Eugène Kaspersky, le fondateur de Kaspersky Lab
Cette version gratuite est logiquement moins complète que la version payante. En effet, elle ne comporte pas de fonctionnalités de contrôle parental ni de sécurité de connexion VPN ou de sécurité de payement en ligne. Elle permet juste d’avoir les fonctionnalités basiques d’un antivirus : le scan des fichiers et des e-mails, la protection lors de la navigation sur le Web ou encore la mise en quarantaine des programmes malveillants.
Cette extension de Kaspersky Free à l'échelle mondiale ne se fera pas en clin d’œil. Un plan en plusieurs étapes sera exécuté sur quatre mois. D’ici fin d’août, l’antivirus devrait être disponible en Amérique du Nord ainsi que dans plusieurs pays de l’Asie-Pacifique. Ensuite, le mois de septembre devra connaître l’extension du logiciel vers l’Inde, Hong Kong, le Moyen-Orient, l’Afrique, la Turquie et l’Amérique latine. Durant octobre, Kaspersky Free sera disponible en Europe, au Japon et en Corée du Sud. Enfin, le Vietnam et la Thaïlande seront la dernière étape de ce plan en novembre prochain.
Le plan extension de Kaspersky Free à l’échelle mondiale en 2017
Bien qu’ils seront servis dès la première étape du déploiement du logiciel, les États-Unis accusent Kaspersky Lab d’espionnage pour le gouvernement russe. La présence de la société aux États-Unis a été beaucoup influencée par la détérioration des relations politiques entre les deux pays. En effet, les États-Unis accusent la Russie de piratage de la campagne électorale du parti démocrate lors des présidentielles américaines de 2016. Face à ces accusations, la firme nie toute relation avec les services de renseignements russes et se dit prête pour soumettre le code source de leurs produits à l’inspection. Cependant, les États-Unis ont décidé de retirer Kaspersky Lab de la liste des vendeurs approuvés en matière de services informatiques et d’équipements numériques.
Source : Kaspersky Lab REUTERS
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