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4% de croissance en 2009 malgré la crise

Pour les éditeurs de logiciels selon le Truffle100

Le 2010-04-13 04:25:54, par Katleen Erna, Expert éminent sénior
+4% en 2009 malgré la crise selon le Truffle100, vaut-il mieux être un petit ou un gros éditeur de logiciels pour prospérer ?

Truffle Capital (société de capital investissement), des analystes du CXP (Centre d’expertise des Progiciels) et le Syntec informatique ; publient la 6ème édition de leur Truffle 100 France.

Selon ce document, "2009 a été une année particulièrement difficile" mais, malgré la crise, les éditeurs de logiciels ont été "étonnamment résilients".

Si le chiffre d’affaires global est passé de 3,8 milliards (2008) à 4 milliards (2009), les profits ont pourtant baissés, passant de 7,6% à 4,3%.

Et, contrairement à une croyance tenace, ce sont les gros éditeurs qui ont le plus souffert de la crise économique, loin devant les petits.

76% des 50 plus petits éditeurs ont connu une année en croissance positive, contre 60% des 50 plus gros.

Au plus fort de la crise, le secteur a continué à créer des emplois : "L’industrie du logiciel reste résolument innovante et tournée vers l’avenir (...), et en investissant plus en 2009 qu’en 2008 dans la Recherche & le Développement. Elle est capable non seulement de croître légèrement en restant bénéficiaire, mais aussi d'innover, de préparer l'avenir, et de continuer à investir massivement en Recherche & Développement, avec une création nette de 500 emplois qualifiés", peut-on lire.

45% des éditeurs interrogés pour l'étude estiment même avoir tiré parti de ces difficultés économiques.

Dassault Systèmes et Sopra Group occupent toujours les deux premières places du classement, malgré un chiffre d’affaires en baisse et une réduction d’effectif.

CEGID (226,5 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2009) perd une place et passe 4è derrière Murex (dont le CA a été de 265 millions en 2009), qui gagne donc la troisième position du trio de tête.

Par rapport au classement 2008, 17 éditeurs ont progressé (27 en 2008), 9 ont conservé leur place (7 en 2008), 60 ont perdu au moins une place (49 en 2008) et 8 sont sortis du classement (mauvais chiffre d'affaires).

Les petits éditeurs ont le vent en poupe, comme par exemple la centième société du classement, Isilog, qui voit son chiffre d’affaires croître de 4,5 à 5,2 millions d’euros.

Ou bien encore Datafirst, 50ème, qui affiche un CA de 13,2 contre 11,5 millions en 2008.

Six éditeurs sont sortis de la liste (3 ont été rachetés) : Sysload Software (95ème en 2008) a été racheté par les français d'Orsyp (n°15 en 2008, 16ème en 2009) ; Vivéo (n°13 en 2008), racheté par les Suisses Temenos ; Etap-on-line (n°71 en 2008) rachetée par Concur (USA).

Les rachats ont diminué de 50% entre 2008 et 2009.

Source : Le classement Truffle 2009

Vaut-il mieux être un petit ou un gros éditeur de logiciels pour prospérer ?
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5 commentaires
  • Marco46
    Expert éminent sénior
    Quels sont les critères pour apparaitre sur cette liste ?

    Je veux dire, la boite dans laquelle je travaille fait 11M de CA et n'y est pas.

    C'est la convention collective ? (en gros faut être syntec ?)
  • Lyche
    Expert éminent
    Envoyé par Marco46
    Quels sont les critères pour apparaitre sur cette liste ?

    Je veux dire, la boite dans laquelle je travaille fait 11M de CA et n'y est pas.

    C'est la convention collective ? (en gros faut être syntec ?)
    Apparemment non, je rentre dans une boite Syntec à 30Millions de CA et elle n'est pas dans le classement.. Je trouve ça plutôt étrange..
  • MoscoBlade
    Membre confirmé
    D'après le site, il faut être éditeur de logiciel Français.
  • Marco46
    Expert éminent sénior
    Ok mais comment ils identifient les éditeurs de logiciels ?
  • befalimpertinent
    Membre éclairé
    Les critères sont étranges. La boite où je suis n'apparaissait pas les années précédentes et est présente (et en plutôt bonne position qui plus est) cette année sans avoir changé fondamentalement niveau CA et effectifs.