Les États-Unis n'ont pas encore digéré l'interférence russe dans les élections présidentielles de novembre 2016, qui selon les démocrates et un rapport de la CIA, aurait permis à Donald Trump d'accéder à la Maison-Blanche. Jusqu'à ce jour, Facebook et Twitter sont encore interrogés sur le rôle qu'ont joué leurs plateformes respectives dans la diffusion de propagande russe sur Internet. À propos, Facebook a récemment admis avoir sous-estimé à quel point sa plateforme aurait été manipulée pour diffuser de fausses informations pendant l'élection présidentielle de 2016. Tentant de se racheter, la firme de Mark Zuckerberg prévoit donc augmenter de manière significative le nombre de personnes travaillant sur l'intégrité électorale avant les élections de mi-mandat plus tard cette année, et a déclaré qu'elle allait embaucher « des gens qui enquêtent sur ce genre d'abus par des acteurs étrangers. »
À neuf mois des élections de mi-mandat, le Procureur général des États-Unis Jeff Sessions a décidé de former une équipe qui sera chargée d'enquêter sur les cyberingérences. Cette décision est motivée par de nouvelles inquiétudes qui voient le jour aux États-Unis sur un risque d'ingérence russe dans les élections de mi-mandat.
Jeff Sessions a ordonné la mise en place d'une force opérationnelle, chargée d'envisager comment le Département américain de la Justice (DoJ) peut contrer au mieux les cybermenaces mondiales visant par exemple à s'ingérer dans des élections ou à endommager des infrastructures essentielles. Dans une note signée vendredi dernier, mais rendue publique seulement mardi, le procureur général des États-Unis demande à la force opérationnelle d'étudier de près comment le réseau Internet est utilisé pour diffuser des idéologies extrêmes et pour recruter des partisans, et comment des hackers s'y prennent pour dérober des informations aux entreprises, aux particuliers et aux gouvernements.
« Internet nous a apporté de nouveaux outils stupéfiants qui nous aident à travailler, à communiquer, à participer à notre économie, mais ces outils-là peuvent aussi être utilisés par des criminels, des terroristes, et des gouvernements ennemis », a estimé Jeff Sessions. L'équipe qui vient d'être mise en place devra remettre un rapport à Jeff Sessions à la fin du mois de juin, a précisé le département de la Justice.
Source : Reuters
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USA : le Procureur général met en place une équipe pour enquêter sur les cyberingérences
Suite à des inquiétudes sur un risque d'ingérence russe
USA : le Procureur général met en place une équipe pour enquêter sur les cyberingérences
Suite à des inquiétudes sur un risque d'ingérence russe
Le , par Michael Guilloux
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