Face à la montée en puissance des plaintes des utilisateurs, Google a décidé de doper son bloqueur de pop-up : « Dans cette version, le bloqueur de pop-up de Chrome empêche désormais les sites ayant ces types d'expériences abusives d'ouvrir de nouveaux onglets ou de nouvelles fenêtres », prévient Google.
« Les propriétaires de sites peuvent utiliser le rapport d'expériences abusives dans Google Search Console pour voir si l'une de ces expériences abusives a été trouvée sur leur site afin d’améliorer leur expérience utilisateur », suggère l’éditeur.
Cette mouture va permettre aux utilisateurs de couper le son des vidéos lancées en autoplay. Pour se faire, l’utilisateur devra tout simplement s’appuyer sur le panneau des permissions, un panneau accessible par le biais du bouton situé à gauche de la barre d’adresses. En cliquant à cet endroit, l’internaute verra apparaître une option lui permettant de couper automatiquement toutes les vidéos exécutées sur les pages du site associé.
Chrome 64 proposera de nombreuses autres nouveautés et le navigateur sera également en mesure d’offrir le support du HDR sur les contenus compatibles directement lus depuis le navigateur.
Rappelons que Google a décidé de s’attaquer aux redirections indésirables dès cette version. Plus précisément, les redirections provenant d'iframes tierces qui afficheront désormais un infobar au lieu de déclencher une redirection. Cela empêchera les redirections lorsqu'une page vous amène à une nouvelle sans raison apparente.
« Nous avons constaté que cette redirection provient souvent d'un contenu tiers incorporé dans la page et que l'auteur de la page n'avait pas l'intention de la rediriger. Pour résoudre ce problème, dans Chrome 64, toutes les redirections provenant d'iframes tierces afficheront un infobar au lieu de lancer une redirection, à moins que l'utilisateur n'interagisse avec cette image. Cela gardera l'utilisateur sur la page qu'il lisait, et empêchera ces redirections non sollicitées », avait alors expliqué Ryan Schoen, Product Manager chez Google.
Pour les développeurs, Google a implémenté une API Resize Observer dans Chrome 64 qui promet d'offrir un contrôle granulaire pour les applications Web afin de reconnaître les modifications apportées aux tailles d'éléments sur une page Web. Cette API vient en remplacement de la propriété window.onresize ou des requêtes de média CSS, qui consistaient à créer des composants qui adaptent le contenu à différentes tailles de fenêtres.
Google a également pensé aux développeurs qui écrivent des modules JavaScript et qui veulent souvent accéder à des métadonnées spécifiques à l'hôte du module actuel. Pour leur faciliter la tâche, Chrome prend désormais en charge la propriété import.meta dans es modules qui exposent l'URL du module via import.meta.url.
Bien entendu, le moteur de rendu Blink a également connu des améliorations à différents niveaux.
La version stable de Chrome 64 est attendue pour janvier 2018.
Source : blog Chromium
La version stable de Chrome 64 est disponible
Google a publié la version stable de Chrome 64 pour les plateformes Windows, Mac et Linux. Il s'agit de la première version du navigateur Web à être livrée avec des correctifs de sécurité pour résoudre les attaques de synchronisation Meltdown et Spectre. Google a donné des détails sur ces correctifs plus tôt ce mois-ci.
Les ajouts dans cette version incluent un bloqueur de pop-up plus performant et une foule de fonctionnalités de développement.
Par exemple, Chrome 64 prend en charge l'API Resize Observer, qui permet aux applications Web de mieux contrôler les modifications apportées aux tailles des éléments d'une page. Chrome prend également en charge la propriété import.meta dans les modules JavaScript qui exposent l'URL du module via import.meta.url.
Chrome embarque aussi une mise à jour du moteur JavaScript V8 qui passe en version 6.4.
Source : Google
Mise à jour du 20/02/2018 : Chrome 64 raccourcit désormais automatiquement les URL lorsque vous les partagez
La dernière version stable du navigateur de Google, Chrome 64, améliore l’aspect des liens que vous envoyez. Comme vous pouvez le constater sur l’image ci-dessous, lorsque vous partagez un élément, la chaîne de caractères du lien sera drastiquement diminuée.
Cette fonctionnalité est désormais automatique lors du partage de liens dans Chrome, soit par le menu Partage, soit en copiant le lien et en le collant ailleurs. Même si cela coupe le bit supplémentaire de l'URL, cela n'affecte pas les informations de référence. Si vous choisissez, vous pouvez copier et coller directement à partir de la barre d'URL pour saisir le lien dans son intégralité.
Comme le souligne Android Police, bien que ce soit une fonctionnalité utile, il y a quelques inconvénients. Par exemple, il élimine les balises d'ancrage qui amèneront un utilisateur à une partie spécifique dans un article plus long. Par conséquent, la consultation d'un lien qui a été partagé dans Chrome vous mènera en haut de la page.
Source : AP
La dernière version stable du navigateur de Google, Chrome 64, améliore l’aspect des liens que vous envoyez. Comme vous pouvez le constater sur l’image ci-dessous, lorsque vous partagez un élément, la chaîne de caractères du lien sera drastiquement diminuée.
Cette fonctionnalité est désormais automatique lors du partage de liens dans Chrome, soit par le menu Partage, soit en copiant le lien et en le collant ailleurs. Même si cela coupe le bit supplémentaire de l'URL, cela n'affecte pas les informations de référence. Si vous choisissez, vous pouvez copier et coller directement à partir de la barre d'URL pour saisir le lien dans son intégralité.
Comme le souligne Android Police, bien que ce soit une fonctionnalité utile, il y a quelques inconvénients. Par exemple, il élimine les balises d'ancrage qui amèneront un utilisateur à une partie spécifique dans un article plus long. Par conséquent, la consultation d'un lien qui a été partagé dans Chrome vous mènera en haut de la page.
Source : AP
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