Facebook corrige enfin son système publicitaire utilisé par les Russes
Pour influencer secrètement l'élection présidentielle américaine
Le 2017-10-28 12:54:24, par Victor Vincent, Expert éminent sénior
Près d'un an après la dernière élection présidentielle américaine entachée de « Fake News » et qui aurait été influencée par les Russes, Facebook a annoncé vendredi qu'il commençait à mettre en œuvre une série de nouvelles politiques visant à rendre ses publicités plus transparentes. Certaines de ces mesures ont d'abord été annoncées, ou du moins suggérées, plus tôt ce mois-ci. Il s’agit par exemple de mettre en lumière ceux qui sont appelés par la boite les « Dark Posts », ces messages qui ne peuvent être vus que par un public ciblé, mais aussi l'introduction d'une exigence selon laquelle les annonceurs politiques devront faire vérifier leur identité, comme ils le feraient dans les publicités dans les journaux ou à la télévision.
D'autres nouvelles mesures viennent s’ajouter à celles annoncées depuis le début du mois. En l’occurrence, la décision de Facebook, qui suit sur ce point l'exemple de Twitter, d’étendre ses nouvelles règles de transparence à toutes les publicités, et non seulement aux publicités politiques. Le géant des réseaux sociaux estime que ces nouvelles mesures représentent un véritable pas en avant pour éviter que les dysfonctionnements ayant permis aux trolls russes de potentiellement atteindre des dizaines de millions d'électeurs américains avec des messages politiques diviseurs, souvent faux, avant l'élection présidentielle de 2016 ne se reproduisent dans le futur.
Ces nouvelles mesures viennent confirmer à quel point Facebook et d'autres grandes entreprises du net sont prêts à faire des efforts dans leur gestion afin d'éviter de nouvelles réglementations fédérales sur leurs plateformes publicitaires. À compter du mois prochain avec un test au Canada, Facebook ajoutera un bouton « Voir les annonces » aux pages comportant des annonces sur sa plateforme. Cela permettra aux internautes de voir toutes les annonces diffusées sur cette page, y compris celles qui ne les ciblent pas. Auparavant, les « Dark Posts » ou publicités sombres permettaient aux annonceurs de masquer leurs annonces et de ne les afficher que pour des utilisateurs spécifiques ciblés dans leurs campagnes. D'ici l'été prochain, cette nouvelle politique adoptée par la boite en matière de publicité sera déployée dans d'autres pays, y compris aux États-Unis. Ce qui doit coïncider au pays de l’Oncle Sam avec les élections de mi-mandat en 2018, note Facebook dans un billet de blog.
Les efforts de Facebook pour remédier à ce dysfonctionnement et le timing pourraient laisser croire que la société agit sous l’effet de la pression du très puissant Congrès des États-Unis et essaie d'anticiper d’éventuelles restrictions. En effet, ces nouvelles mesures sont annoncées quelques jours avant les audiences du 1er novembre, au cours desquelles Facebook, Google et Twitter témoigneront devant les comités du renseignement de la Chambre des représentants et du Sénat américain sur l'ingérence russe dans les élections. Face à la pression de l’opinion publique qui pourrait se retourner contre eux, ces géants d’Internet tentent d'éviter de nouvelles réglementations fédérales et proposent plutôt une autorégulation. Will Hurd, un républicain de l’État du Texas qui siège au House Intelligence Committee, a suggéré que les nouvelles réglementations annoncées étaient les bienvenues, mais que peut-être Facebook et les autres ont encore du travail devant eux.
Source : Blog Facebook
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D'autres nouvelles mesures viennent s’ajouter à celles annoncées depuis le début du mois. En l’occurrence, la décision de Facebook, qui suit sur ce point l'exemple de Twitter, d’étendre ses nouvelles règles de transparence à toutes les publicités, et non seulement aux publicités politiques. Le géant des réseaux sociaux estime que ces nouvelles mesures représentent un véritable pas en avant pour éviter que les dysfonctionnements ayant permis aux trolls russes de potentiellement atteindre des dizaines de millions d'électeurs américains avec des messages politiques diviseurs, souvent faux, avant l'élection présidentielle de 2016 ne se reproduisent dans le futur.
Ces nouvelles mesures viennent confirmer à quel point Facebook et d'autres grandes entreprises du net sont prêts à faire des efforts dans leur gestion afin d'éviter de nouvelles réglementations fédérales sur leurs plateformes publicitaires. À compter du mois prochain avec un test au Canada, Facebook ajoutera un bouton « Voir les annonces » aux pages comportant des annonces sur sa plateforme. Cela permettra aux internautes de voir toutes les annonces diffusées sur cette page, y compris celles qui ne les ciblent pas. Auparavant, les « Dark Posts » ou publicités sombres permettaient aux annonceurs de masquer leurs annonces et de ne les afficher que pour des utilisateurs spécifiques ciblés dans leurs campagnes. D'ici l'été prochain, cette nouvelle politique adoptée par la boite en matière de publicité sera déployée dans d'autres pays, y compris aux États-Unis. Ce qui doit coïncider au pays de l’Oncle Sam avec les élections de mi-mandat en 2018, note Facebook dans un billet de blog.
Les efforts de Facebook pour remédier à ce dysfonctionnement et le timing pourraient laisser croire que la société agit sous l’effet de la pression du très puissant Congrès des États-Unis et essaie d'anticiper d’éventuelles restrictions. En effet, ces nouvelles mesures sont annoncées quelques jours avant les audiences du 1er novembre, au cours desquelles Facebook, Google et Twitter témoigneront devant les comités du renseignement de la Chambre des représentants et du Sénat américain sur l'ingérence russe dans les élections. Face à la pression de l’opinion publique qui pourrait se retourner contre eux, ces géants d’Internet tentent d'éviter de nouvelles réglementations fédérales et proposent plutôt une autorégulation. Will Hurd, un républicain de l’État du Texas qui siège au House Intelligence Committee, a suggéré que les nouvelles réglementations annoncées étaient les bienvenues, mais que peut-être Facebook et les autres ont encore du travail devant eux.
Source : Blog Facebook
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Aurelien PlazzottaMembre extrêmement actifLes méchants russes nous ont piraté et nous on est les gentils américains victimisés. Voilà la propagande de Reuters et Google, ou comment faire et défaire les opinions publiques...le 31/10/2017 à 12:48
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ZirakInactifEt si tu commençais par te l'appliquer à toi-même pour montrer l'exemple ?
Non parce que dans le genre "binaire" et "manichéen", tu te pose là quand même, il suffit de voir ta position sur les différents sujets (rien que niveau USA / Russie, ou Trump / Hillary, ou Assad / rebelles / terroristes, ou je ne sais quoi d'autre xD), pas une once de nuance, un avis tranché qui ne bouge pas d'un pouce même quand on te mets les faits devant les yeux, etc. etc.
La seule différence avec les autres, comme le rappelle cdusart, c'est que tu es dans la contradiction, juste pour le plaisir d'être dans la contradiction, même si ce que tu soutiens est faux. Moi j'appelle pas ça avoir du recul, ou être nuancé, ou faire entendre "l'avis inverse", j'appelle cela de la bêtise pure.
Que tu soutienne un avis contradictoire quand il y a effectivement de quoi se poser des questions et que tu as des éléments probants dans ce sens, c'est très bien, mais avoir un avis contradictoire juste en fonction de la source ou du sujet traité, basé sur un simple "j'ai le droit d'affirmer ça même si j'ai aucune preuve, juste car j'ai envie", c'est idiot.
T'as vraiment aucune honte...le 20/02/2018 à 11:37 -
JawDroolNouveau membre du ClubDonc les manipulations russes ont empêché les médias américains de manipuler tranquillement l'electorat pour faire élire leur candidat manipulé par les lobbies? C'est plutôt positif, non? Je commence à avoir du mal à suivre... Et dans tout cela on oublie les manipulations illuminati et reptiliennes
#OnTeManipule le 31/10/2017 à 13:46 -
nchalMembre expérimentétroll \tʁɔl\ (masculin) : (Internet) (Péjoratif) Internaute postant sur des forums et autres espaces de discussion des messages provocateurs ayant généralement trait à des sujets prompts à susciter des débats houleux.
mauvaise foi (féminin) : (Au singulier) Hypocrisie dans les paroles, dans les propos.
Grâce à ces deux définitions, @Nekara, tu peux arrêter de répondre à Ryu, tu gagneras du temps...le 28/11/2017 à 14:25 -
NeckaraInactifCela me fait doucement rire.
On en parle des théories du complots d'extrême-gauche avec le patriarcat et consorts ?
On en parle des appels à la haine effectués par ces mêmes personnes ?
On en parle des mensonges et de la diffamation en qualifiant tout ce qui ne nous plaît pas de "nazi"/"extrême-droite"/"fasciste" ?
On en parle des mensonges par omission en ne mettant en avant que ce qui nous plaît, et en cachant ce qui dérange ?
On en parle des documentaires/reportages un peu ésotériques ?
Cela ne gêne personne qu'on retrouve de telles choses sur CNN, la BBC, Arté, etc. ?
Qu'ils balayent déjà devant leur porte avant de s'occuper de celle des autres.
Je ne regarde pas InfoWars, in-empêche, lors des manifestations américaines, ils fournissaient des rushs complets, ce qui couplé avec d'autres rushs, permettait d'avoir une idée claire de la situation. Et pendant ce temps là, les autres médias se contentait de sélectionner très habilement les passages qui les intéressent pour avancer leur histoire.
À leur place je me ferais tout petit, car c'est bien à cause de leur incapacité à produire du journalisme de qualité que des personnes s'éloignent des médias mainstream et se redirigent vers des médias "alternatifs", et de "réinformation", dont la qualité n'est malheureusement pas meilleure.le 15/07/2018 à 10:51 -
goomazioMembre chevronnéCe qu'ils font est pareil, ils bloquent des comptes, ils en ferment, ils censurent. Ils interdisent aussi.Oui, que la Terre est plate, que l'Evolution c'est de la *biip*, etc. Ca n'en fait pas pour autant des vérités, ni n'autorise les gens à vouloir imposer ces pensées. Le monde n'est pas une gigantesque secte !En fait dans l'absolu tu as raison: les gens, qui sont doués de discernement, savent en général trier le vrai du faux, surtout quand ce qu'on leur annonce entre tant en contradiction avec les faits ou avec l'histoire.Le problème, c'est le début de la phrase: "les gens, qui sont doués de discernement..." 40 ans de Culture Télé et 10 ans de Culture Réseaux Sociaux ont largement fait disparaitre ce qui pouvait vaguement exister auparavant dans ce domaine et ce que les progrès des siècles passés avaient commencé à faire émerger.Et donc oui, ces avis nocifs qui mettent en danger le fonctionnement de pays entiers et dont il parait qu'ils reposent sur pas grand chose de factuel ou de réel, devraient peut-être être un peu plus filtrés... ou discernés
le 07/09/2018 à 10:10 -
Cpt AndersonMembre émériteCe qui est ridicule, c'est de montrer du doigt les Russes alors que les Etats-Unis sont allés foutre la merde en Russie lorsque l'URSS s'est désintégrée. Ca n'a pas fait la Une des journaux à cette époque, mais là, on vient te sortir une histoire qui, je ne dis pas que ça n'a pas existé, est amplifiée 10000 fois. C'est ridicule.
Qu'on nous parle des documents de snowden, qu'on nous parle de l'affaire du Panama, qu'on nous parle de la blanchisseuse au Luxembourg, qu'on nous parle de l'affaire Karachi, de l'affaire Sarko-Lybie, qu'on nous parle du coup d'etat en Cote d'Ivoire, qu'on nous parle des révolutions colorées, qu'on nous parle de la main mise des US sur l'Ukraine et du coup d'etat... non, on te parle de la Russie qui est intervenue dans les éléctions US.Sans déconner.
Ah j'oubliais la guerre au Pakistan, en Irak avec les fausses fioles à l'ONU et les bébés jetés des couveuses, la guerre en Syrie, en Yougoslavie ou les US ont fait appel aux moudjahidines d'Afghanistan . Non, viens me parler de la Russie. le 31/10/2017 à 17:19 -
VivienDMembre émériteRécapitulons: les fausses informations se propagent comme un feu de brousse sur les réseaux sociaux parce que leurs usagers ne vérifient pas les sources ou ne sont pas capables d'en juger la valeur; et pour combattre ce fléau, parce que c'en est un, Facebook propose de laisser le soin à ses usagers de déterminer quelles sources sont fiables ou non. À moins que mon récapitulatif soit erroné, on peut voir là un énorme problème dans leur raisonnement.
Passons outre cet aspect et attardons-nous sur un autre problème que soulève pareille mesure. Que se passera-t-il si une communauté, prétendument lésée par certaines informations pourtant véridiques, décide de faire un raid pour que les sources, ayant publié les dites informations, se retrouvent inscrites sur la liste noire? Que se passera-t-il si une communauté décide d'en faire autant pour que des sources, publiant des informations fausses mais la confortant dans ses idées, soient approuvées et considérées comme fiables? Qu'en sera-t-il des éditoriaux, ou autres, soulevant des polémiques ou invitant à des débats d'idée?le 23/01/2018 à 14:29 -
GrogroMembre extrêmement actifJ'en pense que 100% des états-uniens ont été confrontés à de la propagande états-unienne pendant la campagne.le 26/01/2018 à 11:49
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worm83Membre éprouvéC'est évident le problème c'est que les Russes possède tout les outils de propagande sur internet, Google, FaceBook, Twitter, la plupart des media français sont pro Russie, Ils est connu que la Russie est le plus gros budget militaire du monde et d'espionnage aussi on se souvient de Échelon qui il y a 20 ans déjà permettais d'écouter toutes les conversation, ont les serveur racines DNS. Onse souviens aussi du scandales des écoutes des président Francais, Allemend ect....
Et puis tout nos hommes politiques sont formé en Russie via la Young leader Foundation ect....
Oui les Russes sont un danger pour la démocratie.
Ho wait !!!le 26/01/2018 à 14:25