"Microsoft ne défend pas assez les Droits de l'Homme"
Google n'apprécie pas que son concurrent reste en Chine
Le 2010-03-26 13:50:36, par Katleen Erna, Expert éminent sénior
"Microsoft ne défend pas assez les Droits de l'Homme", Google n'apprécie pas que son concurrent reste en Chine
La morale businesso-américaine commence à s'intéresser au cas de la Chine.
Suite à l'altercation musclée entre Google et le régime en place à Pékin, d'autres entreprises se mettent à considérer l'idée de quitter le pays du riz.
La politique chinoise est montrée du doigt dans les discussions mondaines entre les dirigeants des plus grands groupes américains.
Fort de son nouveau statut de justicier, Sergey Brin (l'un des co-fondateurs de Google), s'en est pris à Microsoft, accusant la firme de ne pas assez défendre les droits de l’Homme et la liberté d’expression.
« J'espérais que les grandes entreprises ne placeraient pas le profit avant toutes choses. Généralement, les entreprises doivent faire attention à comment et où leurs produits sont utilisés. », a-t-il regretté.
Un porte-parole a répondu quelques heures plus tard, assurant : « Nous apprécions que d’autres sociétés prennent des décisions différentes en fonction de leurs propres expériences et opinions. Nous faisons des affaires en Chine depuis plus de 20 ans et nous entendons poursuivre nos activités là-bas. »
La compagnie ne souhaite pas quitter la Chine, ce qui remettrait en cause ses habitudes d'adaptation à chaque marché local. De plus, et d'après l'homme qui s'est exprimé en son nom, Microsoft aurait régulièrement des échanges avec le gouvernement chinois à propos de la liberté d'expression.
La lutte de Google contre l'oppression chinoise ne rencontre par ailleurs que peu de succès, hormis médiatique, et n'a quasiment aucun soutien de la part du gouvernement des Etats-Unis. Les plus grands groupes internationaux implantés en Chine (MySpace, Yahoo!, Cisco, etc.) ne pensent pas une seconde à déplacer leurs billes.
Une sorte de longue traversée du désert pour Google, qui est plus soutenu par l'opinion publique que par ses pairs.
Quelles seraient les conséquences pour une entreprise comme Microsoft si elle décidait d'approuver la philosophie de Google ?
Les propos tranchants de Google envers Microsoft, est-ce une réelle critique idéologique ou bien une simple attaque envers un concurrent ?
Lire aussi :
Toute l'histoire Google vs. Chine
Source : The Guardian
La morale businesso-américaine commence à s'intéresser au cas de la Chine.
Suite à l'altercation musclée entre Google et le régime en place à Pékin, d'autres entreprises se mettent à considérer l'idée de quitter le pays du riz.
La politique chinoise est montrée du doigt dans les discussions mondaines entre les dirigeants des plus grands groupes américains.
Fort de son nouveau statut de justicier, Sergey Brin (l'un des co-fondateurs de Google), s'en est pris à Microsoft, accusant la firme de ne pas assez défendre les droits de l’Homme et la liberté d’expression.
« J'espérais que les grandes entreprises ne placeraient pas le profit avant toutes choses. Généralement, les entreprises doivent faire attention à comment et où leurs produits sont utilisés. », a-t-il regretté.
Un porte-parole a répondu quelques heures plus tard, assurant : « Nous apprécions que d’autres sociétés prennent des décisions différentes en fonction de leurs propres expériences et opinions. Nous faisons des affaires en Chine depuis plus de 20 ans et nous entendons poursuivre nos activités là-bas. »
La compagnie ne souhaite pas quitter la Chine, ce qui remettrait en cause ses habitudes d'adaptation à chaque marché local. De plus, et d'après l'homme qui s'est exprimé en son nom, Microsoft aurait régulièrement des échanges avec le gouvernement chinois à propos de la liberté d'expression.
La lutte de Google contre l'oppression chinoise ne rencontre par ailleurs que peu de succès, hormis médiatique, et n'a quasiment aucun soutien de la part du gouvernement des Etats-Unis. Les plus grands groupes internationaux implantés en Chine (MySpace, Yahoo!, Cisco, etc.) ne pensent pas une seconde à déplacer leurs billes.
Une sorte de longue traversée du désert pour Google, qui est plus soutenu par l'opinion publique que par ses pairs.
Lire aussi :
Toute l'histoire Google vs. Chine
Source : The Guardian
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dams78Membre expertLes droits de l'homme il y a plus d'un mois ils en avaient rien à faire...
Ok c'est bien qu'ils arrêtent la censure, mais il faudrait pas qu'ils oublient qu'ils le faisaient il y a encore peu!le 26/03/2010 à 13:54 -
gmotwMembre confirméQuand j'entends ça, je pense à ça:
"Dites, vous savez que c'est bien de respecter la liberté d'expression?
- Allez vous faire voir! (pour être polie)
- Ok. Donc voici notre nouveau produit!"
Enfin, ils sont tous pareils donc.
Mais bon, sinon, rien de nouveau, on se croirait dans une gigantesque cour d'école.le 26/03/2010 à 14:14 -
NejNejMembre avertiComplètement d'accord.
Ils se sont posés la question de s'ils vont être ridicules ou bien s'ils vont paraitre ultra-méga-super hypocrite ou non?le 26/03/2010 à 14:25 -
atbMembre éprouvéMais bon, sinon, rien de nouveau, on se croirait dans une gigantesque cour d'école.le 26/03/2010 à 14:25
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IDontLikeYouMembre actifVoilà qui ne va pas contribuer à remonter Google dans mon estime...le 26/03/2010 à 14:28
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nicoramaEn attente de confirmation mailC'est faux, dès l'introduction de Google, la question était ouvertement posée, en étant les seuls à indiquer en bas des pages que les résultats étaient "tronquées". Leur position officielle était qu'il vaut mieux un peu que rien.
Dire qu'ils s'en fichaient il y a un mois, c'est ne aps connaitre le dossier.le 26/03/2010 à 14:44 -
dams78Membre expertOk c'était un peut-être un peu fort comme mot, disons qu'ils faisaient du buisness en fermant les yeux sur les droits de l'homme et que maintenant qu'ils ont décidé de partir ils voudraient que tous le monde fasse comme eux.
Je trouve ça un peu gros, si au moins ils avaient toujours refusé de se déployer en Chine à cause des droits de l'homme, là ils pourraient montrer du doigt les autres boites, mais c'est pas vraiment le cas.le 26/03/2010 à 14:51 -
Bart-RennesMembre habituéle 26/03/2010 à 14:52
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IDontLikeYouMembre actifEt encore, tu aurais pu ajouter "ils ont décidé de partir alors qu'ils n'ont pas réussi à faire décoller leur business".
Dans cette histoire google est tout sauf un ange, ils essaient de faire passer un échec commercial en militantisme pour les droits de l'homme...le 26/03/2010 à 14:57 -
gmotwMembre confirméAlors j'ai probablement bien fait de retirer la partie où je proposais de les prendre tous par l'oreille et de les mettre chacun dans un coin.le 26/03/2010 à 15:09