L'administration Trump retire Kaspersky Lab de ses listes de vendeurs agréés d'équipements technologiques
Pour les agences gouvernementales US
Le 2017-07-12 16:44:49, par Stéphane le calme, Chroniqueur Actualités
Fin juin, les sénateurs américains ont demandé d'interdire les produits de l’éditeur Kaspersky Lab, à Moscou, utilisés par les militaires en raison de la crainte que l'entreprise soit vulnérable à l'influence du gouvernement russe, le lendemain du jour où le FBI ait interrogé plusieurs de ses employés américains dans le cadre d'un sondage dans ses opérations.
Des sénateurs ont publié un projet de loi sur les dépenses de défense adopté par le Comité des services armés du Sénat, qui interdit au Département américain de la Défense d'utiliser les plateformes logicielles Kaspersky parce que la société « pourrait être vulnérable à l'influence du gouvernement russe », selon un résumé de la législation.
La sénatrice démocrate Jeanne Shaheen, qui a modifié le projet de loi sur les dépenses pour inclure Kaspersky, a déclaré dans un communiqué que « les liens entre Kaspersky Lab et le Kremlin sont très alarmants. »
Un consensus au Congrès et parmi les responsables de l'administration de Trump a estimé que Kaspersky « ne peut pas avoir notre confiance pour la protection des infrastructures critiques, en particulier les systèmes informatiques vitaux pour la sécurité de notre pays », a déclaré Shaheen.
De son côté, Kaspersky a déclaré qu’elle estime qu’il est tout à fait inacceptable qu’elle soit injustement accusée sans preuve concrète, rappelant au passage qu’elle compte deux décennies d’activités ponctuées d’une éthique à laquelle il serait difficile de faire des reproches.
Eugène Kaspersky, fondateur et chef de l’exécutif de la firme en avait profité pour déclarer qu’il est prêt à comparaître devant le Sénat des États-Unis pour dissiper toutes les préoccupations des autorités américaines au sujet de ses produits. Dans un entretien accordé à l’AP (Associated Press), Eugène Kaspersky a déclaré que « si les États-Unis l’exigent, nous pouvons leur ouvrir le code source de nos produits », et d’ajouter que « tout ce que nous pourrons faire pour démontrer que nous ne sommes pas impliqués dans des activités malicieuses le sera. »
Une initiative qui n’aura cependant pas suffi à faire pencher la balance du côté de l’éditeur de la solution antivirus. En effet, l'administration de Donald Trump a retiré la société moscovite Kaspersky Lab des listes de vendeurs agréés d'équipements technologiques pour les agences gouvernementales américaines, expliquant qu'elle craignait que ses produits soient utilisés par le Kremlin pour pénétrer les réseaux des États-Unis.
« Selon toute vraisemblance, Kaspersky Lab s'est retrouvée embarquée dans une querelle géopolitique où chaque camp s'emploie à utiliser notre entreprise comme un pion dans son jeu », a réagi la société moscovite, citée par l'agence RIA.
« Kaspersky Lab n'a de lien avec aucun gouvernement et l'entreprise n'a jamais aidé, et n'aidera jamais, aucun gouvernement dans le monde à mener des activités de cyberespionnage », a-t-elle insisté.
Les produits Kaspersky ont été retirés de la liste de l'Administration américaine des services généraux (General Services Administration, GSA) mais les agences gouvernementales américaines pourront toujours en acquérir s'ils ne passent pas par la procédure agréée par la GSA.
Lors d'une téléconférence avec la presse, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a estimé que la décision américaine était une « décision politisée ».
Source : Reuters
Des sénateurs ont publié un projet de loi sur les dépenses de défense adopté par le Comité des services armés du Sénat, qui interdit au Département américain de la Défense d'utiliser les plateformes logicielles Kaspersky parce que la société « pourrait être vulnérable à l'influence du gouvernement russe », selon un résumé de la législation.
La sénatrice démocrate Jeanne Shaheen, qui a modifié le projet de loi sur les dépenses pour inclure Kaspersky, a déclaré dans un communiqué que « les liens entre Kaspersky Lab et le Kremlin sont très alarmants. »
Un consensus au Congrès et parmi les responsables de l'administration de Trump a estimé que Kaspersky « ne peut pas avoir notre confiance pour la protection des infrastructures critiques, en particulier les systèmes informatiques vitaux pour la sécurité de notre pays », a déclaré Shaheen.
De son côté, Kaspersky a déclaré qu’elle estime qu’il est tout à fait inacceptable qu’elle soit injustement accusée sans preuve concrète, rappelant au passage qu’elle compte deux décennies d’activités ponctuées d’une éthique à laquelle il serait difficile de faire des reproches.
Eugène Kaspersky, fondateur et chef de l’exécutif de la firme en avait profité pour déclarer qu’il est prêt à comparaître devant le Sénat des États-Unis pour dissiper toutes les préoccupations des autorités américaines au sujet de ses produits. Dans un entretien accordé à l’AP (Associated Press), Eugène Kaspersky a déclaré que « si les États-Unis l’exigent, nous pouvons leur ouvrir le code source de nos produits », et d’ajouter que « tout ce que nous pourrons faire pour démontrer que nous ne sommes pas impliqués dans des activités malicieuses le sera. »
Une initiative qui n’aura cependant pas suffi à faire pencher la balance du côté de l’éditeur de la solution antivirus. En effet, l'administration de Donald Trump a retiré la société moscovite Kaspersky Lab des listes de vendeurs agréés d'équipements technologiques pour les agences gouvernementales américaines, expliquant qu'elle craignait que ses produits soient utilisés par le Kremlin pour pénétrer les réseaux des États-Unis.
« Selon toute vraisemblance, Kaspersky Lab s'est retrouvée embarquée dans une querelle géopolitique où chaque camp s'emploie à utiliser notre entreprise comme un pion dans son jeu », a réagi la société moscovite, citée par l'agence RIA.
« Kaspersky Lab n'a de lien avec aucun gouvernement et l'entreprise n'a jamais aidé, et n'aidera jamais, aucun gouvernement dans le monde à mener des activités de cyberespionnage », a-t-elle insisté.
Les produits Kaspersky ont été retirés de la liste de l'Administration américaine des services généraux (General Services Administration, GSA) mais les agences gouvernementales américaines pourront toujours en acquérir s'ils ne passent pas par la procédure agréée par la GSA.
Lors d'une téléconférence avec la presse, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a estimé que la décision américaine était une « décision politisée ».
Source : Reuters
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Ryu2000Membre extrêmement actifC'est n'importe quoi !
Kaspersky n'est pas une menace !
Après tout ce que Kaspersky a fait pour la sécurité d'Internet...
Encore une fois l'UE suit les USA. (ce qui ne surprendra personne)
Alors qu'on sait que les USA nous espionnent, donc pourquoi on ne considère par les USA comme une menace ? Ce sont quand même les spécialistes des attaques informatiques.
Pour moi c'est clairement une excellente firme de sécurité qui a fait beaucoup pour la sécurité informatique.
Mais là il y a un gros racisme anti Russe, digne d'une guerre froide...
Il n'y a pas de preuve contre Kaspersy.
Le jour où on trouvera des backdoors dans Windows 10 et Norton, ça fera moins de bruit...le 15/06/2018 à 12:25 -
J'ai l'impression d'être dans un rêve, ou plutôt un cauchemar, dans lequel on tourne le dos à une entreprise qui fait tous les efforts du monde pour prouver sa bonne foi pendant que nous accordons notre confiance à des sociétés (principalement américaines) qui prennent les données des gens depuis toujours sans même parler des potentielles portes dérobées qui peuvent se trouver dans leurs logiciels.
Est-ce qu'un jour, l'union européenne cessera d'être le pantin des Etats-Unis et de suivre tous ses avis et ses instructions ou elle continuera comme ça jusqu'à son extinction ?le 15/06/2018 à 13:44 -
Christian OlivierExpert éminent séniorJe croyais avoir déjà tout entendu dans cette affaire
Mais là... c le summum...... Ça frise le ridicule un tel niveau d'asservissement
Bien entendu c'est Kasper qui espionne seul, les autres spywares made in USA sont blancs comme neige
Du coup, quitte à me faire espionner, je préfère que ce soit par qlq1 de déjà reconnu ou du moins qui est unanimement pointé du doigt. Je vais de ce clic m'installer une bonne vieille solution Kasper pour livrer à la méchante Russie et à Poutine mes données ... Et puis Windows 10 même dans 10 ans je compte pas m'intoxiquer avec, Seven ou Kubuntu c suffisant.le 15/06/2018 à 14:54 -
Le grisMembre avertiQuand des états ne font que suivre l'ineptie de leur camarade, on se trouve à se tirer une balle dans les pieds. Pauvre Europe!le 15/06/2018 à 13:34
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Marco46Expert éminent séniorUne entreprise aurait fait du lobbying pour inciter des élus à prendre une décision contre l'intérêt général ?le 22/08/2017 à 10:20
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PatounoffMembre à l'essaiLorsque l'on voit le nombre de mouchards installés dans W10.
C'est d'un ridicule...le 16/07/2018 à 18:51 -
RyzenOCInactiftu as lu mon message ou pas ?
Pas besoin d'avoir un éditeur de système d'exploitation ! la chine le prouve en installant ubuntu sur l'ensemble de son administration. Meme chose avec la gendarmerie en France, elle ne paye pas une entreprise pour créer/développer/patcher un os mais des admins systèmes (même chose si elle était resté sous windows) voir une équipe pour contribuer au projet (facultatif)
les bénéfices sont multiples : Indépendance du pays et liberté de faire ce que l'on veut avec nos machines, on est pas tenue en laisse par des licences et des avocats et au final une bien meilleur sécurité (pas vis a vis des hackers mais des backdoors américaines). C'est une certitude, il y'a moins risque de se faire espionner par les riqains sous linux que sous windows.le 21/08/2017 à 10:42 -
AndMaxMembre éprouvéLes éditeurs n'ont pas à être forcément européens, mais la moindre des choses serait d'utiliser des logiciels libres. Ce sont les seuls logiciels qui peuvent te garantir la souveraineté sur ton système d'information.
Tout logiciel privateur te rend dépendant de ton éditeur, et implique donc que tu as un confiance absolue dans cet éditeur:
- pour ne pas truffer son système avec des portes dérobées
- pour corriger rapidement une faille lorsqu'un zero day est signalé
- pour ne pas voler tes données (ou celles de tes clients ou administrés) vers ses propres serveurs
Bref, la question n'est donc pas de savoir si la personne qui a écrit un bout de code du noyau de l'OS ou de l'interface graphique est française, allemande ou russe. La question est de savoir si c'est transparent et si tu as moyen de modifier le code pour ton intérêt (et ta sécurité).
Et en effet, des règles strictes sur la souveraineté des systèmes d'information, ça éliminerait beaucoup d'éditeurs étrangers de logiciels privateurs.le 21/08/2017 à 10:48 -
Marco46Expert éminent séniorJ'avais réinstallé windows en changeant de PC il y a 4 ans pour rejouer un peu, ya quelques mois j'ai changé de PC j'ai remis un dual boot avec Ubuntu et j'ai testé steam, j'ai été scotché de voir que presque tous mes jeux fonctionnaient sans soucis. Les progrès de ce point de vue ont été absolument fulgurants.
Je n'ai pas redémarré sur la partition Windows depuis l'installle 21/08/2017 à 18:17 -
RyzenOCInactifnon, on dit juste que Linux est plus fiable que Windows niveau backdoor de l'oncle sam.
Mais dans tous les cas, linux permet de s'affranchir de licences, et permet au pays de faire ce qu'il souhaite de son parc informatique.
Un exemple tous con : ne pas changer l'IHM de l'os a chaque nouvelle version.
Actuellement la réalité de la France c'est un pays qui payent des millions en licences Windows & Office, On paye un support étendue de Windows XP parce que la migration vers une version plus récente est impossible.
Les autres machines sont pour la majorité sous Windows 7 qui arrivera bientôt lui aussi en fin de vie et hop faudra repasser à la caisse et probablement racheter aussi de nouvelles machines.
Plutôt que de dépenser nos impôts pour engraisser Bill Gates, je préférais soutenir le noyau linux et Libre office (Les collèges/lycées n'ont pas besoin de MS Office, et encore moins l'administration)
Linux c'est pas gratuit mais c'est à mon sens un investissent plus intelligent.
MS Office est un choix débile par le simple fait que son format par défaut propriétaire est très mal documenté, cela empêche une bonne conservation des documents sur le long terme.
Le logiciel libre utilise des formats libre et bien documenté.le 21/08/2017 à 22:59