L'ex vice-président d'IBM plaide coupable et risque 20 ans de prison
Dans le plus important scandale financier de l'histoire du secteur IT
Le 2010-03-30 17:17:05, par Gordon Fowler, Expert éminent sénior
Après la condamnation record à vingt ans de prison pour le plus grand piratage de listings de cartes bleues de l'histoire de la cybercriminalité, le monde IT va connaître un deuxième procès qui risque, lui, d'être encore plus retentissant.
On n'appellera pas Robert Moffat un « pirate ». Et pourtant, certains esprits malins pourraient souligner qu'il n'est certainement pas le dernier des flibustiers.
Replaçons le personnage. Robert Moffat n'est autre que l'ancien Vice-Président d'IBM.
En octobre dernier le FBI interpellait 6 personnes en rapport avec des dirigeants haut-placés dans des sociétés technologiques (Intel, AMD). Au cours de l'enquête les soupçons se portèrent également sur IBM.
Une taupe au sein de Big Blue (un « insider ») divulguerait des informations confidentielles pour manipuler les cours de Bourses.
Quelques mises sur écoute plus tard, la preuve était faite. Le vice-président d'IBM en personne organisait les fuites vers New Castle Partners, un fonds d'investissement où exerçait un de ses amis. Les fuites concernaient les résultats trimestrielles de... Sun (à l'époque où IBM et Oracle était en concurrence pour le rachat de la société), des données confidentielles sur AMD et d'autres informations sensibles sur des accords et des projets en cours.
La pratique, bien évidemment illégale, est plus connue sous le nom de « délit d'initié ».
Devant le Tribunal Fédéral de Manhattan, Robert W. Moffat a décidé hier de plaider coupable dans ce que le procureur a qualifié de la plus importante affaire de conspiration avec fuite d'informations du secteur IT.
En fonction des faits qui lui seront reprochés, Robert W. Moffat risque entre 6 mois et 20 ans de prisons.
Quant New Castle Partners, le fonds qui a bénéficié de ses informations et où travaillait son ami, l'histoire ne dit pas ce qu'il encourt. New Castel Partners est affilié au puissant groupe bancaire JP Morgan.
Avant ce scandale, Robert W. Moffat était pressenti pour présider aux destinés d'IBM.
Lire aussi :
Accord amiable dans le procès Intel-AMD : 1,25 milliards de dollars pour AMD contre un pacte de non-agression juridique
Justice : Apple pris en flagrant délit de mensonges sur le retrait de Google Voice de l'AppStore
On n'appellera pas Robert Moffat un « pirate ». Et pourtant, certains esprits malins pourraient souligner qu'il n'est certainement pas le dernier des flibustiers.
Replaçons le personnage. Robert Moffat n'est autre que l'ancien Vice-Président d'IBM.
En octobre dernier le FBI interpellait 6 personnes en rapport avec des dirigeants haut-placés dans des sociétés technologiques (Intel, AMD). Au cours de l'enquête les soupçons se portèrent également sur IBM.
Une taupe au sein de Big Blue (un « insider ») divulguerait des informations confidentielles pour manipuler les cours de Bourses.
Quelques mises sur écoute plus tard, la preuve était faite. Le vice-président d'IBM en personne organisait les fuites vers New Castle Partners, un fonds d'investissement où exerçait un de ses amis. Les fuites concernaient les résultats trimestrielles de... Sun (à l'époque où IBM et Oracle était en concurrence pour le rachat de la société), des données confidentielles sur AMD et d'autres informations sensibles sur des accords et des projets en cours.
La pratique, bien évidemment illégale, est plus connue sous le nom de « délit d'initié ».
Devant le Tribunal Fédéral de Manhattan, Robert W. Moffat a décidé hier de plaider coupable dans ce que le procureur a qualifié de la plus importante affaire de conspiration avec fuite d'informations du secteur IT.
En fonction des faits qui lui seront reprochés, Robert W. Moffat risque entre 6 mois et 20 ans de prisons.
Quant New Castle Partners, le fonds qui a bénéficié de ses informations et où travaillait son ami, l'histoire ne dit pas ce qu'il encourt. New Castel Partners est affilié au puissant groupe bancaire JP Morgan.
Avant ce scandale, Robert W. Moffat était pressenti pour présider aux destinés d'IBM.
Lire aussi :
-
nicolofontana12Inscrit
C'est scandaleux d'utiliser des données privées pour profiter de la bourse. Mais 20 ans pour une telle opération semble être trop. Mais comme le rédateur lui-même malgré l'écart entre 6 mois et 240 mois a toute quand même tenu a signaler 6 mois.le 31/03/2010 à 3:07 -
barriton1Nouveau Candidat au ClubMais 20 ans pour une telle opération semble être trop.
Enfin bon, encore un patron voyou, ça semble tellement habituel dans le paysage économique en ces temps!le 31/03/2010 à 8:25 -
PtigrouickMembre actifA tel point que l'expression "patron voyou" en devient un pléonasme ou une lapalissade !le 31/03/2010 à 9:58
-
eomer212Membre confirméMoi, ce qui me sidére, c'est qu'arrivé à la position où il était, il ait encore eu besoin ou la tentation d'arrondir ses fins de mois, parce que je ne crois pas qu'un vice président d'IBM connaisse des fins de mois douloureuses.
c'est affligeant de voir le sommet de débilité de cet homme..
arrivé si haut pour faire quelque chose d'aussi stupide..
quand au risque de sanction, n'oubliez pas que ce genre de manoeuvre peut enrichir au dela de toute espérance, et en ruiner beaucoup d'autres.
de plus, c'est aux États-Unis, donc, pays de tous les excés.
Une bonne sentence pour l'exemple, avec les dérapages boursiers précedents, ne serait sans doute pas pour déplaire aux magistrats et politiques.le 31/03/2010 à 10:01 -
LycheExpert éminentJe dirais "grand patron voyou" parce qu'il ne faut pas non plus tous les mettre dans le même panier !
C'est marrant, plus ils ont de fric, plus ils sont corrompusLe fric rend fou mes amis, le fric rend fou. le 31/03/2010 à 10:50 -
barriton1Nouveau Candidat au ClubJe dirais "grand patron voyous" parce qu'il ne faut pas non plus tous les mettre dans le même panier !
C'est marrant, plus ils ont de fric, plus ils sont corrompu Le fric rend fou mes amis, le fric rend fou.Moi, ce qui me sidére, c'est qu'arrivé à la position où il était, il ait encore eu besoin ou la tentation d'arrondir ses fins de mois, parce que je ne crois pas qu'un vice président d'IBM connaisse des fins de mois douloureuses.le 31/03/2010 à 11:00 -
nicoramaEn attente de confirmation mailDisons surtout qu'il y en a un qui s'est fait prendre... Noël Forgeard s'en est sorti avec 0 mois tout rond.le 31/03/2010 à 11:14
-
dams78Membre expertle 31/03/2010 à 12:48
-
LycheExpert éminentouai
on est bien loin des 100K€. Et rien que dans ma famille je le vois, ma soeur, du jour au lendemain a gagné plus de 100k€ et elle ne voit plus le monde de la même façon. Elle ne regarde plus les choses sur leur qualité, elle ne voit plus que "boah, de toute façon je peux me le payer et si ça casse je le remplace".. Ce genre de comportement, me laisse pantois.. le 31/03/2010 à 14:16 -
worm83Membre éprouvéPour avoir été aussi stupide il mérite de bonnes vacances a l'ombre et de sortir ruiné.
J'avoue ça parait moche ce que je dis mais quand tu vois que les gens les plus riches sont ceux qui cherchent, toujours à gagner quelques milliers de plus alors qu'ils possèdent des millions.
G.Abidbolle 01/04/2010 à 11:25