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Sous la pression du mouvement Right To Repair, Apple a déployé des outils de réparation d'iPhone !
Vers une démocratisation de cette activité ?

Le , par Stéphane le calme

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Apple a vendu plus d'un milliard d'iPhone dans le monde entier. Parmi ses clients, nombreux sont ceux qui ne vivent pas près d'un Apple Store ou d'un centre de réparation tiers agréés.

Aussi, lorsqu’il a fallu faire réparer leurs téléphones, beaucoup se sont tournés vers des magasins tiers non agréés ou même des techniciens indépendants. Selon le cabinet de recherche IBISWorld, l'activité mondiale de réparation de téléphones portable génère environ 4 milliards de dollars de revenus par an.

Parmi ces magasins/techniciens, nombreux sont ceux qui font du bon travail, même si certains ne le font pas. Néanmoins, ils sont logés à la même enseigne étant donné que tous utilisent des copies de pièces de rechange, car Apple, comme les autres fabricants majeurs, ne fournit pas de pièces d'origine ou de manuels de réparation à des tiers qu’il n’a pas agréés.

Pour justifier cet arrangement, les grandes entreprises assurent qu’il s’agit là de la seule façon de garantir un travail de réparation de haute qualité et de garder les hackers loin du logiciel exclusif qui fait marcher leurs produits.

Toutefois, pour les défenseurs des consommateurs, leur objectif est d'éliminer la concurrence dans les réparations : les techniciens indépendants facturent souvent moins cher.

Pour illustrer cette politique des constructeurs, nous pouvons parler du cas de l’erreur 53. L’année dernière, les médias ont rapporté que de nombreux utilisateurs d’iPhone 6 et 6+, qui ont tenté de passer à iOS 9, ont vu leur dispositif bloqué à cause d’une erreur portant la numérotation 53. Ce problème semble avoir affecté les utilisateurs qui ont fait réparer le bouton « home » de leur iPhone, situé en bas de l’appareil et équipé d’un capteur d’empreinte digitale. L’erreur 53 se serait déclenchée à la mise à jour d’iOS, si la réparation a été effectuée par un organisme non agréé par Apple, au grand détriment des utilisateurs qui ont regretté le fait qu’il n’y ait pas eu d’avertissement et encore moins de solution.

Une situation qui a valu à Apple des procès notamment aux États-Unis, mais également hors des frontières américaines.

Mais avec le mouvement Right To Repair (« droit à réparer »), qui vise à ouvrir les réseaux de réparations étroitement contrôlés d'Apple et d'autres fabricants de haute technologie et qui a été lancé dans douze États américains, la donne pourrait changer.

En effet, Apple a indiqué à Reuters que, dans un premier temps, il va mettre son « Horizon Machine » à la disposition de 400 membres de son programme de fournisseur de services agréés. Cette machine permet de recalibrer le bouton d'accueil des écrans de remplacement sur les périphériques cassés, ce qui facilite la réparation des écrans iPhone fissurés. La machine est également la seule façon de remplacer les boutons Home sans détruire Touch ID.

Apple a déclaré que la pression législative n'était pas un facteur dans sa décision de partager sa technologie.

Le programme de réparation autorisé d'Apple laisse beaucoup à désirer : les entreprises doivent payer des frais pour se joindre au programme et celles qui se joignent ne sont pas autorisées à effectuer de nombreux types de réparation (par exemple, un remplacement de port de charge, qui est trivialement facile pour toute réparation professionnelle).

« Ce geste est encore un écran de fumée », a estimé Gay Gordon-Byrne, directeur exécutif de Repair.org, qui travaille à l’adoption du projet Right To Repair. « Ils vont simplement conserver le contrôle total du monopole de la réparation dans plus d'endroits ».

L’une des raisons pour lesquelles ce mouvement est important c’est qu’il demande à Apple de vendre des pièces de rechange et des outils, y compris Horizon Machine, à des ateliers de réparation indépendants et au grand public. Les lobbyistes de l'industrie électronique ont déclaré aux législateurs que les réparations autorisées offrent suffisamment d'options pour le grand public, et ceux qui préconisent le droit de réparer voient cela comme une tentative d'Apple pour empêcher le mouvement.

« Ils ont décidé d'être plus gentils avec les consommateurs afin d'empêcher les consommateurs d'exiger leur droit de réparation », a déclaré Gordon-Byrne. « Leurs politiques sur la réparation du verre en font une cible énorme et facile dans le monde entier ».

Source : Reuters

Voir aussi :

L'erreur 53, qui rendait l'iPhone 6 inutilisable lors d'une MàJ vers iOS 9, au centre d'un litige entre Apple et un gendarme des consommateurs

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