
Actuellement, en plus des 18 000 ordinateurs qui tournent sous Windows XP, le parc d’ordinateurs de la police métropolitaine de Londres compte plus de 14 000 autres ordinateurs qui tournent sous Windows 8.1, et seulement 8 de leurs PC utilisent le système d’exploitation le plus récent et le plus sécurisé de Windows : Windows 10. Steve O’Connell, le porte-parole de la Conservative London Assembly a déclaré dans un communiqué : « la police métropolitaine de Londres fait de son mieux pour accélérer la mise à niveau du système d’exploitation de son parc d’ordinateurs, même si pour l’instant, la tâche reste assez difficile. Il est vital que la police métropolitaine de Londres se dote des ressources nécessaires pour intensifier son calendrier de mise à niveau avant qu’elle ne soit victime d’une cyberattaque qui pourrait avoir des retentissements sur la sécurité à l’échelle nationale. »
La police métropolitaine de Londres a l’intention de poursuivre la mise à niveau du système d’exploitation de ses ordinateurs qui tournent encore sous Windows XP vers Windows 8.1. Bien que Windows 8.1 ne soit pas le plus récent, il est encore pris en charge par Microsoft jusqu’au 9 janvier 2018 qui pourrait même offrir un support étendu pour ce système d’exploitation jusqu’en 2023. Cela signifie que Windows 8.1 peut être considéré comme une alternative beaucoup plus sécurisée que Windows XP. Malgré tout, Windows 10 reste la meilleure option en termes de sécurité.
Compte tenu de la recrudescence des attaques informatiques et du rôle crucial des forces de police pour le maintien de l’ordre et la sécurité, le fait que la police métropolitaine de Londres compte autant d’ordinateurs tournant sous Windows XP est très dangereux. Il ne faut pas oublier que la police métropolitaine de Londres a également accès à une grande quantité d’informations privées sur les citoyens britanniques, et l’usage d’un système d’exploitation qui est tombé depuis longtemps dans la désuétude expose plus facilement la structure qui l’emploie au piratage informatique. De ce fait, ces ordinateurs peuvent être considérés comme des bombes à retardement qui attendent simplement que des pirates utilisent les malwares de leur choix pour appuyer sur le détonateur. Avec les dégâts causés par des rançongiciels comme PetrWrap, Petya, Tear Down, Charger, Goldeneye, Cerber ou WannaCry, il est important que les gouvernements prennent plus au sérieux la menace que représentent les malwares pour les services publics.
Source : MsPowerUser
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