Le projet de partage des données entre des hôpitaux américains et Facebook pour mieux soigner les patients
Est mis sur pause à cause du scandale CA
Le 2018-04-06 16:48:05, par Stéphane le calme, Chroniqueur Actualités
Facebook a demandé à plusieurs hôpitaux américains importants de partager des données anonymisées sur leurs patients, comme des informations relatives aux maladies et aux ordonnances, pour un projet de recherche. Le réseau social avait l'intention de les faire correspondre avec les données d'utilisateur qu'il avait recueillies, et aider les hôpitaux à déterminer quels patients pourraient avoir besoin de soins ou de traitements spéciaux.
Le mois dernier, l'entreprise s'est entretenue avec plusieurs organisations de santé, dont la Stanford Medical School et l'American College of Cardiology, au sujet de la signature d’un accord de partage de données.
Alors que les données partagées masquaient des informations personnellement identifiables, comme le nom du patient, Facebook a proposé d'utiliser une technique informatique commune appelée « hachage » pour faire correspondre les individus qui existaient dans les deux ensembles. Facebook avait alors expliqué que les données auraient été utilisées uniquement pour des recherches menées par la communauté médicale.
Regina Dugan
Ce projet de partage de données médicales a été mené par un cardiologue interventionniste appelé Freddy Abnousi. Il était auparavant sous la houlette de Regina Dugan, qui était alors responsable du groupe de projets d'expérimentation « Building 8 » de Facebook avant son départ en octobre 2017. Rappelons que Building 8 est un centre de recherche opéré par le site communautaire pour développer des produits.
D'après deux personnes familières au projet, l’argumentaire de Facebook consistait à combiner ce qu'un système de santé connaît de ses patients (par exemple: en telle période, une personne de 50 ans, ayant une maladie cardiaque, prend deux médicaments à X fréquence et s’est rendue à l’hôpital Y fois durant la période) avec ce que Facebook sait (par exemple : l'utilisateur a 50 ans, il est marié et a trois enfants, l'anglais n'est pas sa langue maternelle, il est engagé activement dans une communauté et envoie de nombreux messages).
L’objectif du projet est de déterminer si cette information combinée pourrait améliorer les soins apportés aux patients tout en mettant l'accent sur la santé cardiovasculaire. Par exemple, si Facebook pouvait déterminer qu'un patient âgé n'a pas beaucoup d'amis proches ou beaucoup de soutien communautaire, le système de santé pourrait décider d'envoyer une infirmière pour un check-up après une chirurgie majeure.
Facebook a fourni une citation de Cathleen Gates, chef de la direction par intérim de l'American College of Cardiology, expliquant les avantages possibles du projet :
« Pour la première fois dans l'histoire, les gens partagent des informations sur eux-mêmes en ligne pour déterminer comment améliorer leur santé. Dans le cadre de sa mission visant à transformer les soins cardiovasculaires et à améliorer la santé cardiaque, l’American College of Cardiology (ACC) a ouvert le dialogue avec Facebook sur l'utilisation des données anonymisées de Facebook, couplées à des données ACC anonymisées, pour approfondir la recherche scientifique sur la façon dont les médias sociaux peuvent contribuer à la prévention et au traitement des maladies cardio-vasculaires – la première cause de mortalité dans le monde. Nous travaillons de part et d'autre pour assurer la confidentialité, la transparence et la rigueur scientifique, et aucune donnée n'a été partagée entre les parties. »
Toutefois, la série de scandale qui a suivi celui de Cambridge Analytica, l’organisme qui s’est appuyé sur plus de 87 millions de comptes d’utilisateurs Facebook pour des raisons de profilage, va faire voler en éclat une telle perspective.
Il faut dire que le projet aurait pu susciter de nouvelles inquiétudes quant à l'énorme quantité de données collectées par Facebook sur ses utilisateurs et sur la façon dont ces données peuvent être utilisées de manière inattendue.
La proposition n'a donc jamais dépassé les phases de planification et a été mise en pause après que le scandale des fuites de données de Cambridge Analytica a soulevé des inquiétudes du public sur la façon dont Facebook, ainsi que des acteurs tiers, collectent et utilisent des informations détaillées sur les utilisateurs de Facebook.
C’est ce qu’a rapporté un porte-parole de Facebook au quotidien CNBC qui a précisé que « nous n'avons reçu, partagé ou analysé les données de personne » dans ce cadre.
Source : CNBC, Facebook (Building 8)
Le mois dernier, l'entreprise s'est entretenue avec plusieurs organisations de santé, dont la Stanford Medical School et l'American College of Cardiology, au sujet de la signature d’un accord de partage de données.
Alors que les données partagées masquaient des informations personnellement identifiables, comme le nom du patient, Facebook a proposé d'utiliser une technique informatique commune appelée « hachage » pour faire correspondre les individus qui existaient dans les deux ensembles. Facebook avait alors expliqué que les données auraient été utilisées uniquement pour des recherches menées par la communauté médicale.
Regina Dugan
Ce projet de partage de données médicales a été mené par un cardiologue interventionniste appelé Freddy Abnousi. Il était auparavant sous la houlette de Regina Dugan, qui était alors responsable du groupe de projets d'expérimentation « Building 8 » de Facebook avant son départ en octobre 2017. Rappelons que Building 8 est un centre de recherche opéré par le site communautaire pour développer des produits.
D'après deux personnes familières au projet, l’argumentaire de Facebook consistait à combiner ce qu'un système de santé connaît de ses patients (par exemple: en telle période, une personne de 50 ans, ayant une maladie cardiaque, prend deux médicaments à X fréquence et s’est rendue à l’hôpital Y fois durant la période) avec ce que Facebook sait (par exemple : l'utilisateur a 50 ans, il est marié et a trois enfants, l'anglais n'est pas sa langue maternelle, il est engagé activement dans une communauté et envoie de nombreux messages).
L’objectif du projet est de déterminer si cette information combinée pourrait améliorer les soins apportés aux patients tout en mettant l'accent sur la santé cardiovasculaire. Par exemple, si Facebook pouvait déterminer qu'un patient âgé n'a pas beaucoup d'amis proches ou beaucoup de soutien communautaire, le système de santé pourrait décider d'envoyer une infirmière pour un check-up après une chirurgie majeure.
Facebook a fourni une citation de Cathleen Gates, chef de la direction par intérim de l'American College of Cardiology, expliquant les avantages possibles du projet :
« Pour la première fois dans l'histoire, les gens partagent des informations sur eux-mêmes en ligne pour déterminer comment améliorer leur santé. Dans le cadre de sa mission visant à transformer les soins cardiovasculaires et à améliorer la santé cardiaque, l’American College of Cardiology (ACC) a ouvert le dialogue avec Facebook sur l'utilisation des données anonymisées de Facebook, couplées à des données ACC anonymisées, pour approfondir la recherche scientifique sur la façon dont les médias sociaux peuvent contribuer à la prévention et au traitement des maladies cardio-vasculaires – la première cause de mortalité dans le monde. Nous travaillons de part et d'autre pour assurer la confidentialité, la transparence et la rigueur scientifique, et aucune donnée n'a été partagée entre les parties. »
Toutefois, la série de scandale qui a suivi celui de Cambridge Analytica, l’organisme qui s’est appuyé sur plus de 87 millions de comptes d’utilisateurs Facebook pour des raisons de profilage, va faire voler en éclat une telle perspective.
Il faut dire que le projet aurait pu susciter de nouvelles inquiétudes quant à l'énorme quantité de données collectées par Facebook sur ses utilisateurs et sur la façon dont ces données peuvent être utilisées de manière inattendue.
La proposition n'a donc jamais dépassé les phases de planification et a été mise en pause après que le scandale des fuites de données de Cambridge Analytica a soulevé des inquiétudes du public sur la façon dont Facebook, ainsi que des acteurs tiers, collectent et utilisent des informations détaillées sur les utilisateurs de Facebook.
C’est ce qu’a rapporté un porte-parole de Facebook au quotidien CNBC qui a précisé que « nous n'avons reçu, partagé ou analysé les données de personne » dans ce cadre.
Source : CNBC, Facebook (Building 8)
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sinople2000Nouveau membre du Clubmais retirez tout ça, ça rendra les gens moins cons (oui je sais sauf moi diront certains) et on en aura fini avec ces trucs débiles de réseaux sociauxle 07/02/2022 à 7:08
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NeckaraInactifCela arrive à tout le monde, y'a pas de quoi en faire un drame.
Tiens, pas plus tard que la semaine dernière, je me baladais tranquillement au centre-ville, et paf ! Je braque une banque par erreur.
Cela m'arrive tout le temps, je suis vraiment tête en l'air.le 18/04/2019 à 14:59 -
AoCannailleExpert confirméJe suis très intéressé par la marque de PQ que tu utilises, tu ne vois pas d'inconvénient à laisser ta porte ouverte pour que je puisse me renseigner?
De même, j'ai besoin de te chronométrer avec ta femme pour savoir si je dois te vendre des préservatifs orientés endurance, orienté confort maximum ou plutôt te vendre un abonnement pornhub. Pas de soucis du coup?le 03/05/2018 à 18:52 -
RokhnMembre actifPareil, tu réponds toujours pas à ma question, j'ai pas besoin d'aller chercher des choses que tu m'avances en ayant soit-disant la connaissance divine. Apparemment je suis la personne mal informée ici et je te demande bien de m'éclairer de tes magnifiques sources qui sont pour le moment juste dans ta tête
Si tu avais pas compris, je me foutais ouvertement de toi et de ta phrase débile & non des nombreuses victimes d'un fou narcissiquele 10/04/2018 à 23:37 -
ZirakInactifSauf que je n'ai jamais rien dit de tel, je suis juste en désaccord avec toi sur le fait que la pub améliore la vie des gens, et sur le fait que tout le monde adore regarder les pubs.le 21/04/2018 à 12:37
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Jon ShannowMembre extrêmement actifAuxquels on peut aussi ajouter le Franquisme espagnol, également assez proche.
Mais, c'est super intéressant de lire la discussion sur les différents systèmes politiques par 2 personnes qui n'y connaissent apparemment rien du tout.le 26/04/2018 à 11:38 -
JipétéExpert éminent sénior... alors si nous sommes fautifs et donc ?
Manque la fin de ta phrase, là, du coup c'est imbitable.
Ou pourrait voir l'autre côté de la pièce : heureusement qu'on leur achète des T-shirts à 10 balles, ça leur permet d'un peu moins crever de faim, tout comme pour l'exploitation tant décriée des enfants, qui revient souvent sur le tapis.
Maintenant, au lieu de perdre ton temps sur les forums, tu peux charger ton sac à dos et aller leur filer un coup de main...le 27/04/2018 à 9:22 -
Jon ShannowMembre extrêmement actifBen, non, Jipété a raison. Ta phrase est incompréhensible, car, soit il manque des mots, soit il manque de la ponctuation. Et, la ponctuation, ça peut changer tout le sens d'une phrase.
Quant à la phrase de Jipété, non, il ne manque pas le "il" (note les guillemets, qui permettent une meilleure compréhension de ma phrase), le "il" est implicite. Je ne sais pas si je dois aller bosser, surtout si c'est pour payer la retraite à des mecs dans ton genre, mais toi, tu n'aurais pas du dormir pendant les cours de français de la primaire au supérieur...le 27/04/2018 à 9:52 -
Jon ShannowMembre extrêmement actifÇa dépend si le foie est sain, cirrhosé ou gras (pour les oies et les canard, en particulier), foi d'ivrogne !
Je me demande combien de fois sur ce forum, il a été expliqué les différentes formes du mot "foi" ?
Y a t-il des habitants de Foix, ici ?le 27/04/2018 à 14:04 -
Jon ShannowMembre extrêmement actifManquerait plus que ça !
La pub n'a pas vocation à informer, mais à faire vendre. Ça n'a rien à voir.
Je ne crois pas. C'est plus aux vendeurs d'informer. Les publicitaires ne sont là que pour inciter à acheter ce que l'on n'a pas besoin, ni envie.
"fait chier tous le monde" aussi
Je ne sais pas si je vis dans le passé, mais toi, tu ne dois pas vivre dans le monde réel. J'ai jamais entendu quelqu'un dire qu'il était content de voir de la pub.
Mon père adoooore la pub pendant les films, parce que ça lui permet d'aller aux toilettes(il n'a pas encore compris comment fonctionnait le TimeShift, mais bon, il a 81 ans).
Oui, c'est de la publicité ciblée, du au flicage des données personnelles. J'espère que le RGPD supprime cette fonctionnalité. Je conseille à ceux qui sont sous Google Chrome (pire ceux qui sont en plus connecté avec leur compte Google) à passer sous FireFox et à ne pas se connecter au compte Google (voire, ne pas avoir de compte Google). Et, personnellement, ça me fait c**** (Papa, tu sors des toilettes ?!?)
En gros, je vais te dire ce que je pense. La pub, quelque soit la forme qu'elle prend, est aussi insupportable que ta manière d'écrire. T'as séché tous les cours de français du primaire au supérieur, ou quoi ?le 20/04/2018 à 8:43