Les popup de promotion et de newsletter
De nombreux sites web tentent tant bien que mal de récupérer les adresses email des internautes dans le but de leur envoyer leur newsletter. Le moyen privilégié utilisé par ces sites est les popup, une pratique déconcertante pour les internautes, surtout ceux qui ont tendance à tout faire avec le clavier. Les sites utilisent aussi des popup pour faire la promotion de leur présence sur les réseaux sociaux, une pratique pas très appréciée par la plupart des visiteurs, surtout s’ils visitent le site pour la première fois ou depuis un réseau social.
Les popup pour application mobile
À l’âge du Responsive Web Design, certains sites continuent toujours à demander à leurs visiteurs d’installer une application mobile pour lire un article sur mobile, une pratique inacceptable si l’on sait qu’un internaute visite plusieurs sites web par jour et qu’il est donc impossible d’installer une application pour chaque site. De plus, dans la plupart des cas, l’application n’est en fait qu’une webview qui récupère la page web et l’affiche à l’écran.
La redirection vers site mobile
Toujours en parlant de responsive design, beaucoup de sites web ont tendance à avoir une version mobile et une version desktop. Certes ce sont deux mondes différents, mais est-ce le cas pour afficher du texte à l’écran (blog, news…) c’est d’ailleurs la raison de concevoir des sites web adaptatifs. De plus, le responsive design permet de faire des économies à long terme en n'ayant qu’un seul thème à maintenir, une seule URL, etc.
Un site compatible desktop et mobile est la solution optimale, mais si c’est impossible, il faut au moins songer à mettre en place une détection à double sens, c’est-à-dire le passage vers le site desktop quand on visite un site mobile depuis un PC.
Flash
La mort définitive de Flash est annoncée pour 2020, mais ça n’empêche pas beaucoup de sites web de l’utiliser et de continuer à agacer les internautes avec.
Java
Comme pour Flash, Java en 2017 est mort, plus mort qu’avant.
Silverlight
Silverlight a comme concurrents principaux Adobe Flash, Flex et, dans une moindre mesure, des solutions telles que JavaFX ou QuickTime d’Apple. La technologie est encore utilisable dans de nombreux navigateurs (Internet Explorer, par exemple) dans les systèmes d’exploitation Windows et Mac OS X, via l’utilisation d’un plugin, mais pas dans les dernières versions des navigateurs modernes. Tout comme pour Flash, le besoin accru de sécurité et l'avènement du HTML5 sont la cause de son abandon. Donc pas la peine de continuer à le supporter.
Les lecteurs HTML5
Depuis l’avènement du HTML5, les navigateurs ont leur propre interface de lecteur qu’il est possible de jouer avec en modifiant un peu le JavaScript. Seul bémol, certains vont loin en empêchant par exemple la lecture d’une vidéo si on désactive la lecture automatique !
Pire encore, la lecture de vidéos automatique continue de faire rage sur le web ; non seulement cette pratique pèse sur la facture de bande passante des internautes, mais elle constitue aussi un cauchemar à cause des sons et autres pubs qui se lancent tout seuls.
Les messages pour les cookies
Depuis l’application de la directive européenne communément appelée « paquet télécom », les internautes doivent être informés et donner leur consentement préalablement à l'insertion de traceurs. Ils doivent disposer d'une possibilité de choisir de ne pas être tracés lorsqu'ils visitent un site ou utilisent une application. Les éditeurs ont donc l'obligation de solliciter au préalable le consentement des utilisateurs.
L’idée n’est pas mauvaise en soi et les sites doivent se conformer à la loi, seulement, l’application n’est pas à la hauteur. D’un, le bandeau ne vous propose que d’accepter les cookies (en plus d’occuper une place monstrueuse dans un petit écran mobile), et ne vous laisse jamais un autre choix. Heureusement, des extensions comme I don’t care about cookies permet d'outrepasser ce problème.
Les sites pour tel ou tel navigateur
Il arrive qu’on croise de temps en temps des sites web optimisés ou carrément conçus pour certains navigateurs et pas d’autres. Cette pratique constitue une régression du web dont le principe est de rester ouvert et accessible pour tous, quel que soit le navigateur.
Il est vrai que tous les navigateurs ne sont pas égaux et que certains sont plus performants, mais cela n’empêche pas de faire un peu plus d’efforts pour optimiser les sites web pour tout le monde au lieu de ne cibler qu’une portion des internautes et demander aux autres d’installer un navigateur juste pour visiter un site. Le champion ici c’est évidemment Google Chrome, qui intègre tout un tas de technologies non standards détectées par aucun autre navigateur (et que les webmasters utilisent en masse).
Les sites qui ne marchent pas
Certains sites ne fonctionnent même pas. Avec des liens morts, des boutons qui ne servent à rien, un formulaire impossible à utiliser, ça indique que le site n’a pas été testé ou bien il est mal entretenu.
Les sites anti-bloqueurs de pub
La prolifération des moyens de publicité en ligne et les abus manifestes qui vont avec poussent de plus en plus de personnes à se tourner vers des outils de blocage de publicité. Dans ce contexte, l’utilisation de ces outils peut être compréhensible, mais porte aussi préjudice aux sites web dont l’exploitation engendre des coûts énormes. Face à cette réalité, certains sites sont anti-bloqueurs de pubs et tentent de bloquer l’accès à certains internautes qui recourent à ces outils. En même temps, d’autres sites tentent tant bien que mal d'adopter une politique de publicité la moins intrusive possible afin de respecter leurs visiteurs.
Les formulaires limités
En plus des formulaires limités à un nombre de caractères spécifiques (500 caractères pour laisser une évaluation, un commentaire ?), il y a aussi les champs de recherche en HTML qui utilisent un resize: none; ce qui est inutile sachant que ces champs de recherche peuvent s’agrandir avec la souris.
Les sites avec une mauvaise redirection
… ou bien sans redirection
Il n’est pas nécessaire de taper un « www » pour accéder à un site, les administrateurs doivent mettre en place des règles de redirection automatique pour faciliter la vie aux internautes. Cette démarche pourtant facile est parfois omise par certains sites.
Les sites avec une fausse sécurité
Certains sites ont beau utiliser les dernières technologies de pointe en matière de sécurité, ils recourent à certaines pratiques inacceptables en 2017 comme le fait de :
- limiter la longueur du mot de passe. Peu importe la limite : votre serveur et mon navigateur peuvent gérer un mot de passe de 10 000 caractères sans problèmes ;
- limiter les caractères dans le mot de passe. Pareil : il faut que l’internaute ait la possibilité d’utiliser n’importe quel caractère dans un mot de passe.
Les sites qui désactivent le clic droit, le clavier ou autre
Cette protection inutile est utilisée par de plus en plus de sites, inutile parce que tout le contenu qui s’affiche sur le navigateur peut être accédé via le code source, ça ne fait que perdre du temps à tout le monde.
De plus, certains sites ont la mauvaise manie de redéfinir les raccourcis clavier et d’assigner un menu spécial, ce qui gâche l’expérience des internautes habitués à utiliser le clavier seulement.
Source : Le Hollandais Volant
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Quels sont les langages de programmation que vous détestez le plus en 2017 ?