USA : Trump signe un décret interdisant le rachat de Qualcomm par Broadcom
évoquant des « preuves crédibles » d'une menace pour la sécurité nationale
Le 2018-03-13 10:36:35, par Michael Guilloux, Chroniqueur Actualités
Mise à jour le 15/03/2018 : Broadcom renonce à son projet de rachat de Qualcomm après la décision de Trump
Broadcom a finalement décidé de renoncer à son projet de rachat de son concurrent Qualcomm, après que le président Donald Trump a signé un décret interdisant ce rachat et toute opération « substantiellement équivalente, qu'elle soit effectuée directement ou indirectement ». Le rejet à deux reprises de sa proposition par Qualcomm ne l'avait pourtant pas dissuadé de poursuivre ses efforts.
« Bien que nous soyons déçus de ce résultat, Broadcom se conformera à l'ordonnance [de Donald Trump] », a annoncé l'entreprise dans un communiqué. Le fabricant américain de semi-conducteurs basé à Singapour a également assuré qu'il poursuivra son processus de relocalisation aux États-Unis annoncé l'année dernière, et qui avait d'ailleurs été salué par le président américain.
Source : Communiqué de Broadcom
Broadcom a finalement décidé de renoncer à son projet de rachat de son concurrent Qualcomm, après que le président Donald Trump a signé un décret interdisant ce rachat et toute opération « substantiellement équivalente, qu'elle soit effectuée directement ou indirectement ». Le rejet à deux reprises de sa proposition par Qualcomm ne l'avait pourtant pas dissuadé de poursuivre ses efforts.
« Bien que nous soyons déçus de ce résultat, Broadcom se conformera à l'ordonnance [de Donald Trump] », a annoncé l'entreprise dans un communiqué. Le fabricant américain de semi-conducteurs basé à Singapour a également assuré qu'il poursuivra son processus de relocalisation aux États-Unis annoncé l'année dernière, et qui avait d'ailleurs été salué par le président américain.
Source : Communiqué de Broadcom
Dans la lettre datée du 5 mars, le CFIUS a déclaré qu'il étudiait la possibilité qu’après l’acquisition, Broadcom prive Qualcomm de fonds de recherche qui lui permettraient de faire face à la concurrence. D'après une source proche du CFIUS, l'armée américaine craint également que si l'accord est conclu, dans dix ans, « il n'y ait qu'un seul acteur dominant dans toutes ces technologies, Huawei, et qu'ensuite les opérateurs de télécommunications américains n'aient pas d'autre choix que d'acheter [les équipements] Huawei », alors que le gouvernement américain tente justement de bannir les équipements du constructeur chinois qu’il considère comme une menace à la sécurité nationale. Le CFIUS a également cité le risque d'une relation entre Broadcom et des « entités étrangères tierces ».
Dans un décret signé lundi, le président des États-Unis, Donald Trump, a interdit le projet de rachat de Qualcomm par Broadcom, pour les mêmes motifs de sécurité nationale. « Le rachat proposé de Qualcomm par l'acheteur (Broadcom) est interdit, et toute fusion, acquisition ou prise de contrôle substantiellement équivalente, qu'elle soit effectuée directement ou indirectement, est également interdite », a indiqué le décret présidentiel publié lundi. Le texte citait des « preuves crédibles » qui ont amené Donald Trump à croire qu'en prenant le contrôle de Qualcomm, Broadcom « pourrait prendre des mesures susceptibles de nuire à la sécurité nationale des États-Unis ».
Selon un responsable de la Maison-Blanche, ce décret se base sur le fait que les États-Unis pourraient perdre la première place dans la création de technologies et la définition de normes pour la prochaine génération de dispositifs de communications mobiles au profit de la Chine si Broadcom, basé à Singapour, fait l'acquisition de Qualcomm, basé à San Diego. Et d'après le CFIUS, « le passage à la domination chinoise [...] aurait des conséquences négatives sur la sécurité nationale des États-Unis. »
De son côté, Broadcom dit être en train d’examiner le décret présidentiel. « Broadcom est complètement en désaccord avec le fait que son projet d'acquisition de Qualcomm soulève des problèmes de sécurité nationale », a-t-il déclaré dans un communiqué en réponse à cette décision. Mais d'après Reuters, l'entreprise a très peu de chances de retourner la situation. La décision de Trump ne peut en effet faire l'objet d'un appel en justice. Et si Broadcom et Qualcomm peuvent contester la compétence du CFIUS devant les tribunaux, les entreprises ne peuvent pas contester les conclusions de la commission nationale interagence sur la sécurité nationale.
Source : Reuters
Et vous ?
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Cpt AndersonMembre émériteAu lieu de faire du sensationnalisme avec Trump, les médias de propagande français ferraient mieux de faire la une de leurs journaux avec cette news : elle veut tout simplement dire que les US font du protectionnisme intelligent quand ils en ont besoin pendant que nous, pauvres crétins à la remorque du mondialisme, vendons nos bijoux de familles à n'importe qui (aéroports, Alstom, etc) et nous délocalisons même la fabrication de nos armes ce qui est gravissime.le 13/03/2018 à 11:46
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coolspotMembre éprouvéLa différence entre un pays souverain et un autre qui ne l'est pas.
On ne sera jamais un pays souverain tant qu'on sera dans l'UE donc des alstom vont encore arrivé à l'avenir.
Et pis même si on écarte le problème de l'UE qui nous empêche d'être un Etat souverain et donc nous transforme en Etat esclave, il reste le problème en amont des élites qui n'ont aucun fondement de patriotisme et qui se foutent de vendre les bijoux de famille au plus offrant même si ca conduit à la ruine de la France.
Suffit de voir le récent article sur les professeur de l'ENA qui se plaignent du formatage idéologique totalement idiot et similaire de leur étudiant. Tu mettrais des robots à leur place ca serait la même chose et ca couterait moins cher. Ces étudiants n'ont aucune plus value à apporter à la nation.le 14/03/2018 à 16:10 -
CharvalosMembre éprouvéJe ne savais pas que c'était les avocats qui faisaient la comptabilité. C'est nouveau ?le 15/03/2018 à 12:34
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ZirakInactifDonc les hackers mal intentionnés sont cool car ils font de l'informatique ?
(Oui je sais, c'était pour la blague, ou alors j'ai mal compris).le 15/03/2018 à 14:15 -
pierre-yMembre chevronnéPour alstom par contre nous on n'y a vue que du feux.le 13/03/2018 à 11:43
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AoCannailleExpert confirméPour Alstom, l'objectif recherché à été atteint. Ceux qui ont fait ça sont des traitres à la patrie mais pas des cons.le 15/03/2018 à 10:21
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Ryu2000Membre extrêmement actifLes dirigeants de multinationales se ressemblent tous et ils sont rarement patriotique...
En plus ils veulent faire plaisir aux investisseurs, leur but premier c'est le profit, ils paient beaucoup d'avocats pour trouver des failles afin de payer le moins d'impôt possible.
Heureusement qu'il y a Trump !
Je crois que c'est le plus gros impôt qu'une entreprise donne, de toute l'histoire des USA :
Apple va payer 38 milliards de dollars d’impôt aux Etats-Unis sur ses bénéfices à l’étranger
Grâce au succès de l’iPhone notamment, la trésorerie de la société de Cupertino (Californie) a fortement grimpé depuis 2010. Au 30 septembre 2017, elle s’élevait à 269 milliards de dollars (221 milliards d’euros). Mais 252 milliards, soit 94 %, étaient conservés hors des Etats-Unis, car Apple refusait de payer les 35 % d’impôts, hors déductions, prévus par la législation américaine. Son patron, Tim Cook, militait donc depuis des années pour une refonte du système, estimant qu’il n’était « pas optimal d’avoir autant d’argent à l’étranger ».
Bill Gates trouve qu'il ne paie pas assez d'impôts et s'attaque à la "loi fiscale régressive" de Donald Trump
Le milliardaire américain Bill Gates estime qu'il devrait, ainsi que tous les richissimes contribuables aux Etats-Unis, payer davantage d'impôts, en qualifiant la réforme fiscale du président Donald Trump de "régressive". "Je devrais payer davantage d'impôts", a affirmé M. Gates sur CNN. "J'ai payé davantage d'impôts, plus de dix milliards de dollars, que quiconque mais le gouvernement devrait exiger des personnes dans ma position de payer des impôts bien supérieurs".
Il parait que l'Inde veut attaquer la fondation Bill Gates, apparemment un vaccin contre la polyo aurait tué 47 500 de paralysies. (mais je trouve pas l'info)
Par contre là il y a un truc clair :
"The world today has 6.8 billion people...now if we do a really great job on new vaccines, healthcare, reproductive health services, we could lower that (number) by perhaps 10 or 15%."
CO2 = P x S x E x C
P = population mondiale
S = services par personne
E = énergie par service
C = CO2 par unité d'énergie
Et qu'il faut que le CO2 soit à zéro et pour cela il faut qu'une des variables approche le 0 et il parle de diminuer la population mondiale.
Il doit chercher à rendre les gens stériles.
Comme les rats qui mangent du maïs OGM le deviennent après 2, 3 générations.
Ou comme Israël qui stérilise les éthiopiennes :
Quand Israël impose la contraception à ses Éthiopiennes
Tout ça pour dire que j'ai pas confiance dans les riches...
Des dirigeants de multinational patriotique ça semble faux.le 15/03/2018 à 10:56 -
ZirakInactifMais que viennent faire Bill Gates, les aides humanitaires, le CO² et la surpopulation la-dedans ?
Après que tu n'aimes pas les riches, comme je te l'ai déjà dit, tu fais bien ce que tu veux, mais cela ne te permets pas d'accuser sans preuve, ça s'appelle de la diffamation et c'est puni par la loi.le 15/03/2018 à 11:30 -
Mais que viennent faire Bill Gates, les aides humanitaires, le CO² et la surpopulation la-dedans ?
Un de ses commentaire tiré d'un autre article.
Si un gars aléatoire dans un forum veut comparer la démocratie française avec la démocratie vietnamienne, il le peut, même si c'est n'importe quoi.
Juridiquement, cela peut passé sans l'ONU et autres conseils/unions gouvernementaux.
Les parts de marchés gouvernementaux dans les entreprises y sont surement pour beaucoup dans sa colère...
Sachant que toutes les entreprises ne sont pas privatisable ou privatisé à priori...le 15/03/2018 à 12:24 -
hotcryxMembre extrêmement actifLes américains se mettent dans la m* en continuant de pilonner la Syrie, à la barbe des Russes.
Voilà le gros problème de sécurité nationale.
Apocalypse 18.21:
"Alors un ange puissant prit une pierre semblable à une grande meule, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi sera précipitée avec violence Babylone, la grande ville, et elle ne sera plus trouvée."le 14/03/2018 à 11:08