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Le gaspillage lié aux investissements dans les offres cloud pourrait atteindre les 10 milliards de dollars en 2018
Selon un rapport de RitghtScale

Le , par Olivier Famien

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Avec le développement du cloud, les entreprises qui le souhaitent n’ont plus besoin d’acquérir des serveurs et configurer ces matériels en vue d’accéder à leurs données à distance. De nombreux services sont offerts par les entreprises fournissant des services cloud afin de faciliter l’externalisation des serveurs et des services afférents des entreprises.

Aujourd’hui, plusieurs acteurs se partagent le marché des services cloud. Mais les plus importants sont Amazon, Microsoft et Google. Pour une entreprise, faire le choix de se tourner vers un fournisseur de services cloud comporte de nombreux avantages. Entre autres avantages, nous avons par exemple le fait que l’entreprise n’a plus besoin d’investir dans du matériel, des logiciels et des personnes ressources pour mettre en place des serveurs afin de pouvoir travailler et accéder à ses données à distance. En plus de cela, il faut noter que les données sur le cloud sont accessibles à tout moment et par n’importe quel individu possédant des droits d’accès. Cela pourrait grandement améliorer les activités d’une entreprise. Enfin, un autre avantage non des moindres que l’on pourrait citer est la puissance de calcul des serveurs proposée par les fournisseurs cloud pourvu que les clients payent le prix nécessaire.

Bien que la liste des avantages liés à l’utilisation du cloud soit assez longue, RightScale, qui est une entreprise engagée auprès des utilisateurs de services cloud afin de les aider à réduire les risques et les coûts liés à l’usage des services cloud vient de publier un rapport dans lequel elle indique que le cloud ne rime pas forcément avec économie.

Lorsqu’une entreprise souhaite utiliser des services cloud, plusieurs options de facturation lui sont présentées. Ces éléments de facturation qui sont assez complexes seront appliqués en fonction du contenu de l’offre cloud choisie par l’entreprise. Selon RightScale, une facture de cloud typique peut contenir des millions d’éléments représentant des dizaines de milliers de types de ressources et de points de prix différents. RightScale ajoute qu’Amazon Web Service (AWS) à lui seul a plus de 70 ;000 points de prix pour les instances de calcul.

Si cette large gamme d’offres permet aux clients de se retrouver forcément dans les propositions faites par le fournisseur cloud, cela peut entraîner un mauvais choix de la part du client qui peut investir dans une offre cloud dont les ressources sont largement supérieures à ce dont il a besoin. Dans pareil cas, RightScale souligne que ces dépenses cloud n’entraîneront que du gaspillage d’argent, même si l’offre cloud satisfait celui qui l’a choisie. Pour 2018 par exemple, RightScale indique que les investissements cloud gaspillés atteindront les 10 milliards de dollars.


Selon le rapport de RightScale, 40 % des instances de calcul ont une taille supérieure à celle requise pour la charge de travail et peuvent être ajustées sans que cela ait un impact négatif sur les performances de l’application du client. Plus clairement, RightScale précise que chaque instance surdimensionnée entraîne un gaspillage de 50 à 75 % des ressources, ce qui se traduit par 11 à 16 % de toutes les dépenses cloud qui sont gaspillées.

À côté des ressources surdimensionnées qui pourraient occasionner un gaspillage des sommes investies par une entreprise, RightScale explique également qu’une entreprise peut augmenter ses notes de frais cloud en laissant ses machines virtuelles activées à tout moment et même pendant les périodes où elles ne sont pas utilisées. Ainsi, en mettant à l’arrêt ces machines virtuelles qui ne sont pas utilisées la nuit et le week-end, cela pourrait permettre d’économiser 67 % des sommes cloud dépensées.

D’autres dépenses inutiles peuvent encore être réduites, comme le fait de choisir d’exécuter ses ressources cloud dans des régions où la tarification est plus chère. Selon RightScale, ce mauvais choix de région représente 3 % de tous les coûts de services gaspillés. Et selon le rapport de RightScale, 13 % de tous les services cloud sont exécutés à partir de régions beaucoup plus chères.

Un autre point également sur lequel RightScale s’est appesantie dans son rapport, c’est que les utilisateurs du cloud négligent de supprimer les données non utilisées stockées sur la plateforme distante. Cela génère également des coûts inutiles dont les entreprises peuvent se passer. Enfin, pour réduire ces dépenses faites inutilement, RightScale recommande d’utiliser les réductions faites par les fournisseurs cloud.

Source : Ritghscale, Market Wired

Et vous ?

Pensez-vous que le gaspillage lié aux investissements cloud pourra atteindre les 10 milliards de dollars comme annoncé par RightScale ;?

Comment faites-vous pour réduire au maximum les sommes payées pour l’usage des services cloud ;?

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