C’est ce qui est arrivé à Danielle et à son époux. « Mon mari et moi avions l’habitude de blaguer en disant je parie que ces appareils écoutent nos conversations », rapportait alors la chaîne de télévision des propos de la dame. Deux semaines avant la publication de Kiro-TV, la famille passait de la blague à la crue réalité avec un coup de fil qui, dit-elle, a mis un terme à son amour pour Alexa. « Débranchez immédiatement vos dispositifs Alexa. Vous êtes victimes d’un piratage », disait l’appelant – un collègue du mari. « Nous avons débranché les appareils et il a poursuivi en disant qu’il a reçu des enregistrements audio de notre intérieur », rapportait Kiro des propos de Danielle.
C’est un fait les enceintes connectées en général sont sujettes à controverse à cause de rapports de ce type, mais le technologue Bjorn Karmann dit avoir la réponse appropriée. Au travers de Project Alias, il propose de « pirater » lesdits dispositifs pour protéger la vie privée des utilisateurs.
Envoyé par Bjorn Karmann
Alias a l’aspect d’un champignon que l’utilisateur pose sur un dispositif Amazon Echo ou Google Home. Les auteurs du projet le disent d’ailleurs inspiré de l’observation de ces organismes du règne des Fungi. En toile de fond, on retrouve un ordinateur monocarte raspberry pi pour animer le « parasite. »
Alias est conçu comme une solution entièrement open source tant sur le plan matériel que logiciel ; des détails additionnels du projet Do it Yourself sont disponibles sur le dépôt GitHub dédié.
Source : Karmann, GitHub
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