaille pour mettre en avant les résultats de recherche qui publient légalement des aperçus des contenus couverts par les droits d'auteurs.
Autrement dit, Google risque de revoir à nouveau en profondeur son algorithme (lire par ailleurs : Google modifie son algorithme pour contrer la publicité négative dans son référencement)
La tâche de limiter la piraterie reste toutefois extrêmement difficile, même pour une compagnie de la taille de Google.
Dont le seul service de publication de vidéo Youtube reçoit 35 heures de vidéos par minute.
Source : le blog de Google Public Policy
Et vous ?

En collaboration avec Gordon Fowler