Envoyé par Microsoft
Windows Server 2019
Sorti le 02 octobre 2018 (même si le déploiement a dû être interrompu le 06 octobre 2018 pour n’être relancé que le 13 novembre 2018), Windows Server 2019 a apporté de nombreuses nouveautés. Avec Windows Server 2019, Microsoft supporte mieux les scénarios de cloud hybride, pour répondre au besoin croissant des clients de combiner des environnements on-premises et cloud. En septembre 2017, Microsoft avait déjà annoncé une préversion technologique de son projet Honolulu, une interface Web pour la gestion de Windows et de Windows Server, avec entre autres objectifs de simplifier la connexion des déploiements existants de Windows Server aux services Azure. Avec le projet Honolulu, Windows Server 2019 va faciliter la connexion des logiciels sur site aux services Azure tels qu'Azure Backup, Azure File Sync, la reprise après sinistre et bien plus.
Windows Server 2019 se dote aussi de nouvelles fonctionnalités de sécurité afin de protéger les utilisateurs, mais aussi détecter et répondre à d'éventuelles menaces. Pour protéger les utilisateurs, Microsoft avait déjà introduit des Shielded VM ou machines virtuelles blindées dans Windows Server 2016 ; lesquelles ont, d'après le géant du logiciel, été accueillies avec enthousiasme par ses clients. Pour information, une Shielded VM, sous Windows Server 2016, est machine virtuelle Hyper-V sur laquelle des options de sécurité sont activées automatiquement et ne peuvent être désactivées, afin d'éviter tout accès illicite ou falsification. Ces options sont entre autres, un démarrage sécurisé, un chiffrement BitLocker, un module de plateforme sécurisée (TPM) virtuel et un service Host Guardian, conçu pour assurer la sécurité des données des machines virtuelles au niveau de l'hyperviseur.
Dans Windows Server 2019, les machines virtuelles blindées prennent désormais en charge les machines virtuelles Linux. Microsoft étend également son outil VMConnect pour améliorer le dépannage des machines virtuelles blindées pour Windows Server et Linux et fournit un outil pour permettre aux administrateurs de chiffrer des segments de réseau. Toujours au niveau de la sécurité, Microsoft intègre Windows Defender Advanced Threat Protection (ATP) dans Windows Server 2019. Microsoft affirme que son outil fournit une protection préventive, détecte les attaques et éventuellement des exploits zero-day, entre autres fonctionnalités offertes.
L'un des grands champs d'améliorations de Microsoft dans Windows Server 2019 concerne l'infrastructure hyperconvergée (HCI), qui se présente comme l'une des dernières tendances dans l'industrie des serveurs aujourd'hui. Microsoft explique que les clients à la recherche de solutions HCI peuvent utiliser Windows Server 2016 et le programme Windows Server Software Defined aujourd'hui. L'entreprise s'est en effet associée à des fournisseurs de matériel pour fournir une solution HCI qu'elle estime abordable et extrêmement robuste et avec une conception validée. Dans Windows Server 2019, Microsoft va développer cette plateforme avec des possibilités de mise à l'échelle, des performances et de la fiabilité. La firme ajoute également la possibilité de gérer les déploiements HCI dans l'interface web du projet Honolulu, afin de simplifier la gestion et les activités quotidiennes dans les environnements HCI
Source : blog Windows
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