Faites-vous usage de CCleaner, l'appli d'optimisation des systèmes sous Windows ?

Êtes-vous un utilisateur de CCleaner ? Avez-vous procédé à l’installation de la version 5.37 ? Si oui, vous avez sûrement constaté que l’installateur intègre une offre publicitaire avec un opt-in configuré par défaut. Ainsi, l’utilisateur qui manque de vigilance peut se retrouver en train d’installer la solution Antivirus proposée par Avast sur son système. Combien de personnes (sur les centaines de millions d’utilisateurs que compte CCleaner de par le monde) pourraient se retrouver surprises de constater qu’un logiciel supplémentaire est présent sur leur système au terme du processus d’installation ?



Avec la plus récente des versions – 5.44 – la donne demeure le même.


Après le téléchargement et l’installation de la dernière mouture, le logiciel sert un popup publicitaire aux utilisateurs : une offre de réduction à 50 %. En principe, ce dernier n’est lancé qu’une fois, mais il est susceptible de réapparaître plus souvent si certains cookies mis en place par l’application d’optimisation (lors de l’affichage de pubs) sont supprimés. « Nous utilisons le système de cookies pour éviter de vous inonder de messages qui ne vous intéressent pas forcément et pour améliorer l’expérience utilisateur », explique Piriform sur l’un des forums dédié au produit.


Ces constats sont faits dans un contexte marqué par le rachat de Piriform par Avast en juillet 2017. 2 mois plus tard (septembre 2017), l’annonce de l’introduction d’une porte dérobée dans la version 5.33 (pour Windows) du célèbre logiciel faisait surface. Une bien mauvaise publicité pour une entreprise comme Avast spécialisée en sécurité des systèmes d’information, mais une situation à laquelle tous les acteurs de la sphère du numérique font face à un moment où un autre, donc compréhensible dans une certaine mesure. Là où des utilisateurs pourraient trouver matière à récriminer c’est la polarisation « machine à pub » de l’application. Fait intéressant, Avast est proposé aux utilisateurs par ce moyen alors que l’un des arguments de vente de la solution antivirus est de servir d’anti-adware.

A la réalité il n’y a rien de nouveau avec la politique d’Avast. Avant que le fusil ne change d’épaule à la tête de cette entreprise, les produits proposés par Piriform ont toujours intégré des offres publicitaires. La pratique est répandue chez de nombreux acteurs du numérique que les consommateurs tiennent en estime. Il n’y a qu’à voir ce que Google fait de Chrome – son célèbre navigateur. Le nœud du problème se trouve probablement ici : il faut bien trouver des moyens pour faire tourner la machine qui produit un gratuiciel.

Et vous ?

Faites-vous usage de CCleaner ? Si oui, êtes-vous agacé par l’orientation définie par Avast ?

Quelle alternative proposez-vous à cet outil ?

Voir aussi :

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