
La firme de Redmond a introduit la plupart des fonctionnalités auxquelles les utilisateurs sont en droit de s’attendre, mais a introduit quelques limitations pour pousser les utilisateurs vers une formule d’abonnement à Office 365. Par exemple, le nombre d’utilisateurs est limité à 300 (s’entend probablement par lieu de service). En sus, les utilisateurs devront faire avec les versions web des applications Office connues comme moins puissantes que celles dédiées au desktop. Quant au stockage il est limité à 10 Go pour une équipe ; chaque membre bénéficie de 2 Go à usage personnel. Il faut néanmoins noter que cette version est fournie avec une prise en charge illimitée du chat et de la recherche. La firme de Redmond a même prévu que l’intégration avec des applications d’éditeurs tiers comme Adobe ou Trello puisse se faire. Dans une configuration où l’une de ces limites serait atteinte, il faudra consentir à débourser au moins 5 $ par utilisateur et par mois pour s’arrimer aux avantages de la version payante.
Microsoft Teams est désormais utilisé par 200 000 entreprises depuis son lancement en novembre 2016. L’absence d’une version gratuite a constitué un frein à son adoption par les travailleurs en freelance et les petites entreprises. Ces derniers lui ont jusqu’ici préféré l’offre gratuite du concurrent Slack. À titre de comparaison, cette dernière ouvre la porte à 5 Go de stockage, 10 intégrations avec des applications d’éditeurs tiers, une fonctionnalité de recherche limitée à 10 000 messages et un chat vidéo qui limite les correspondants à un duo.
Clairement, l’offre gratuite de Microsoft Teams est plus avantageuse. Microsoft n’a pas fait d’annonce pompeuse, mais le message est clair. Du côté de Slack, on a la firme de Redmond à l’œil depuis son entrée dans la filière en 2016. Les dirigeants de l’entreprise avaient souhaité la bienvenue à Microsoft, mais avaient précisé au géant technologique que leur produit garde une avance impossible à combler sur sa capacité à faire primer les desiderata des consommateurs.
Source : Microsoft
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