LiMux : le directeur de la FSFE revient sur les problèmes du passage de Munich vers Linux
Et les leçons à en tirer pour les migrations à venir
Le 2017-11-10 19:23:27, par Michael Guilloux, Chroniqueur Actualités
Au début des années 2000, alors que Windows NT 4.0 était sur le point d'atteindre sa fin de vie, des administrations publiques (villes et autres organisations gouvernementales) ont commencé à étudier la possibilité de passer à Linux et abandonner les logiciels et systèmes propriétaires. L'une de ces administrations était la ville de Munich. Elle a décidé de lancer LiMux, son projet pour passer à Linux, en dépit d'une tentative de dissuasion de Steve Ballmer, en 2003. Après avoir bravé de nombreux obstacles, en 2013, 15 000 ordinateurs ont migré vers LiMux, un pas qui faisait de la ville un pionnier de l’open source. Mais aujourd'hui, il est presque certain que Munich va revenir à Windows et aux logiciels de Microsoft. Qu'est-ce qui n'a pas marché et quelles leçons faut-il en tirer ? C'est sur ces points qu'est revenu le président de la Free Software Foundation Europe (FSFE), Matthias Kirschner, lors d'une conférence à l'Open Source Summit Europe à Prague.
LiMux : les problèmes, les incertitudes et la chute
Matthias Kirschner explique que quelques semaines après son lancement, le projet LiMux a dû s'arrêter parce que la ville s'inquiétait des licences. Ce problème a donc été étudié et Munich est arrivée à la conclusion selon laquelle le risque de licence n'était pas pire pour le logiciel libre que pour le logiciel propriétaire. Mais avant d'aller de l'avant, Munich voulait surtout savoir si le passage à Linux allait lui permettre d'économiser de l'argent, un avantage qui est très souvent attribué aux logiciels libres et open source. Un comité informatique a estimé que la ville allait économiser 20 millions d'euros en utilisant Linux sur ses PC. Il y avait cependant d'autres études qui laissaient croire que les coûts avaient été sous-estimés. C'est le cas par exemple d'une étude de HP financée par Microsoft qui affirmait que cela coûterait 43 millions d'euros de plus. Qui avait donc raison ? Il est difficile de le dire, mais les rumeurs sur l'abandon de LiMux citaient souvent le coût comme l'une des principales raisons.
En cours de route, il a été rapporté que 20 % des utilisateurs de LiMux n'étaient pas heureux ou satisfaits du nouveau système, alors que d'autres rapports parlaient plutôt de 40 %. On ne sait toutefois pas si leur satisfaction était liée directement à LiMux ou autre chose. S'interrogeant sur les causes possibles, le directeur de la FSFE indique qu'il a été souvent rapporté qu'il était difficile d'échanger des documents avec d'autres administrations en Allemagne. Selon une politique allemande, les documents étaient censés être fournis dans un format ouvert, mais Munich recevait régulièrement des documents dans des formats propriétaires.
Un autre problème qui aurait pu causer l'échec de LiMux est qu'avec la migration, le support a également été centralisé, au lieu d'être géré par « le gars dans la pièce voisine », d’après Matthias Kirschner. Il se demandait donc si cela aurait pu avoir un impact sur la satisfaction des utilisateurs avec leurs ordinateurs LiMux.
Au bout d'un certain moment, LiMux était également désigné comme « la cause de tous les maux à Munich ». Par exemple, les iPhone ne fonctionnaient pas avec l'infrastructure de la ville, et cela était imputé à LiMux même si cela n'avait rien à voir avec le client desktop, explique Kirschner. Une panne de serveur de messagerie aurait également été injustement imputée à LiMux.
Le nouveau maire de la ville, accusé d’être un fan de Microsoft, faisait donc beaucoup de bruit à ce sujet. Le gouvernement de la ville a alors payé pour une étude en vue d’examiner les problèmes informatiques de la ville. L'étude a identifié plusieurs problèmes, y compris le fait qu'une ancienne version de Windows était encore utilisée, mais les plus gros problèmes seraient d'ordre organisationnel plutôt que technique, d’après le patron de la FSFE. Il s'est avéré qu'il y avait quinze versions de système d'exploitation différentes utilisées dans toute l'administration de la ville, et que les mises à niveau pourraient être bloquées par les départements s'ils ne les aimaient pas ou n'avaient pas le temps de les faire.
Le conseil municipal de Munich a donc décidé de réorganiser le service informatique, mais surtout de voter pour passer à un client propriétaire. Lors d'une réunion, le nouveau maire a déclaré qu'il ne s'agissait pas de prendre une décision, mais plutôt d’examiner les options. Il a été convenu, qu’avant qu'une décision puisse être prise, ils allaient clarifier les coûts, les interruptions de service et ainsi de suite. Mais il s'est avéré que beaucoup de partis s'étaient déjà décidés. Sans attendre une décision du conseil municipal, certains services ont été arrêtés et le courrier électronique a commencé à être migré vers Microsoft Exchange. D'après le directeur de la FSFE, on dit au public que la ville examine toujours les options, alors que tout est déjà scellé : « LiMux sera remplacé par les clients Microsoft ». C'est « nuire non seulement au logiciel libre, mais aussi à la démocratie », a-t-il déclaré.
Matthias Kirschner
Quelles leçons faut-il tirer de l’échec de LiMux ?
Le directeur de la FSFE pense que l'échec de LiMux est une chose qu'il faut comprendre et dont il faudra tirer des leçons pour les autres migrations qui pourraient se produire dans le futur. Il s'est demandé si tout cela était vraiment la faute de Munich ou si la communauté du logiciel libre avait aussi involontairement contribué à l'échec de LiMux.
Pour lui, il y a des questions auxquelles la communauté devrait réfléchir. Il se demande d'abord si la communauté s'intéresse vraiment au marché des OS de bureaux. Il rappelle en effet que Linux est dominant dans tous les domaines, des superordinateurs à l'embarqué, mais n'a jamais pu percer le domaine du desktop. Il s'indigne également du fait que beaucoup dans la communauté de l'open source utilisent d'autres systèmes d'exploitation comme principal OS de bureau. « Notre OS de bureau est-il mauvais ou est-ce que des applications sont nécessaires, en particulier pour les administrations publiques ? », s'interroge-t-il. Il pense qu’il serait préférable de se concentrer sur les applications plutôt que sur le système d'exploitation. Les administrations publiques ont des applications pour toutes sortes de tâches différentes, et celles-ci doivent fonctionner immédiatement après une migration ; sinon un retour à Windows serait inévitable.
Ou « l'accent est-il trop mis sur les économies de coûts ? », poursuit-il. Les défenseurs du projet LiMux ont en effet promis que Munich économiserait de l'argent. D'après le directeur de la FSFE, c'est sûr qu'à long terme c'est vrai, mais un changement a toujours des coûts. Il estime que si le budget est serré, passer à Linux pour économiser de l'argent peut ne pas être le bon plan.
Il estime aussi nécessaire de s’interroger sur le bénévolat dans les projets open source. La réalité, c’est que les projets libres et open source reposent trop souvent sur des contributions volontaires, et ce serait un sérieux problème. Le patron de la FSFE explique en effet que les migrations vers les logiciels libres sont généralement dirigées par des individus. Ces personnes commencent à apporter du logiciel libre et font beaucoup de travail (gratuitement) pour que tout fonctionne. Mais des problèmes surgissent et il n'y a pas de budget pour poursuivre le projet, alors ils s'épuisent et tout échoue. Il pense donc qu'il serait plus logique d'essayer d'obtenir le budget nécessaire pour les projets de logiciel libre, plutôt que de compter sur le bénévolat.
Source : LWN.Net
Et vous ?
Que pensez-vous des problèmes indexés par Matthias Kirschner ?
Qu’est-ce qui selon vous est plus susceptible de faire échouer la migration d’une administration publique vers Linux ?
LiMux : les problèmes, les incertitudes et la chute
Matthias Kirschner explique que quelques semaines après son lancement, le projet LiMux a dû s'arrêter parce que la ville s'inquiétait des licences. Ce problème a donc été étudié et Munich est arrivée à la conclusion selon laquelle le risque de licence n'était pas pire pour le logiciel libre que pour le logiciel propriétaire. Mais avant d'aller de l'avant, Munich voulait surtout savoir si le passage à Linux allait lui permettre d'économiser de l'argent, un avantage qui est très souvent attribué aux logiciels libres et open source. Un comité informatique a estimé que la ville allait économiser 20 millions d'euros en utilisant Linux sur ses PC. Il y avait cependant d'autres études qui laissaient croire que les coûts avaient été sous-estimés. C'est le cas par exemple d'une étude de HP financée par Microsoft qui affirmait que cela coûterait 43 millions d'euros de plus. Qui avait donc raison ? Il est difficile de le dire, mais les rumeurs sur l'abandon de LiMux citaient souvent le coût comme l'une des principales raisons.
En cours de route, il a été rapporté que 20 % des utilisateurs de LiMux n'étaient pas heureux ou satisfaits du nouveau système, alors que d'autres rapports parlaient plutôt de 40 %. On ne sait toutefois pas si leur satisfaction était liée directement à LiMux ou autre chose. S'interrogeant sur les causes possibles, le directeur de la FSFE indique qu'il a été souvent rapporté qu'il était difficile d'échanger des documents avec d'autres administrations en Allemagne. Selon une politique allemande, les documents étaient censés être fournis dans un format ouvert, mais Munich recevait régulièrement des documents dans des formats propriétaires.
Un autre problème qui aurait pu causer l'échec de LiMux est qu'avec la migration, le support a également été centralisé, au lieu d'être géré par « le gars dans la pièce voisine », d’après Matthias Kirschner. Il se demandait donc si cela aurait pu avoir un impact sur la satisfaction des utilisateurs avec leurs ordinateurs LiMux.
Au bout d'un certain moment, LiMux était également désigné comme « la cause de tous les maux à Munich ». Par exemple, les iPhone ne fonctionnaient pas avec l'infrastructure de la ville, et cela était imputé à LiMux même si cela n'avait rien à voir avec le client desktop, explique Kirschner. Une panne de serveur de messagerie aurait également été injustement imputée à LiMux.
Le nouveau maire de la ville, accusé d’être un fan de Microsoft, faisait donc beaucoup de bruit à ce sujet. Le gouvernement de la ville a alors payé pour une étude en vue d’examiner les problèmes informatiques de la ville. L'étude a identifié plusieurs problèmes, y compris le fait qu'une ancienne version de Windows était encore utilisée, mais les plus gros problèmes seraient d'ordre organisationnel plutôt que technique, d’après le patron de la FSFE. Il s'est avéré qu'il y avait quinze versions de système d'exploitation différentes utilisées dans toute l'administration de la ville, et que les mises à niveau pourraient être bloquées par les départements s'ils ne les aimaient pas ou n'avaient pas le temps de les faire.
Le conseil municipal de Munich a donc décidé de réorganiser le service informatique, mais surtout de voter pour passer à un client propriétaire. Lors d'une réunion, le nouveau maire a déclaré qu'il ne s'agissait pas de prendre une décision, mais plutôt d’examiner les options. Il a été convenu, qu’avant qu'une décision puisse être prise, ils allaient clarifier les coûts, les interruptions de service et ainsi de suite. Mais il s'est avéré que beaucoup de partis s'étaient déjà décidés. Sans attendre une décision du conseil municipal, certains services ont été arrêtés et le courrier électronique a commencé à être migré vers Microsoft Exchange. D'après le directeur de la FSFE, on dit au public que la ville examine toujours les options, alors que tout est déjà scellé : « LiMux sera remplacé par les clients Microsoft ». C'est « nuire non seulement au logiciel libre, mais aussi à la démocratie », a-t-il déclaré.
Matthias Kirschner
Quelles leçons faut-il tirer de l’échec de LiMux ?
Le directeur de la FSFE pense que l'échec de LiMux est une chose qu'il faut comprendre et dont il faudra tirer des leçons pour les autres migrations qui pourraient se produire dans le futur. Il s'est demandé si tout cela était vraiment la faute de Munich ou si la communauté du logiciel libre avait aussi involontairement contribué à l'échec de LiMux.
Pour lui, il y a des questions auxquelles la communauté devrait réfléchir. Il se demande d'abord si la communauté s'intéresse vraiment au marché des OS de bureaux. Il rappelle en effet que Linux est dominant dans tous les domaines, des superordinateurs à l'embarqué, mais n'a jamais pu percer le domaine du desktop. Il s'indigne également du fait que beaucoup dans la communauté de l'open source utilisent d'autres systèmes d'exploitation comme principal OS de bureau. « Notre OS de bureau est-il mauvais ou est-ce que des applications sont nécessaires, en particulier pour les administrations publiques ? », s'interroge-t-il. Il pense qu’il serait préférable de se concentrer sur les applications plutôt que sur le système d'exploitation. Les administrations publiques ont des applications pour toutes sortes de tâches différentes, et celles-ci doivent fonctionner immédiatement après une migration ; sinon un retour à Windows serait inévitable.
Ou « l'accent est-il trop mis sur les économies de coûts ? », poursuit-il. Les défenseurs du projet LiMux ont en effet promis que Munich économiserait de l'argent. D'après le directeur de la FSFE, c'est sûr qu'à long terme c'est vrai, mais un changement a toujours des coûts. Il estime que si le budget est serré, passer à Linux pour économiser de l'argent peut ne pas être le bon plan.
Il estime aussi nécessaire de s’interroger sur le bénévolat dans les projets open source. La réalité, c’est que les projets libres et open source reposent trop souvent sur des contributions volontaires, et ce serait un sérieux problème. Le patron de la FSFE explique en effet que les migrations vers les logiciels libres sont généralement dirigées par des individus. Ces personnes commencent à apporter du logiciel libre et font beaucoup de travail (gratuitement) pour que tout fonctionne. Mais des problèmes surgissent et il n'y a pas de budget pour poursuivre le projet, alors ils s'épuisent et tout échoue. Il pense donc qu'il serait plus logique d'essayer d'obtenir le budget nécessaire pour les projets de logiciel libre, plutôt que de compter sur le bénévolat.
Source : LWN.Net
Et vous ?
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Pierre GIRARDExpert éminentSauf que c'est pas du tout l'avis de la Gendarmerie Nationale qui affirme avoir fait beaucoup d'économies avec sa migration vers le libre. Cela étant, pour la gendarmerie, c'est un travail de longue alêne et très progressif. L'erreur de Munich est peut-être d'avoir voulu "Tout tout de suite".
En plus, la gendarmerie a gardée une hiérarchie stable et pas soumise régulièrement à des élections. La municipalité qui dénonce LiMux n'est absolument pas celle qui l'avait mis en place (et qui chiffrait les économies réalisées et non des pertes). Mais voila : Nouvelle majorité = Nouvelle politique.
Ce qui est plus que certain, c'est que la bascule Windows -> Linux -> Windows est la pire des solutions. J'en déduis que Munich a largement les moyens de ces bascules et ont vraiment de l'argent à foutre par les fenêtres. D'autant que dans quelques années, ça sera peut-être Windows -> Linux -> Windows -> Linux ... sait-on jamais avec une future majoritéle 13/11/2017 à 11:47 -
AndMaxMembre éprouvéJe ne pense pas que ce soit un coup dur pour l'open-source. Les logiciels libres, ou les logiciels "à sources ouverts" (ce qui n'est pas du tout la même chose), ont existé bien avant Microsoft, et existeront bien après la fin des logiciels privateurs de Microsoft. C'est plutôt un coup dur pour Munich et ses administrés: une part plus importante de leurs impôts partiront vers l'Irlande puis des paradis fiscaux, et ils n'auront plus de contrôle sur leurs systèmes d'informations.le 25/11/2017 à 10:46
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Chuck_NorrisMembre émériteMais oui bien sûr. Cela a le vent en poupe, certes, mais de là à laisser penser que c'est la meilleure solution. Cela est une solution, certes, mais ça oblige à confier des données à des prestataires privés, souvent étrangers, et de dépendre d'un fournisseur aussi (de la même manière que retourner à Windows introduit une dépendance à Microsoft). Donc une solution, mais pas LA solution. Il y a aussi d'excellentes raisons de tout gérer in-house.
Pour l'abandon de LiMux, cela me paraissait inévitable. La migration n'a clairement pas été faite correctement, si on a encore 40% de postes sous Windows après tant d'années, tout ça pour exécuter des logiciels métiers (= faits pour Munich, donc qui auraient pu être adaptés pour LiMux si les moyens avaient été mis) qui ne tournent que sur Windows. Et que la virtualisation n'aurait pas été une option (puissance requise ? matériel spécifique ? j'avoue que là-dessus j'ai des doutes quand même).
Un projet inachevé, faute soit de moyens humains, soit de moyens financiers, soit même de volonté, car il est probable qu'il y ait eu de la réticence au changement, voire de la malveillance (personnes étant par définition hostiles aux projets, et bien sûr pression des lobbys). La décision d'aujourd'hui ne surprend donc pas, même si ce n'était pas la seule option.
En tout cas je ne trouve pas que Windows 10 soit un produit adapté pour des postes professionnels, notamment pour son aspect éternellement changeant, ses mises à jour gargantuesques et obligatoires, non sans dommages pour les applications et les réglages, et pour les très nombreux espions intégrés aux systèmes. Ceci dit je suis certain que Microsoft fera le nécessaire pour désactiver tous ces détails énervants pour Munich (et rien que pour eux), cela faisait sûrement aussi partie des conditions pour que la ville accepte de migrer à Windows 10.le 25/11/2017 à 11:19 -
Fleur en plastiqueMembre extrêmement actifPar migration forcée, on entend : mise à jour complète du système obligatoire pour bénéficier de telle fonctionnalité, d'une mise àjour de sécurité, ou pour faire fonctionner une application récente. Elle est forcée parce que ce n'est parfois que le seul choix possible, dictée par une société unique, l'éditeur du système d'exploitation, ceci entraînant des frais de licences et entraînent des effets secondaires (applications ou matériels ne fonctionnant plus, formations à refaire...).
Dans le cadre d'un système libre, l'éditeur originel du système n'est pas le seul maître ; cela signifie que grâce à l'accès au code source et la liberté de modification, on peut potentiellement résoudre certains de ces soucis nous-même, ou engager une autre société pour le faire, sans forcément imposer une mise à jour globale avec les problèmes que cela implique. Après dans la plupart des cas courants, ce n'est pas un choix très intéressant, mais c'est toujours bon de savoir que cela reste une possibilité.le 15/05/2020 à 11:42 -
Pierre GIRARDExpert éminentPourquoi tant d'agressivité pour un système qui selon toi est nul et très marginal ?
Si Windows te convient : C'est parfait, pour ma part, je n'y vois aucun problème. Par contre, c'est pas parce que LiMux est stoppé que ça change quoi que ce soit, c'est juste un épiphénomène. Et pour le Cloud, si ton vœux le plus cher est de faire une confiance aveugle en quelques fournisseurs stockant tes données ont ne sait pas où ni comment, c'est pas non plus mon problème. Pour ma part, mes données sont à moi et elles le resteront aussi longtemps que je pourrais les garder.le 26/11/2017 à 14:14 -
Marco46Expert éminent séniorC'était vrai il y a quelques années, ça ne l'est plus aujourd'hui. Un Ubuntu fait tout pareil que Windows et probablement même mieux puisque avec une machine moins puissante.
Quand à Mac c'est essentiellement du à la marque. On achète du Mac parce que ça fait classe et témoigne d'un certain niveau de revenu. Mac n'est pas meilleur que les autres quel que soit l'usage. Si les médecins ou les chefs d'entreprise sont majoritairement sous Mac ou IPhone c'est pas parce que les applis de médecins marchent mieux, c'est parce que c'est une sorte de code social. D'ailleurs quand tu leurs pose la question ils sont absolument incapable de donner une réponse argumentée autre que "je préfère Mac".
Android et Windows c'est des OS de grouillot.
Linux c'est un OS de geek.
IPhone et Mac c'est des OS de bourgeois.
Alors qu'en fait, objectivement ils rendent les mêmes services. C'est purement social.
IMHO évidemmentle 16/11/2017 à 16:11 -
Aurelien PlazzottaMembre extrêmement actifLa décision de remigrer vers Windows est irrationnelle. Il est évident que les lobbies Microsoft ont influencé les décideurs. Et comme dit plus haut, la migration vers LiMux était dès le départ sabotée puisque 13 ans plus tard, 40% des postes ne "devaient" pas être migrés... Début du déploiement de Windows 10 en 2020, soit 5 ans après sa sortie. Fin de la migration en 2023, soit 8 ans après la sortie du système d'exploitation. Microsoft va pouvoir doubler sa facture en maintenance logicielle... D'ailleurs Microsoft a désormais le même coeur de métier que RedHat : ils font leur beurre sur la formation, le support et la maintenance. A croire que l'entreprise développe délibéremment un piètre logiciel pour facturer des prestations liées à l'exploitation du produit.
EDIT: Correction de la date suite au commentaire de gbegreg (faute de saisie).le 25/11/2017 à 14:48 -
el_slapperExpert éminent séniorBon, alors dis-moi : pour le poste client, si tout est en client léger, qu'est-ce que ça change d'avoir un Linux ou un windows? Parceque bon, les navigateurs, ils tournent un peu partout, hein...
Tant qu'on fait du client lourd, la distinction est importante(d'ou le choix de la gendarmerie de se tourner vers linux, plateforme naturelle pour leurs formats de données libres et donc pérennes). Mais pour du client léger? Que les serveurs soient sous Windows n'empêche pas de garder des clients Linux. C'est certes le contraire du cas habituel(tous nos clients sauf un ont des clients windows et un serveur linux), mais ça n'a rien d'impossible ou de déconnant, sur du client léger.le 27/11/2017 à 14:55 -
liberforceModérateurlulu7, arrête avec cette vision éculée et biaisée de Linux et son écosystème...Linux fait office d'amateurisme en entreprise.Pour peu que tu ait un problème c'est démerde toi au bon vouloir de la communauté (quand je dis communauté c'est un euphémisme hein, dans la pratique la communauté c'est le cercle très privée du chef Linus (que personne ne doit critiquer).
Quant au fait que Linus ne doit pas être critiqué, quelle farce ! Il critique les autres, et je te prie de croire que les autres ne se privent pas non plus.Linux a besoin de commerciaux, de logistique et de courtoisie mais pas de plus de dev.On parle surtout de cloud hybride, pouvant interagir avec l'os. Hors aucune entreprise ne s’embête à développer ces outils sous linux, se serait une parte de temps.
On parle de travail collaboratif (office 365, Skype entreprise/Lync,...) principalement.
Il faut pas voir que l'os. Les pro on besoin d'un écosystème fonctionnel et cohérent, ce que n'a évidement pas Linux dans ces domaines.
Aucun commercial ne fait ces présentation avec impress par exemple, c'est se bercer d'illusion que croire que Libre Office est au meme niveau que powerpoint par exemple.Les pro ont aussi besoins d'outils spécifique développé exclusivement sous Windows/Mac (Photoshop, Sphynx, C4D...) les outils dédia à la CAO...
Quant à ton avis sur les distributions Linux:
c'est toujours des interfaces incohérente pleines de bugs.
Dire aussi que Linux fait pas de Cloud... Non mais allô quoi ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/OpenStackle 28/11/2017 à 11:48 -
Pierre GIRARDExpert éminentAh bon ??? c'est ça le sujet, je croyais naïvement qu'il s’agissait d'un changement d'OS à Munich.le 20/11/2017 à 11:57