Emploi : chute du taux d'embauche pour les jeunes diplômés en informatique
La reprise en 2010 améliorera-t-elle la situation ?
Le 2010-10-08 12:32:10, par Katleen Erna, Expert éminent sénior
Mise à jour du 08.10.2010 par Katleen
Emploi : chute du taux d'embauche pour les jeunes diplômés en informatique, la reprise en 2010 améliorera-t-elle la situation ?
Les nouvelles ne sont pas bonnes pour les jeunes diplômés en informatique. Les dernières statistique de l'Apec montrent une nette chute du taux de première embauche, en continu et depuis deux ans.
En 2007, 90% des nouveaux diplômés trouvaient un emploi, contre 70% en 2009 (70% des jeunes diplômés de ces cursus étaient en emploi, 27% recherchaient un premier emploi et 3% un nouvel emploi.) et 80% en 2008.
Les chiffres globaux, toutes filières confondues, sont encore plus mauvais : 64% seulement des étudiants de la promotion 2009 sont en poste 8 mois après la validation de leur diplôme (Bac+4 et plus). Un recul de 4% par rapport à 2008.
L'accès à un premier emploi accuse, lui, une baisse de 5%.
Mais la situation n'est pas aussi mauvaise qu'il y parait, selon l'Apec qui explique que le pire est passé en 2009, et que 2010 devrait être une année de relance et de transition.
Revenons-en aux filières de l'IT : les jeunes diplômés de ces sections en 2009 touchent un salaire moyen de 31.400 euros annuels. C'est un peu au dessus de la médiane brute annuelle globale (28 600 euros dans le privé et de 26 400 euros dans le public).
Ils sont de plus avantagés par rapport aux problèmes d'emplois précaires, puisque 82% des premiers emplois informatiques sont des CDI (soit 16% de CDD, contre 44% pour l'ensemble des domaines professionnels).
Enfin, à propos des débouchés, l'Apec explique que l'employeur le plus probable d'un informaticien est une entreprise de plus de 5000 salariés. En revanche, les jeunes diplômés sont 49% a trouver un emploi dans une PME dont l'effectif ne dépasse pas les 500 salariés.
Le secteur des services sera celui proposant le plus d'embauches, il représente d'ailleurs à lui seul 83% des emplois des jeunes diplômés de l'IT. En deuxième position, on trouve l'industrie (15%).
Source : Apec
Emploi : chute du taux d'embauche pour les jeunes diplômés en informatique, la reprise en 2010 améliorera-t-elle la situation ?
Les nouvelles ne sont pas bonnes pour les jeunes diplômés en informatique. Les dernières statistique de l'Apec montrent une nette chute du taux de première embauche, en continu et depuis deux ans.
En 2007, 90% des nouveaux diplômés trouvaient un emploi, contre 70% en 2009 (70% des jeunes diplômés de ces cursus étaient en emploi, 27% recherchaient un premier emploi et 3% un nouvel emploi.) et 80% en 2008.
Les chiffres globaux, toutes filières confondues, sont encore plus mauvais : 64% seulement des étudiants de la promotion 2009 sont en poste 8 mois après la validation de leur diplôme (Bac+4 et plus). Un recul de 4% par rapport à 2008.
L'accès à un premier emploi accuse, lui, une baisse de 5%.
Mais la situation n'est pas aussi mauvaise qu'il y parait, selon l'Apec qui explique que le pire est passé en 2009, et que 2010 devrait être une année de relance et de transition.
Revenons-en aux filières de l'IT : les jeunes diplômés de ces sections en 2009 touchent un salaire moyen de 31.400 euros annuels. C'est un peu au dessus de la médiane brute annuelle globale (28 600 euros dans le privé et de 26 400 euros dans le public).
Ils sont de plus avantagés par rapport aux problèmes d'emplois précaires, puisque 82% des premiers emplois informatiques sont des CDI (soit 16% de CDD, contre 44% pour l'ensemble des domaines professionnels).
Enfin, à propos des débouchés, l'Apec explique que l'employeur le plus probable d'un informaticien est une entreprise de plus de 5000 salariés. En revanche, les jeunes diplômés sont 49% a trouver un emploi dans une PME dont l'effectif ne dépasse pas les 500 salariés.
Le secteur des services sera celui proposant le plus d'embauches, il représente d'ailleurs à lui seul 83% des emplois des jeunes diplômés de l'IT. En deuxième position, on trouve l'industrie (15%).
Source : Apec
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Marco46Expert éminent séniorC'est pas possible d'être réellement efficace plus de 7 heures, 8 maxi et encore dans des conditions optimales (silence, bonne nuit, etc ...) dans le développement à moins d'être un surhomme (ou une surfemme).
Les dev qui bossent 10h/J pendant des semaines sont juste des hypocrites. C'est pour se la donner. Là je viens de faire 4 semaines d'affilée entre 10h et 15h par jour pour terminer la préparation d'une VAE en plus du taf. Je suis mort. Nerveusement ET physiquement.
Si tu débordes sur ton planning d'origine c'est que le problème d'origine a été mal cerné.
Ça m'arrive de faire des heures pour déplanter un client ou tenir une petite échéance (genre faut tester tel truc à telle date) mais pas question de faire plus de 37/38h par semaine pendant plusieurs semaines d'affilée. Faut pas déconner.le 15/11/2010 à 16:56 -
Rams7sMembre éclairé
Le respect c'est aussi poser des limites quand il y a de l'abus de la part de l'employeur.
Dire non c'est tout sauf etre irrespectueux, c'est exiger le respect qu'on nous doit aussi.
Apres, c'est une notion personnelle.le 12/11/2010 à 10:22 -
Rams7sMembre éclairéCa depend des fois, mais je reste rarement apres 18h.
J'estime que je travaille correctement, et que si il y a du boulot, ben il y a du boulot. Ca prendra 3jours si ca prends 3jours, 4 si ca en prends 4. C'est pas ma PME, je vais pas mourrir de faim, et l'entreprise va pas s'ecrouler a cause de ca. Au pire elle a du retard, et la prochaine fois elle fera plus attention en evaluant les delais.
Ca se fait pas forcement toujours dans la douceur, mais en posant les bases des le debut, tout le monde s'habitue.
(pis quand il y a pas le choix, ben il y a pas le choix... pour l'employeur. Parce que je peux toujours rendre un produit tout bugue qui fera mauvaise impression sur le long terme)
Pis franchement, ca me fait trop rigoler de voir les gens qui font 50h par semaine en disant qu'ils ont pas le temps de faire autre chose a cote. A part a faire du management, je pense qu'on a toujours le choix.le 12/11/2010 à 10:49 -
Mat.MExpert éminent séniorHello,
je ne comprends pas cette animosité:
-en France on a vraiment du mal à s'organiser; je me souviendrais toujours de la boite ou j'ai bossé dans le centre de Paris, une fois mon directeur technique m'a demandé un travail à faire le vendredi soir à 5heures.
Heureusement que je n'ai pas une femme et des enfants...
-cf ma remarque précédente : si tu est célibataire c'est bien de rester après 18heures si cela te fait plaisir.
Quand tu est père de famille c'est une autre histoirele 15/11/2010 à 16:46 -
xelabMembre expérimentéLes 35h, c'est avant tout l'annualisation du temps de travail pour tout le monde, ce qui ne déplaît pas tant que ça au patronat. Théoriquement, diminuer le temps de travail n'est pas du tout une aberration économique, mais c'est un autre débat.
Ceci étant dit, as-tu déjà calculé ton taux horaire, pour voir si ça vaut vraiment le coup? Jamais compris ce "goût" pour les heures supplémentaires et les journées à rallonge (peut-être parce que j'aime bien faire autre chose que mon boulot?...).le 12/11/2010 à 1:45 -
Rams7sMembre éclairéQuestion de point de vue. Je prefere travailler avec moi, qu'avec certains de mes collegues qui restent jusque 20h30 mais font perdre du temps a tout le monde en faisant n'importe quoi en plus de prendre du retard en permanence sur la moindre tache.
@lyche: Je parlais pas de toi specifiquement pour les 50h de taf, je te connais pas.
Edit
le 12/11/2010 à 11:48 -
Louis GriffontInactifHeu, c'est pas parce que les patrons ont détourné l'esprit de base que le concept est mauvais !
Et des gens payés pour 35h qui en font 50, jouent le jeu de ces patrons !le 15/11/2010 à 14:25 -
lutecefalcoRédacteurSi t'as un coup de bourre à donner, bah tu le donnes.
Si un collègue avec qui je travaille me dit "débrouille toi, il est 18h, je me casse" bah ça le fait pas.
Je suis d'accord que ça doit pas être tout le temps comme ça mais quand ça arrive, tu fais ton taff et voilà.le 15/11/2010 à 17:07 -
Marco46Expert éminent séniorAlors déjà je sais pas où tu as pu lire que je trainais les pieds pour aller au boulot. Pas du tout, j'aime ce que je fais. Mais pas au point de me faire exploiter.
Je peux comprendre qu'on fasse quelques heures supplémentaires pour terminer quelque chose. Genre 3 ou 4 heures de plus sur 2 jours pour tenir un petit délai ou déplanter un client (ça c'est plutôt à ranger dans la case politesse mais bon ...) mais je comprends pas qu'on fasse 10/15 h de plus par semaine. Ça c'est juste dévaloriser son travail, celui des autres, et se tirer une balle dans le pied.
Il est évident qu'on parle ici d'heures supp non payées. Les heures supp payées ne sont pas un choix. Si ton patron veut t'en faire faire tu es obligé de les faire.
Parce que ton patron il rogne sur son salaire ou ses dividendes pour que tu passes un meilleur noël peut être ?
Comme tu l'as déjà dit c'est donnant / donnant.le 16/11/2010 à 5:25 -
Louis GriffontInactifEntre un problème de ce genre qui va entraîner une surchauffe pendant une semaine, et faire systématiquement 20h de plus toutes les semaines... pour moi le problème est différent !le 16/11/2010 à 8:51